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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Le réveil de Ganondorf

Prologue

— Arrière Ganon !!!

— Link utilise l’épée de légende pour terrasser Ganon pendant que mes pouvoirs le paralysent.

Et c’est ainsi que Ganon, le seigneur du malin fut envoyé dans le saint royaume où il y fut banni…

Link remit l’épée de légende dans son socle et fatigué par cette aventure il vint annoncer son départ d’Hyrule à Zelda. Zelda fut très triste car Hyrule ne serait plus pareille sans lui.

Ainsi Link partit à la recherche d’un ami fidèle qui pourrait l’aider à supporter ses taches et ses problèmes.

Bien sûr comme vous le savez tous, Link arriva à Termina pour détruire le masque de Majora, mais il y a une chose que vous ne savez pas : c’est ce qui s’est passé à Hyrule à ce moment là…

Chapitre 1 - La réunion des sages

Il pleuvait sur la grande plaine d’Hyrule, il pleuvait toujours depuis le départ du grand héros du temps. Zelda qui était devenue reine depuis la chute de Ganondorf, respectait la décision de Link, mais au fond d’elle elle savait que ce départ entraînerait des conséquences sur Hyrule.

Elle avait peur, peur qu’une nouvelle guerre tombe sur Hyrule. Zelda alla sur le balcon de sa chambre pour prendre l’air. Elle aimait cette vue car elle dégageait toujours quelque chose de bon. Soudain, alors qu’elle contemplait le paysage, elle eut une vision :

Elle voyait la triforce qui se séparait en trois parties : la force, la sagesse et le courage. Les trois parties émettaient une lumière qui avaient la forme d’une femme, puis deux des trois morceaux de la triforce éclatèrent laissant ainsi la place au troisième qui devint noir et la femme de lumière se transforma en homme, cet homme se transforma en une bête hideuse munit de deux épées gigantesques. Puis Zelda entendit un rire démoniaque et une voix qu’elle connaissait :

Hyrule m’appartient !!!!!!!!!! S’écria le monstre.

Puis elle ferma les yeux et tout avait disparut.

Elle décida alors de convoquer les sages. Rauru, Saria, Darunia, la princesse Ruto, sa nourrice Impa et enfin la chef des Gerudos : Nabooru se réunirent dans la grande salle de réunion du château reconstruit. Elle leurs parla de sa vision.

Dès qu’elle eut finie, chaque sage prit la parole :

Cette vision signifie certainement quelque chose… dit Impa

Mais pas quelque chose de bon, rajouta Darunia.

Le sceau des sages tient encore n’est ce pas, Zelda ?? Dit Saria

Bien sûr mais cette vision peut se réaliser plus tard et là …lança Zelda

Les sages discutèrent ainsi pendant des heures et des heures qui passèrent rapidement pour les sages, mais ils trouvèrent une solution : ils décidèrent de renforcer le sceau des sages, mais sans Link se sera dur mais il faut essayer.

Chapitre 2 - Le renforcement puis l’éclatement

Ainsi ils se réunirent dans le temple du temps pour renforcer au maximum le sceau.

Ils arrivèrent devant la porte désormais scellée du sanctuaire. Zelda, qui avait gardée les trois pierres ancestrales, les positionnas sur le socle et joua avec un autre ocarina du temps (note de l’auteur : oui car elle avait donnée l’autre ocarina du temps à Link, voir Majora’s Mask)

Qui avait été fabriqué pour les cas d’urgences. Donc la porte s’ouvrit et les sages entrèrent.

Puis ils se mirent en cercle et se concentrèrent pour renforcer le sceau.

Pouvoir de la forêt ! s’écria Saria

Pouvoir du feu ! s’écria Darunia

Pouvoir de l’eau ! s’écria Ruto

Pouvoir de l’ombre ! s’écria Impa

Pouvoir de l’esprit ! s’écria Nabooru

Pouvoir des 7 sages ! s’écria enfin Zelda.

Tout allait bien pendant une bonne dizaine de minutes jusqu’au moment ou le sceau commença à s’écarteler.

Quesqu’il se passe ?? Demandèrent les 6 sages

Je n’en sais rien !!! Répondit Zelda

Et enfin le sceau se détruisit complètement ce qui assomma les 7 sages, laissant ainsi le seigneur du malin libre.

Ah ! Ah ! Ah ! Quels pathétiques sages ! Vouloir ainsi essayer de renforcer le sceau alors qu’il était à son apogée !! Ah ! Ah !ah !

Puis il se mit à courir à toute vitesse vers la forteresse Gerudo.

Chapitre 3 - L’armée reconstruite

Arrivé à la forteresse, Ganondorf demanda à avoir le silence puis prit la parole :

Mes chères sœurs ! Ecoutez -moi je suis de retour et près à reprendre le pouvoir !!

Comment as-tu pu te libérer du sceau ?? Demandèrent les Gerudos

Et bien, les sages étaient partis renforcer le sceau, mais ces imbéciles l’ont détruit !! Répondit Ganondorf, désormais je redeviens votre chef !!

Les Gerudos, un peu surprises n’étaient pas très convaincu donc elles répondirent :

Pour prouver que tu es vraiment Ganondorf, tu devras battre notre actuel chef !!

Pfff ! Très bien ou est-elle que je lui mette une raclée ?? Répondit Ganondorf sûr de lui

Je suis ici !! Répondit la chef des Gerudos

Une très grande Gerudo qui faisait presque la taille de Ganondorf, s’avança.

Comment t’appelle tu ?? Demanda Ganondorf

Je m’appelle Noobaru fille de Nabooru, sage de l’esprit et je t’interdis d’insulter ma mère et les sages !! Répondit-elle avec fierté.

Tu oses me parler ainsi ?? Très bien tu l’auras voulu, ainsi cette traîtresse a fait une enfant… dit Ganondorf

Ganondorf se mit à penser aux moments du passé, ou lui, Nabooru et Val (note de l’auteur : Val est une amie de Ganondorf je remercie Jaima de m’avoir " prêté " Val, pour en savoir plus sur Val, lisez le passé de Ganondorf) s’amusait ensemble, mais ce passé est révolu.

Soudain, alors que Ganondorf était encore perdu dans ses songes, Noobaru l’attaqua.

Mais Ganondorf avait senti l’attaque et riposta avec une boule d’énergie qui expédia Noobaru 15 mètres plus loin.

Ah ! Ah ! Tu croyais me surprendre mais c’est complètement raté !!

Les Gerudos surprises, poussèrent un cri d’étonnement.

Très bien, je vous ais prouvé que j’étais bien Ganondorf alors maintenant je reprends le pouvoir !!

Les Gerudos, un peu apeurées, se mirent à genoux devant leur chef.

Pendant ce temps-là, les sages s’étaient réveillés, et chacun se demanda ce qui s’était passé.

Chapitre 4 - La première victoire de Ganondorf

Ils étaient retournés au château dans la salle du conseil.

Ganondorf s’est échappé !! Zelda que devons nous faire, demandèrent les 6 sages.

Le seul être au monde capable de détruire le seigneur du malin, est parti, répondit Zelda

Les sages vraiment inquiets, abandonnèrent rapidement leur conversation en trouvant une réponse à leur discussion : attendre, peut-être que le héros du Temps réapparaîtrait.

Le lendemain, Zelda se réveilla lentement en pensant à l’événement de la veille :

Non ce ne peut être qu’un rêve… dit-elle pensive

Après s’être habillée, elle partie au temple du Temps, vit la porte du temps ouverte et l’épée de légende dans son socle :

Non ce n’était pas un rêve, pensa t-elle

Ainsi le seigneur du Malin était libre et pouvait à tout moment attaquer Hyrule sans que personne ne puisse faire quelque chose.

Zelda sortit du temple et arriva sur la place du marché toujours noir de monde :

Les pauvres, ils ne savent pas ce qui les attends… pensa t-elle encore.

Elle finit par rentrer au château en recevant le bonjour des villageois, elle essaya de leurs rendre le bonjour mais elle n’arriva pas, tellement elle était perdu dans ses pensées.

Elle prit alors un cheval à l’écurie royale et partit sur la plaine se baladant en essayant d’oublier ses soucis, mais sans succès. Elle finit sa promenade au village Cocorico. Alors qu’elle entra dans le village elle vit que les maisons brûlaient, que une mer de sang était répandue sur le sol.

Alors, elle voulut s’enfuir à toute vitesse sur son cheval, mais une masse noire la retint.

Alors on essaye de m’échapper ?? Dit la masse noire

Ganondorf !! Tu es un monstre !! Comment as-tu pu détruire le village et ses habitants ??S’écria Zelda.

Ganondorf, accompagné de 10 Moblins, lui répondit :

Mais c’est simple ma chère, je vais détruire complètement ce village pour m’en faire une base militaire indestructible !! Et toi tu n’iras rien raconter aux sages, car je te garde avec moi !!

Non !! Lâche-moi !! Répondit-elle.

Puis ils rentrèrent dans le village…

Chapitre 5 - La décision des sages

Rauru faisait les cent pas : il venait d’apprendre la disparition de la reine d’Hyrule.

Soudain Il eut une idée :

Je vais convoquer les autres sages pour prendre une décision définitive et trouvé un solution à propos de Zelda.

Et c’est ce qu’il fit. Il convoqua les sages à une réunion mais bien sûr il manquait la reine Zelda :

Bien, si je vous aie convoqué, c’est pour prendre une décision à propos de la reine d’Hyrule, et sur Ganondorf, j’attends vos sujections, dit Rauru.

Chaque sages donna son idée mais une seule était plus intéressante que les autres :

Rassemblons une armée et posons un ultimatum à Ganondorf !! S’écria Impa.

L’idée n’était pas mauvaise voire même excellente, en tout cas elle fût accepté par tous les sages.

Donc il fallait recruter une armée pour défier Ganondorf qui petit à petit retrouvait toutes ses forces. La tache s’annonçait comme ardue, mais les sages étaient plein de volonté.

Le lendemain de la réunion, Darunia était rentré au Mont du Péril. Il avait rassemblé une troupe de Gorons composé de 500 gorons, ils partirent tous en direction du château d’Hyrule avec un message expliquant à Rauru, d’où venait la troupe, l’armée était commandée par Link (Et non !! pas le Link que tout le monde connaît mais le fils de Darunia ! lol !voir Ocarina of time), le fils de Darunia héritier du trône des Gorons. La première partie de l’armée venait d’arriver.

Ruto expliqua la situation à son père et elle lui demanda la charge d’une armée. Le roi Zora était fier d’aidé Hyrule à détruire Ganondorf et il accepta. Il réussi à réunir 1000 guerriers Zoras armée de leurs ailerons et de trident. Les Zoras partirent donc au château d’Hyrule ou se trouvaient déjà les Gorons et Rauru. Ruto, qui commandait l’armée donna le même message que les Gorons à Rauru.

Impa, elle, réunit tous les gardes du château : 2000 hommes prêt au combat. C’est elle qui commandera cette partie de l’armée.

Saria, à son tour tenta de réunir des kokiris pour le combat. Elle eut beaucoup de mal à en recruter mais elle réussit à en engager, 150, qui étaient munis de lance-pierre. Grâce à un sortilège, elle pût faire sortir les Kokiris de la forêt. Ils se dirigèrent vers le château ; commandé par Mido et Saria.

Nabooru, enfin, ne pût réunir qu’une vingtaine de Gerudos se révoltant contre Ganondorf.

L’armée d’Hyrule était prête.

Chapitre 6 - L’ultimatum

Après le recrutement, il fallait envoyer un messager pour envoyer un ultimatum à Ganondorf :

Ce fût Nabooru qui fût choisi, car elle possédait un désir de haine et de vengeance envers Ganondorf depuis la mort de sa fille. Elle partit donc en direction du village Cocorico, qui après l’attaque de Ganondorf, fût rebaptisé village des ténèbres car un nuage noir flottait toujours au-dessus du village. Nabooru, accompagnée de quatre gardes Gerudos, arriva au village des ténèbres.

Quand soudain, une vingtaine de Moblins leurs tendirent une embuscade. Mais les Gerudos ripostèrent avec fureur malgré l’effet de surprise mais finalement elles furent toutes capturées et Nabooru fût assommée. Elle se réveilla le lendemain dans un des cachots de la forteresse.

Elle attendit, elle attendit des heures sans manger ni boire, jusqu’au moment ou Ganondorf arriva :

Eh bien Nabooru, te voilà dans un piteux état !! Au fait j’ai trouvé ceci dans tes poches.

Ganondorf sortit le parchemin qui était l’ultimatum.

Je lis, dit Ganondorf :

« Selon l’ordre de la communauté des sages, nous demandons au seigneur du malin, de libérer la reine d’Hyrule et de faire retirer ses troupes du village des ténèbres. »

Ah Ah ah ah !! Vous ?? Les misérables sages me donnez des ordres ?? C’est hors de question que j’obéisse à vos ordres !! Hurla Ganondorf avec une voix à faire trembler le plus courageux des guerriers, je vais te libérer Nabooru, continua Ganondorf sur une voix plus calme et je te renverrais au château pour que tu puisses leurs donner ma réponse, mais il faut que je donne une touche personnelle à mon acte, mais laquelle ?? Voyons… Ah je sais !

Il sortit sa longue épée (que l’on peut voir dans Super Smash Bros. Melee quand Ganondorf remporte le combat) et fit une très grande entaille à la cuisse de Nabooru.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah, hurla faiblement Nabooru.

Maintenant je peux te libérer, apporte ma réponse au sages !! Répondit Ganondorf.

Ainsi Nabooru fut libérée et renvoyée du village, ce qui se passa pour les autres Gerudos n’est pas dit dans l’histoire. Donc Nabooru, pieds nus, pitoyable, abandonnée au milieu du chemin qui séparait le village du château s’efforça de rentrer au château, mais elle s’écroula en pleine nuit et s’endormit. Le lendemain, alors que Nabooru était sur le point de mourir, quelque chose vint lui châtouiller les pieds, Nabooru se réveilla alors en sursaut malgré sa douleur et regarda ce qui la chatouillait. Elle retira ses pieds et regarda un cheval qui était à côté d’elle, elle vit un feu ou rôtissait un lapin, ce qui lui donna faim, elle qui n’avait pas manger depuis des jours. Elle se jeta alors sur le lapin et l’engloutit. Quand soudain elle entendit un bruit venant de la forêt (bon je n’ai pas repris le paysage d’OoT qui me semblait un peu vide) alors dans un réflexe elle porta sa main à sa ceinture pour sortir son sabre mais il n’était plus là. Alors elle attendit dans l’angoisse, quand surgit une humain, grand, son corps était caché par un long manteau couleur marron, on ne voyait pas son visage qui lui aussi était caché. Alors l’homme qui semblait avoir dans les vingt ans prit la parole.

Chapitre 7 - Un homme mystérieux

« Ah tu es enfin réveillée, bonjour Nabooru

— Comment connaissez vous mon nom ? Demanda Nabooru

— Eh bien tout simplement parce que je te connais, répondit l’homme

— Mais comment ?

— Je ne peux pas te dire.

— Bon très bien mais quel est ton nom ?

— Mon nom ne te dirai rien, alors finis de manger et je te ramènerai au château »

Nabooru finit de manger mais restait inquiète à propos de ce jeune homme.Quand elle eut fini de manger, le jeune homme prit la parole :

« Bien maintenant nous pouvons repartir au château d’Hyrule

— Pour la première fois de ma vie… J’ai peur

— Ne t’inquiète pas … »

Alors ils montèrent sur le cheval puis ce dernier se mit à galoper. Au bout d’une vingtaine de minutes ils arrivèrent au château.

Pendant ce temps dans les prisons du village des ténèbres, Zelda, à l’aide de ses pouvoirs magiques tentait de se libérer. Elle lança une incantation puis une boule argentée jaillit et prit la forme d’un cheval qui se mit à galoper vers les barreaux, mais il se brisa sur les barreaux.

« Aaaaaaaah ! Je n’en plus ! Je m’épuise et ça ne sert à rien ! Moi qui suis obligée d’attendre alors que je suis une femme d’action !….. J’espère que les autres ne s’inquiète pas trop… Link j’ai tant besoin de toi !

Alors quelques larmes se mirent à couler sur ses joues. Zelda était impuissante, il ne lui restait plus qu’une solution : attendre.

Au château, Nabooru expliqua aux autres sages comment elle et ses soldats furent attaquées, comment elle fût agressée par Ganondorf dans les prisons. Après que Nabooru ait fini son récit, Rauru prit la parole :

« J’ai tant voulu éviter ce moment, mais je crains qu’on ne puisse échapper à une nouvelle guerre du sceau.

Puis il se tourna vers le jeune homme.

Merci d’avoir sauvé Nabooru, mais comment t’appelles tu ?

— Eh bien je crains de ne pouvoir le révéler, mais je voudrai voir la princesse Zelda

— Je suis désolé jeune homme mais vous ne pouvez la voir.

— Puis-je savoir la raison ?

— Elle a été kidnappé »

Le jeune homme poussa un cri d’étonnement, puis se tomba à genoux, certains villageois racontèrent qu’ils purent distinguer des larmes. Darunia proposa au jeune homme de se reposer, mais il refusa et courut vers son cheval et sauta sur la selle.

« Je vous promet de vous ramener Zelda ! Je le jure devant les trois déesses !

— J’ai déjà vu un courage comme celui là serait-ce possible que ? murmura Impa

Alors elle courut derrière le cheval.

— Attends je t’en prie ! Quel est ton nom ?

— Je ne suis pas en mesure de te le donner, répondit le jeune homme. »

Alors Impa s’arrêta de courir et observa le cheval qui galopa avec une grâce divine jusqu’au village des ténèbres.

Chapitre 8 - Le déclenchement de la guerre

L’homme arrêta son cheval devant la muraille construite autour de la forteresse, la nuit était tombée. Il descendit puis releva son capuchon pour qu’il cache la moitié de son visage.

Il se présenta ainsi devant les quatre gardes à l’entrée :

« Messieurs, je dois voir votre seigneur !

— Et que voulez-vous à mon seigneur ? Lança le garde le plus grand.

— Je dois le voir pour une histoire de prisonnière

— Vous vous prenez pour qui ? Allez-vous en et ne revenez pas ici ! »

Le guerrier ne dit rien. Il savait qu’il pouvait réduire ces gardes en miettes mais qu’en serai t-il des autres ? Il repartit en direction de son cheval, mais plutôt que de l’enfourcher, il sortit quelque chose de son bagage : une boule verte scintillante éclairant de milles feux.

« Le vent de Farore… »

Puis il disparut et réapparut à l’entrée du village des ténèbres. Il trotta sans faire de bruit en évitant les Stalfoss qui patrouillaient. Finalement au bout de dix minutes d’escapade, et de monté de murs, il arriva devant un château immense.

« Il doit être bien gardé… »

Il continua sa route. Il arriva à la muraille du château.

« Que dois-je faire ? »

Tandis qu’il se lamentait, il vit une fenêtre cassée.

« C’est ma chance ! »

Il plongea et passa par la fenêtre. Son biceps gauche s’ouvrit laissant couler un flot de sang. Il était atterri dans la salle des tortures. Toutes sortes de machines tapissaient les murs de la salle, des machines si affreuses que je n’ose vous les décrire. Soudain le verrou de la porte sauta et deux moblins firent irruption :

« J’ai entendu du bruit…

— Certainement un rat…

— Attends regarde du sang !

— Boh un peu plus, un peu moins on ne voit pas la différence

— Oui mais celui là est tout frais…

— Allez tu te fais des idées ! Viens on va prendre à manger ! »

Les deux moblins s’éloignèrent et fermèrent la porte derrière eux. Le jeune homme qui était caché sous l’armoire d’outils de torture, sortit de sa cachette et tenta de forcer le verrou.

« Rien à faire c’est fermé ! »

Il chercha un passage des yeux, quand soudain son regard s’arrêta sur deux torches. Alors il sortit une autre boule scintillante mais cette fois de couleur rouge.

« Feu de Din »

Les torches s’allumèrent sur le coup. Une porte située au fond à gauche de la salle, s’ouvrit. Le jeune homme l’ouvrit. Un long couloir s’étendait devant lui.

« Ce doit être le couloir principal des prisons »

Finalement il continua dans le couloir, des cris d’horreurs venaient le troubler. Les cris des torturés étaient encore pires que ceux des effrois. Au bout d’une trentaine de minutes, sans rencontrer aucun gardes, il s’arrêta devant une cellule ou se trouvait une fille , assise, emmitouflée dans son vêtement, les cheveux blonds mais son visage tourné vers le bas montrait clairement qu’elle était épuisé.

« Pas étonnant dans un tel endroit ! Se dit le jeune homme.

Mais son regard fixa la jeune femme, la scrutant de haut en bas. Il remarqua qu’un collier au signe de la triforce pendait à son coup, symbole de la famille royale.

« Aurait-je enfin trouvé celle que je cherchais ? Pensa le jeune homme.

Alors il appela la jeune femme qui leva la tête : aucun doute c’était Zelda, malgré son air épuisé.

« Qui…Qui êtes vous ? Demanda Zelda.

— Je suis votre sauveur, attendez… »

Il sortit son épée : son manche vert turquoise, brillant au signe de la triforce, montrait sans aucun doute que son porteur en prenait soin, dès qu’il sortit l’épée de son fourreau (se situant dans son dos) , la lame blanche éclatante pourrait aveugler quelques instants même le chasseur au regard d’aigle. Il enfonça son épée dans le cadenas puis il se mit à le forcer.

Au bout de quelques minutes, il céda, laissant la prisonnière libre. Le guerrier rentra dans la cellule puis mit sur son dos, la jeune femme. Qui s’endormit.

Il revint dans la salle des tortures. Mais comment allait-il sortir sans se faire repérer ? Il fit passer Zelda par l’ouverture puis passa à son tour. Il l’emporta puis couru vers l’entrée du village mais il fut repéré et des archers moblins et des guerriers Stalfoss lui coururent après.

« Je peux atteindre la sortie du village sans me faire tuer ! Mais il faut que je me dépêche ! Houmfff elle pèse son poids quand même ! »

Des dizaines de flèches transpercèrent les nuages pour essayer de tuer ce sauveur. L’entrée du village était en vue, il redoubla d’effort et sortit sain et sauf du village. En bas des marches se trouvait une troupe composée essentiellement d’archers et de lanciers.

« Qui êtes-vous ? Et de quel côté êtes-vous ? Demanda le sauveur

— Nous sommes l’armée d’Hyrule, nous sommes venus à votre secours sous l’ordre de Rauru le tout puissant sage.

— Merci mais s’il vous plait, arrêtez la masse d’ennemis qui foncent vers nous ! »

Le jeune homme et Zelda montèrent sur le cheval de ce premier puis il commença à trotter :

« Bonne chance !! Cria le jeune homme »

Alors le cheval galopa en direction du château. Il regarda derrière lui et il vit une volée de flèches qui s’échangeait de porteurs, il entendit des cris de douleurs et de guerre.

C’est cette escarmouche entre les soldats d’Hyrule et l’armée ténébreuse qui entraîna la seconde guerre du sceau…

Chapitre 9 - La première bataille

Le jeune homme essoufflé, arriva enfin sur le pont-levis d’Hyrule. Il le passa en s’identifiant aux gardes puis il vit Rauru sur la place, devenue une caserne militaire.

« Grand sage Rauru ! Je ramène la princesse Zelda ! Lança le jeune homme

— Bien, vous avez fait preuve d’un courage immense pour la sauver, mais j’avais envoyé une troupe pour vous aider, ou est-elle ? »

Le jeune homme hésita un instant avant de répondre.

« Ils… ils sont tous morts…

— …… Nous avions besoin de tous les hommes pour pouvoir gagner cette guerre, maintenant la victoire s’éloigne de plus en plus de nos mains… »

Puis Rauru prit congé du jeune homme et donna quelques ordres aux différents généraux de l’armée.

« Que se passe t-il ? Demanda le jeune héros au villageois qui se trouvait à côté.

— Tu ne sais pas ? Une partie de l’armée du seigneur du malin à été aperçu à l’entrée de la forêt Kokiri, répondit le villageois.

— Donc Rauru veut tenter d’arrêter cette armée ? Continua le jeune homme

— Exact mais l’armée aperçue était composé de plus 5000 hommes ! Toute prête à envahir la forêt !

— Les Kokiris ne tiendront jamais longtemps…

Ils vit l’armée défilant en partance pour la forêt Kokiri : elle était composée de seulement 2000 hommes.

Bonne chance à vous, vous partez défier l’enfer… murmura le jeune homme.

L’armée se déplaçait rapidement : Link le goron, qui était au commande de cette armée d’Hyliens et de Gorons habillés de l’armure militaire royale, avait peur qu’ils arrivent trop tard. Au bout de deux jours, ils arrivèrent à la lisière de la forêt Kokiri, L’angoisse monta dans la gorge du jeune chef goron. Ils rentrèrent finalement. Un spectacle horrible se trouvait là devant leurs yeux : des maisons en feux, des cadavres de Moblins, de Kokiris et de Stalfoss jonchaient le sol. Cette forêt qui était autrefois un havre de paix, était devenue un simple champ de bataille. Soudain surgissant d’une maison encore intacte, un moblin aperçut l’armée, il rentra précipitamment :

« Seigneur ! Une armée est aux portes ! Cria t-il

Alors un darknut , recouvert d’un grand manteau noir, lui répondit :

Bien, je pressentait ce moment … Préparez les hommes au combat !

— Oui seigneur. »

L’armée d’Hyrule attendit une bonne demi-heure, avant d’apercevoir quelques hommes surgissant de derrière les maisons enflammées. Bientôt le petit groupe de Stalfoss était devenu une armée gigantesque. Link sur son cheval se mit face à ses hommes :

« L’armée qui se trouve devant vous est ressuscitée des enfers ! Avez-vous peur des enfers ?

L’armée lui répondit comme un seul homme :

— Non !!!!!!!!!!

— Bien ce jour restera gravé dans les mémoires ! Le jour ou nous auront chassé l’enfer, d’Hyrule !!!

— Hourra !!!!!!!!!!!!!!!!!! Vive Hyrule !!!!!!!!

— Bien, la bataille peut alors commencer… Murmura Link. »

L’armée des ténèbres s’avança commandée par le darknut :

« Archers ! En position d’attaque !!!! »

Alors les archers des deux camps mirent un genou au sol puis tirèrent tandis que les hommes d’Hyrule et des ténèbres courrèrent comme pour se tomber dans les bras mais l’amour et l’amitié étaient dans cette heure. Des hommes tombèrent transpercés de multitudes de flèches, rapidement les deux groupes se rejoignirent, et le combat au corps-à-corps commença.

Les épées se croisèrent, des cris de douleurs surgirent de cette mêlée infernale. Mais Link malin, n’avait pas envoyé tous ces hommes dans la mêlée : les archers bien sûr mais il restait la cavalerie restée en arrière en attendant les ordres et en assistant à un horrible spectacle. Link donna l’ordre :

« Cavalerie !!!!!!!!! »

Des cavaliers foncèrent enfin pour aller aider leurs amis. Mais hélas, le darknut n’était pas fou : Des lanciers surgirent du feu entourant les maisons, alors ils mirent un genou à terre et brandirent leurs lances. La charge se brisa sur la multitude de lances en l’air : des chevaux s’empalèrent, des hommes tombèrent très vite massacrés par les soldats ennemis.Il n’y eut aucun survivant. La charge avait échoué, l’infanterie n’avait plus d’aide. Si ! Il restait un espoir : les archers, mais pourquoi gaspiller des flèches si elles atterrissent sur les soldats d’Hyrule ? Link devait prendre une décision. Son infanterie ne tiendrait jamais devant la masse d’ennemis qui se faisait un plaisir de décapiter leurs adversaires. Pourtant l’armée d’Hyrule tenait bon mais jamais ils ne pourraient gagner. Que faire ? Donner l’ordre aux archers de tirer ? Ou attendre ? Mais Link avait une troisième solution. Non pas la fuite, les moblins et les stalfoss les rattraperaient et les détruiraient jusqu’au dernier. Sa solution pouvait fonctionner mais elle comportait un gros risque. Pourtant c’était le seul moyen de pouvoir encore gagner. Alors il souffla un gros coup et donna l’ordre :

« Faîtes replier l’infanterie !!!! »

Un clairon sonna et le reste de l’infanterie Hylienne étonnée se replia. Mais les stalfoss et les moblins coururent pour les massacrer.

« Pour l’instant mon plan fonctionne… Pensa Link.

Quand l’armée Hylienne, arriva à un certain endroit , Link cria :

« Lanciers !!!!!! En position défensive !!!!!

Alors une vingtaine de lanciers se mit dans la même position que les lanciers ennemis qui brisa la cavalerie Hylienne. Une belle vengeance, même si cette technique ne fonctionnait pas aussi bien que sur la cavalerie. Link donna un nouvel ordre :

« Archers !!!!! Tirez !!!!!!!! »

Une centaine de flèches volèrent et s’abattirent sur les ennemis qui courraient vers eux. Même si les archers faisaient beaucoup de morts, l’ennemi continuait d’avancer. Alors dans la brume qui s’était formé à cause ou bien grâce au feu, l’armée des ténèbres s’empalèrent à leur tour sur les lances. Beaucoup de morts des deux côtés pendant cette stratégie. Link savait que la victoire n’était pas encore acquise : il avait été trop bien formé au combat pour ne pas savoir que la victoire ne s’obtenait pas si facilement. Mais n’y avait-il eu déjà pas assez de morts ?

La stratégie portait finalement ses fruits : l’armée d’Hyrule semblait victorieuse. Mais la satisfaction fût de courte durée : Le Darknut l’avait déjà prouvé, il était un bon stratège militaire, et il le prouvait encore cette fois : Des archers surgirent sur les toits des maisons et tirèrent sur la barrière de soldats. Les soldats Hyliens et Gorons tombèrent mais comme la masse d’ennemies continuait d’affluer, ils tinrent leurs positions. Hélas la barrière céda rapidement et les soldats des ténèbres purent reprendre leur marche.Link put distinguer la masse ennemie qui revenait une nouvelle fois vers eux : son plan avait échoué. Mais le pire c’est que ses archers se faisaient décimés de tous les côtés. L’ennemi avait l’avantage de la position. Ne savant plus quoi faire , Link réfléchit à un dernier plan. Mais pendant qu’il réfléchissait, une flèche transperça son armure, il tomba de son cheval puis dégaina son épée : il était seul ses archers, tous ses soldats étaient morts. L’angoisse ressaisit une nouvelle fois sa gorge, mais ce n’était pas la peur de voir des morts mais c’était de voir sa propre mort. Les ennemis étaient là. Il en tua quelques-uns, donna des coup de poing autour de lui, quand soudain un bruit strident qui venait de partout se fit entendre : Ce bruit, Link le connaissait, c’était le son de sa mort, la mort venant le chercher en se matérialisant sous la forme d’une flèche. Il avait raison : deux secondes après une deuxième flèche vint se planter dans son estomac. Il s’agenouilla et tenta de se relever quand une voix lui parla :

« Oui comme ça ! Agenouille-toi devant la puissance ! »

C’était le Darknut. Link ne resta pas plus longtemps à genoux : fou de colère il s’était relevé, l’épée à la main observant le darknut avec un regard noir. Puis tout alla si vite : le darknut murmura quelques mots à un de ses soldats, un lui tendit une lance, le darknut la prit et l’enfonca violemment dans le ventre du pauvre goron. Ce dernier ne dit pas un mot ni poussa un cri ; il tomba simplement sur le sol. Le Darknut cria alors :

« Voila ce que l’armée Hyrulienne aura s’ils essaient de nous défier !!!!!!!!! »

Des cris surgirent de partout, des cris de victoires.

Voila comment se passa la bataille de la forêt, la première bataille de la seconde guerre du sceau.

Chapitre 10 - L’amour s’installe

Ses jambes sont rapides, son regard aussi. Le jeune homme court avertir Rauru que son attaque a échoué et dire à Darunia que … Son fils est mort. Il court dans la nuit qui s’est installé sur Hyrule, il pleut. Enfin il arrive à la forteresse d’Hyrule.

« Je suis épuisé, se dit-il. »

Il s’identifie aux gardes et rentre dans le château. Il se repose un moment avant de se diriger vers le château, les gardes le laisse passer il emprunte le chemin qui mène au pont-levis. Il s’identifie une nouvelle auprès des gardes et rentrent. Le château est devenu une sorte de QG depuis la chute du village Cocorico. Il rentre dans la grande salle des sages. Rauru s’adresse à lui.

« Ah ! Tu es enfin de retour, quelles nouvelles ?

— Je viens vous annoncer que … La forêt a été prise

— Quoi ? Fou que j’ai été, j’ai envoyé deux milles homme à la mort…

— Ce n’est pas du tout, Darunia ça me fait mal de venir vous dire ça mais…… Link est mort »

Darunia, la respiration coupée, se retire dans ses quartiers, beaucoup pense qu’il est partit pleurer la mort de son fils. Le jeune guerrier prend alors congé des sages, il est abattu. Il se promène sur le balcon là ou Zelda avait eu sa vision, une voix se fait entendre derrière lui :

« Belle vue n’est-ce-pas ?

C’était Zelda.

— Oui très belle …

— Je voulais vous remercier de m’avoir sauvé

— Oh c’était tout naturel

— Puis-je vous poser une question ?

— Allez-y

— Quand vous m’avez sauvé vous avez utilisé des sorts, or ces sorts appartenaient à un ami à moi

— Exact cet ami me les a donné.

— Mais pourquoi ? Et comment le connaissez-vous ?

— Eh bien je le connais car je l’ai aidé dans ses aventures. Il me les a donnés car…… il était sur le point de mourir, il m’a transmis toute sa science et son expérience »

Zelda cacha les larmes qui lui coulèrent sur les joues. Et reprit la parole :

« Impossible ! Link est le héros du temps ! Il est protégé par les déesses !

— Majesté, je suis navré mais c’est la vérité… Il m’a dit des choses sur vous avant de mourir

— Sur moi ?

— Oui il m’a dit : Prends soin de cette femme je t’en prie, ce sont ses paroles exacts.

— Mais je ne connais même pas votre nom ?

— Je suis désolé mais je ne peux toujours pas vous le révéler.

— Dites-moi, vous avez dû vivre des expériences horribles pendant vos aventures ?

— Je n’aime pas trop en parler…

— Pourquoi ? Que vous êtes t-il arrivé ?

Le jeune homme hésita un moment avant de répondre.

— J’ai passé un an et demi dans les prisons du général Onox.

— L’homme qui voulut envahir Holodrum ?

— Oui si vous saviez toutes les choses que ses hommes m’on fait subir… »

Le jeune guerrier repense à ce temps, ou il fut torturé sans relâche. Il réentend ses cris de douleurs quand un monstre lui enfonça un couteau empoisonné dans son épaule. Il revoit le général Onox le regarder et sourire d’une façon sadique. Pourtant il se sortit de cette situation et cette expérience lui forgea l’esprit.

Zelda lui mit la main sur l’épaule, quelques larmes perlèrent sur le visage de cet homme. Il reprit la parole :

« J’ai vécu des choses horribles dans ma vie, je ne voulais plu les revivre mais quand je suis revenu en Hyrule, il fallait que le seigneur du malin fasse régner un régime de terreur.

— Je suis désolé. Mais vous vous en êtes sorti, Onox ne vous fera plus rien, et puis ici en Hyrule vous êtes toujours en vie, ce qui n’est pas le cas de Link le héros du temps…

Les deux jeunes gens laissèrent une minute de silence.

— Je crois qu’en ces temps de malheur il vaut mieux être mort.

— Ne dites pas une chose pareille ! La vie est le plus beau cadeau que les déesses peuvent nous faire !

— C’est ce que vous dites mais si vous aviez vécu ce que j’ai vécu, vous ne diriez pas la même chose. On s’attache aux gens et ils meurent sous vos yeux. »

Zelda essaya de changer de conversation pour ne pas se souvenir de Link.

« Alors vous avez visité beaucoup de régions ?

— Oui, Termina, Holodrum, Labrynna, des pays magnifiques.

— J’ai pu le constater moi-même quand j’étais encore une jeune princesse.

Zelda pensa qu’il valait mieux qu’elle aille se coucher.

— Bon je vais me coucher, bonne nuit

— Majesté attendez !

— Quoi ?

— Voila Link avant de mourir m’a dit de prendre soin de vous mais je pensais m’attacher autant à vous. Majesté mon cœur s’enflamme et vous en êtes la cause.

Zelda ne savait pas quoi faire, elle aimait Link mais il était mort. Alors le jeune homme l’a prit dans ses bras et approcha ses lèvres des siennes, les deux jeunes gens s’embrassèrent dans l’obscurité. La lune les regardait, pour Zelda, toutes les batailles du monde ne pourraient lui enlever ce souvenir de ce merveilleux baiser. Pour la première fois depuis longtemps, elle était heureuse.

Chapitre 11 - La mission suicide

Le lendemain de ce soir, Rauru annonça qu’une troupe de Kokiris était bloqué au lac, encerclés par des postes avancés ennemis.

« J’ai besoin qu’une équipe de sauvetage parte les aider et les ramener sain et sauf ! Déclara t-il à la réunion des sages.

— Mais Rauru, nous y perdrons plus que nous y gagnerons ! Répondit Impa

— Ce n’est qu’une mission de sauvetage ! Et le but n’est pas de détruire les postes ennemis mais de sauver les Kokiris !

— Oui mais il faut un chef qui est du charisme pour commander à cette équipe.

— J’avais pensé à ce jeune homme, celui qui vous a sauvé majesté.

Zelda se leva et dit :

Rauru, l’équipe qui pourrait partir…. De combien d’hommes serait-elle composée ?

— Une trentaine d’hommes.

— Et vous pensez être prêt pour quand ?

— Dans deux jours nous pourrons envoyer notre équipe.

— Très bien convoquez moi le jeune héros, dit-elle à un garde.

— Bien majesté, lui répondit-il.

Le jeune homme se trouvait dans sa chambre. Il regardait son épée et pleins d’idées lui traversèrent la tête : Pourquoi était-il devenu un guerrier ? Pourquoi la vie ne lui faisait jamais de cadeaux ? Jamais depuis qu’il était né, il n’avait été heureux. Quelques larmes tombèrent sur la lame flamboyante de l’épée, quand soudain un homme fit irruption dans sa chambre :

« Jeune homme, la reine d’Hyrule veut vous voir !

Alors le héros ne répondit rien, posa son épée sur son lit et la rangea dans son fourreau. Il releva son capuchon et suivit le garde qui ne put voir son visage. Ils arrivèrent dans la salle du conseil. Les sages parlaient de stratégie. Zelda arrêta de parler et fixa le jeune homme pendant cinq minutes puis elle prit la parole :

« Slt à toi ! Si je t’ai fais venir c’est pour te confier une mission de la plus haute importance….. Nous avons une équipe qui partira dans deux jours secourir une troupe de Kokiris encerclée par l’ennemi, tu disposeras d’une trentaine d’hommes pour les secourir.

— C’est une folie….. (il pensa au passé, et à toutes les épreuves qu’il avait subit) mais j’accepte.

Zelda laissa échapper quelques larmes mais elle les cacha.

— Soit tu partiras dans deux jours, tu peux disposer. »

Le jeune homme tourna les talons et partit, il pouvait partir tranquille, la mort viendrait certainement le chercher pendant cette mission et c’est ce qu’il désirait : il avait vu trop de ses amis partirent aux cotés des déesses.

Une journée passa sans que Zelda ne se montre, elle s’était enfermée dans sa chambre. Link ne comptait plus pour elle, ce jeune homme avait pris sa place dans son cœur. Finalement le soir de cette journée, elle se décida à sortir puis convoqua les sages.Ils arrivèrent dans la salle du conseil, Zelda leur expliqua pourquoi elle les avaient convoqués :

« Je veux que ce jeune homme soit défait de ses fonctions dans cette mission !

Les sages laissèrent un moment de silence, puis Rauru prit la parole :

— Majesté, nous avons besoin de ce jeune homme, il peut nous aider à vaincre le seigneur du malin !

— Vous ne pensez qu’à votre maudite guerre ! Ce héros ne peut partir sauver les Kokiris, vous les envoyez, lui et l’équipe que vous préparez à la mort ! Rauru tu as déjà commise une énorme erreur, cela ne te suffit pas ??

— Il faut prendre des risques à la guerre. Votons le démantèlement du jeune homme dans la mission. Qui vote contre ? »

Tous les sages, la mine basse, votèrent contre la proposition de Zelda. Elle fit le tour de la table des yeux, puis elle ne cacha plus ses larmes. Elle termina le conseil et partit dans la chambre du jeune homme.

Le regard baissé, il regardait le sol, puis leva les yeux sur son miroir. Toute sa vie défila devant lui : tous les moments de guerre remontaient dans sa tête, il essaya de trouver des moments heureux mais aucun ne lui venait à l’esprit. Zelda frappa à la porte puis elle rentra, elle lui parla :

« Je suis désolé de te déranger mais veux-tu vraiment participer à cette mission ?

— Oui là est mon devoir.

— Pourquoi cherches-tu à me faire mal ? Pourquoi ?

— Mal ? Sais-tu vraiment ce que sais d’avoir mal ? D’être torturé jusqu’à en perdre la raison, tuer et voir ses amis être tuer, tu as connu ça ?

— Link est mort et je ne sais de quelle façon mais cela est déjà une raison suffisante d’avoir mal !

Le jeune homme soupira, et enleva son manteau. Zelda était la première à voir son visage, sa première sensation fut un sentiment de dégout : les blessures martelaient sa tête, mais elle regarda de plus près et reconnut des traits familiers.

Non c’est impossible ! Il est mort !

— Non Zelda, il est devant toi, le même qui t’as quitté il y de cela quatre ans. Je suis de retour. »

Alors Zelda lui tomba dans les bras et l’embrassa. Elle pleurait, mais c’était des larmes de joies : elle retrouvait son amour.

« Comment est-ce possible ? Comment as-tu pu revenir ?

— Mes voyages m’ont appris bien des choses, au cour de l’un d’entre eux, j’ai découvert que l’amour valait plus que tout.

— Mais tu es le héros du temps ! Le chevalier de la paix et de la prospérité !

Link laissa échapper un petit rire.

— Tu n’as plus le héros du temps devant toi, tu as un guerrier qui tue sans relâche et qui ne s’arrête jamais, tout ce que j’ai vécu ne fût que malheur et désespoir. Tu crois vraiment que je peux ramener la paix en Hyrule ? Non c’est la tâche de l’armée. Je ne suis plus qu’un soldat, l’homme qui existait jadis n’est plus.

Zelda l’embrassa de nouveau.

« Tu as changé.

— Oh oui je me suis dégradé mentalement, j’ai découvert la vie.

— Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas te perdre à nouveau !

— Zelda, tu m’as perdu définitivement le jour ou j’ai quitté Hyrule. »

Désemparé, Zelda se blottit dans ses bras. Elle ressentit une sensation de chaleur et de plaisir qu’elle n’avait pas connu dans les bras de Link.

Chapitre 12 - Le désastre du lac

Deux jours étaient passés depuis l’annonce de la mission du lac Hylia. Link s’était préparé : Il portait son long manteau noir, son épée cachée pas sa capuche. Il préparait Epona pour le voyage, il regarda la selle royale qu’on lui avait donné, il pensa à Zelda. Cette dernière apparut derrière lui :

«Alors c’est décidé tu pars vraiment ?

— Oui, je dois sauver mes frères.

— Très bien alors prends ceci en gage de notre amour. »

Zelda lui donna le collier au symbole de la triforce qu’il avait pût apercevoir dans les prisons du château-forteresse du village des ténèbres. Il le mit autour de son cou puis monta sur Epona. Il donna l’ordre à ses hommes de le suivre. La troupe composée d’une trentaine d’hommes à cheval, galopa comme un nuage porté par le vent.Il regarde une dernière fois le visage triste de Zelda. Il eut un sentiment de regret mais c’était trop tard.

Au bout d’une journée de course à cheval, l’équipe arriva à l’entrée de la muraille qui protégeait le lac :

« Descendez de cheval, nous monterons par l’échelle, annonça Link »

Chacun attacha son cheval puis suivit Link qui montait la grande échelle qui menait au-dessus de la muraille. Link s’était toujours demandé pourquoi elle était là.La nuit était tombé et une pluie battante les submergea d’eau. Ils coururent filant comme des ombres terrifiantes. Ils arrivèrent finalement devant le premier poste avancé ennemie.

« Bien passons sur la gauche en espérant qu’il n’y est pas de gardes, chuchota Link à son équipe. »

Heureusement pour eux, aucun garde ne fit son apparition. Ils purent avancer discrètement et atteindre le deuxième poste avancé. Trois postes avancés les séparait du stand de pêche ou s’étaient réfugiés les Kokiris. Malheureusement pour eux, au deuxième poste avancé, une barrière avait dressé pour empêcher une éventuelle sortie des « prisonniers ». Ils réussirent néanmoins à la franchir sans être vu. Comment avaient-ils faits ? Trente hommes sautant par-dessus une barrière c’est non seulement visible mais aussi bruyant. Link chassa cette interrogation de sa tête et continua d’avancer. Le troisième poste avancé ne fut qu’une formalité. Malheureusement, il restait l’épreuve la plus difficile à faire pour sauver les fugitifs : La nage, comment ne pas faire de bruit en nageant ? Cette fois, il faudrait un miracle pour ne pas être repéré. Link s’élança le premier. Très doucement il battit des bras et des jambes et finalement il donna l’ordre à ses hommes de le suivre. Chacun nagea comme un poisson dans l’eau pour ne pas être repéré. Ils arrivèrent au stand de pêche. Mais la façade était complètement démolie par les coups portés par l’ennemi. Ils rentrèrent. Link prit la parole :

« Kokiris, nous sommes envoyer par l’armée d’Hyrule pour venir vous secourir ! Sortez de vos cachettes et ralliez-vous à nous ! »

Il n’y eut aucune réponse. Link envoya ses hommes inspecter les lieux. Lui-même partit voir ou se trouvait les Kokiris, quand soudain un zora s’écria :

« Chef ! Venez voir ça ! »

Link courut pour rejoindre le zora. Ce dernier lui montra ce qu’il avait découvert : un cadavre de Kokiri gisait au sol criblé de flèches. Link observa quelques minutes le cadavre puis découvrit une lettre coincé entre ses doigts. Il la saisit et lit. Voici ce qui était écrit :

« Chers soldats d’Hyrule, ou autre, j’écris ses mots pour vous dire que nous étions bloqués ici depuis plus d’un mois et que nous savions que c’était la fin. Nous savions que l’ennemi préparait une attaque finale pour nous écraser tous.Nos pertes étaient terribles, jamais nous aurions put survivre à cette attaque. Ils sont trop nombreux, nous ne les repousserons plus longtemps. Mes hommes et moi sommes affamés. Tous les poissons de l’étang on été mangés. Notre faible arsenal militaire nous empêche toute sortie. Nos vies vont se jouer ce soir. Je ne demande qu’une chose, si ce sont des soldats d’Hyrule qui trouve ce message, je veux qu’ils nous vengent et qu’ils reprennent le lac Hylia que nous tenions depuis plus d’un mois. Faites également parvenir ses paroles à Link, si vous le trouver :

Link, je suis désolé de t’avoir tant embêté quand tu étais petit et j’espère que tu me pardonneras. Prends soin de Saria.

VIVE HYRULE
Mido, chef de la section Kokiri
d’attaque . »

Link serra de toutes ses forces la lettre. Ils étaient arrivés trop tard, tous les Kokiris étaient morts. Un ami de plus qui l’avait quitté pour rejoindre les déesses.

Mais que faire désormais ? Repassez la ligne ennemie est pratiquement impossible. De toute façon Link savait que cette mission était peine perdue. Alors que devait-il faire ? Résistez jusqu’à l’arrivée des renforts ? Tenter de revenir au château d’Hyrule ? Il était perdu dans ses pensées quand le zora le questionna :

« Chef, que faisons-nous maintenant ? Nous ne sommes qu’une poignée d’hommes.

— Je pense, mon ami, que c’est la fin à notre tour. Les stalfoss qui sont en position ici ne nous laisserons pas la vie sauve. »

Alors le zora baissa les yeux et partit. Link prit sa décision : Il enverrait un messager pour prévenir Rauru de la défaite des Kokiris, et de lui envoyer des renforts. Ses hommes et lui tiendront jusqu’à ce que la cavalerie arrive. Link fit faire quelques fortifications pour les protéger. Mais ils étaient au même niveau que les précédents défenseurs.

Le messager partit à l’aube, discret, rapide et pratiquement invisible. Le premier poste avancé était maintenant loin derrière. Il était armé d’une simple dague et espérait ne pas à avoir à s’en servir. La barrière du deuxième avant-poste était un énorme obstacle : quatre stalfoss se trouvaient devant. Le messager respira un bon coup et passa la barrière quand les stalfoss s’éloignèrent. Il était passé, plus qu’un avant-poste. Heureusement ce dernier était à peine gardé. Il était passé. Il soupira un bon coup et courut jusqu’à la muraille. Il remonta l’escalier , mais les chevaux avaient disparus.

« Certainement capturé par l’ennemi, pensa le messager. »

Il continua à pied, la suite de son voyage se passa sans encombre.

Zelda faisait les cent pas dans le vaste couloir principal. Elle sentait que leur mission se passait mal. Elle ferma les yeux, et se remémora le visage blessé de Link. L’enfant, puis l’adolescent qu’elle avait connu, avait disparu : il ne restait plus que ce visage meurtri et fatigué de l’ancien héros du temps. Soudain un garde surgit et lui parla :

« Majesté, un messager veut voir les sages.

— Bien convoquez l’assemblée des sages.

— Bien ma reine. »

Ce messager venait peut-être de Termina prévenant que des renforts arrivaient ? Ou encore mieux venait annoncer la victoire écrasante de l’équipe de sauvetage ? L’armée d’Hyrule avait tant besoin d’une victoire. Depuis la défaite de la forêt, le moral des troupes et même des hauts gradés était au plus bas. Elle alla d’un pas lourd dans la salle du conseil, espérant une bonne nouvelle. Elle ouvrit la porte : tous les sages étaient déjà là et même le messager.

« Bien asseyez vous, déclara t-elle, qu’à t’eus à nous dire messager ?

— J’apporte un message de l’équipe de sauvetage.

— Ah ? Très bien alors dis le nous, nous t’écoutons.

L’homme prit une profonde inspiration et parla :

« Les Kokiris se trouvant au lac Hylia on été décimés. A notre tour, nous sommes bloqués, nous avons besoin de renforts. Nous tiendrons jusqu’à ce qu’ils arrivent. Nous ne tiendrons pas plus de deux jours. J’espère que vous nous aiderez, sinon le lac Hylia sera entièrement prit.

Signé : Link, chef de l’équipe de sauvetage.

Zelda laissa un silence. Ainsi cette mission avait échoué. Elle dissuada le conseil et demanda au messager de patienter quelques instants. Une fois que tous les sages étaient partis, Zelda ne parla pas tout de suite à l’homme. Encore une fois, elle avait un choix difficile à faire. Envoyez des renforts à Link ? Ou bien les laisser tous mourir ? Sa première intention était bien sûr de les aider, mais elle avait un devoir : envoyer des renforts serait certainement inutile. Pourquoi envoyez une centaine d’hommes en sauver une trentaine ? L’amour n’avait plus rien à voir dans ce choix. Alors quelques larmes coulèrent sur ses joues, mais elle se reprit immédiatement :

« Je suis désolé messager, mais nous avons pas les moyens de vous envoyez des renforts. Je suis navré….. »

Le messager baissa un moment son regard, remercia Zelda et partit annoncer la nouvelle à Link, il aurait mieux fait de rester avec son chef.

Une fois le messager parti, Zelda pleura doucement mais ses larmes tombaient à grosse gouttes. La guerre, quelle stupidité ! On pleure la mort des ses amis, de ses frères et même la mort de son fiancé….

Chapitre 14 - La révélation

Il passe la barrière qui le sépare du dernier avant-poste. Ca y est maintenant plus que le troisième puis il pourra rejoindre son chef. Le dernier n’est qu’une facilité et heureusement c’est un excellent nageur. Il se jette dans l’eau, la lune vient se refléter sur les flots glacials.

« J’y suis presque ! » Se dit le messager.

Soudain, un bruit strident se fait entendre, guidé par son instinct, le messager continu de nager de plus en plus vite. Mais c’est trop tard : la flèche vient transpercer son dos. Il hurle de douleur et se tait, à jamais.

L’archer moblin plonge dans l’eau et vient recherche le cadavre. Il le ramène sur la berge. Là, l’attend son chef : un hache-viande.

« Un messager…. Alors quelqu’un se trouve toujours dans cette maison, déclara le hache-viande.

— Chef ! Regardez, il tient un bout de papier…. »

Le hache-viande s’en saisit et lit à haute voix :

« Cher chef d’équipe, nous ne pouvons vous envoyer des renforts, nous espérons profondément que vous réussirez à vous sortir de cette situation »

Avec nos plus sincères condoléances
Le conseil des sages.

Le hache-viande finit de lire puis ri très fort. Un rire horrible à vous glacer le sang.

« Les idiots pourquoi lui donner un message ? Zelda aurait dû savoir qu’il pouvait être tué. Bien renvoyez ce cadavre à l’eau avec le message.

— Avec le message ? Répliqua un moblin

— Bien sûr idiot, ce sont des mauvaises nouvelles, il faut que ce chef d’équipe les sache ! »

Le corps sans vie du messager fût renvoyé dans le lac. Il flotta jusqu’au rivage voisin.

Link était inquiet. Le messager était-il passé ? Zelda avait-elle reçu son message ? Toujours autant de questions lui hantaient l’esprit. Soudain un appel qui lui était destiné se fit entendre :

« Chef ! Venez voir vite ! »

C’était la sentinelle. Il courut de toutes ses forces puis arriva sur le rivage. Le spectacle qui s’offrait à lui était monstrueux : le cadavre du messager en sang, une flèche plantée dans le dos. Cela ne présageait vraiment rien de bon. Link vit le message, il le prit et lit. Puis convoqua son équipe. Quand toute l’équipe fut réunie, il prit la parole :

« Chers amis, j’ai de bien mauvaises nouvelles à vous annoncer : La reine d’Hyrule et le chef du conseil des sages, Rauru, ne peuvent nous envoyer des renforts, ce qui veut dire que nous sommes seuls, tout seuls …..

Les soldats se regardèrent mutuellement baissèrent les yeux.

Nous avons deux solutions qui s’offre à nous : tenter une sortie avec tout les risques qui va avec, ou bien on reste ici et on se bat jusqu’à ce que la mort se fasse ressentir ? Je vais vous demander de voter. »

Les soldats votèrent. L’unanimité pour le combat de défense sur cette base de défense. Link alors qu’ils n’avaient aucune chance de s’en sortir mais que ses hommes et lui auront la volonté et la persévérance de combattre jusqu’à la mort. Les préparations commencèrent alors. Les barbelés de réserve qui, incroyablement n’avaient pas été récupéré par l’ennemi, fût déployés devant la base. Link plaça quatre archers sur les briques du mur détruit. Le reste des hommes fut mit derrière, mais Link préparait une stratégie très dur à réaliser mais terriblement efficace : Les archers tireront jusqu’à ce que l’ennemi rejoigne la berge puis les archers prépareront des flèches pour tirer sur les bâtons de bois placés tout autour du bord, puis si l’ennemi arrive à franchir la barrière de feu, les archers tireront une nouvelle fois sur d’autres sur d’autres défense forestières. Cela le permettrait de tenir pour Link et le reste de ses hommes regroupent leurs bombes puis les envoie sur l’attaque ennemie, puis la bataille se terminera par un corps à corps. Hélas sa stratégie peux paraître très mortelle, mais deux gros risques peuvent l’empêcher complètement : la mort des archers avant la deuxième phase des bâtons et une attaque de trop d’hommes. Mais il n’avait pas le choix, heureusement pour eux, l’ennemi n’avait pas encore attaqué. Au bout de deux jours de préparations, l’équipe de sauvetage d’Hyrule était prête.

Link s’était installé dans un coin, il pensait à Zelda, à son avenir qui pourrait s’arrêter dans les jours qui viennent. Le soir était tombé. Link se leva et se dirigea vers le dortoir aménagé : il n’y avait personne.Puis soudain, surgissant de nulle part, une femme blanche lui parla :

« Link, héros du temps, retrouve ton statut et bat l’enfer

— Quel statut ? De quoi parlez-vous ??

— Link, il y a longtemps tu as refusé le noble titre de héros du temps, désormais tu dois le reprendre.

— Que voulez-vous dire ?

— Tu es devenu un rôdeur mais tu es toujours l’homme qui autrefois vaincu le seigneur du malin dans sa propre forteresse ! Tu dois ressurgir de l’ombre pour redevenir celui que tu étais.

— Ce passé est révolu, je ne suis désormais qu’un simple soldat, je…. Je refuse les fonctions de héros du temps !

— Link tu ne peux le refuser, la triforce du courage à choisi son porteur et ce ne peux être un simple soldat !

— La triforce ne m’est d’aucune utilité.

— Détrompe-toi, elle représente l’homme que tu étais jadis, le puissant guerrier, fier chevauchant son noble destrier. Ses choses peuvent encore exister.

— Les fonctions de héros du temps sont trop lourde, je ne veux pas encore être seul !

— Link, la tâche du héros du temps ne peut être partagé, c’est ton fardeau et tu dois l’assumer.

— Non ! Je refuse de reporter le titre de héros du temps !

— Ecoute moi Link, tu n’es pas déchu, tu as juste pris du recul, ton statut de héros du temps te permettront de posséder de nouveau et à jamais la lame purificatrice : Excalibur.

— Mais pourquoi ? J’ai abandonné cela, pourquoi pourrais-je reprendre la lame sacrée ?

— En reprenant tes fonctions de héros du temps, tu auras fait preuve d’un immense courage : celui d’être seul.

— Et abandonner encore ceux que j’aime ?

— Link tu vas mourir si tu ne reprends pas le titre de héros du temps.

— La mort n’est qu’un autre chemin qu’il nous faut tous prendre.

— Oui mais tu ne dois pas essayer d’accélérer le moment de ta mort. Réfléchis et si tu es décidé à reprendre tes fonctions, tu sauras ou me trouver. »

La jeune femme disparut. Link s’assit sur un lit et baissa la tête. La fonction suprême d’être le héros du temps ne lui est pas destiné et ne l’était pas il y a de cela 12 ans. Comment un jeune hylien faible comme il l’était pouvait devenir le héros suprême ? Le libérateur d’Hyrule ? Le possesseur de la lame forgée par les déesses ? Non il y a douze ans, Rauru s’était trompé : il n’était pas le héros du temps.

Chapitre 15 - Le grand retour de la puissance divine

Cela faisait une semaine que l’équipe de sauvetage était encerclée par l’ennemi. Link ne savait pas quoi faire. Redevenir le héros du temps leur apporterait la victoire mais il serait de nouveau seul. Le peuple ne comptera plus sur l’armée mais sur lui. Alors il se leva de son lit et sortit du dortoir. Il avait pris sa décision : ses hommes et lui tiendront jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il alla dehors et respira l’air du lac ; ses narines le chatouillaient, il sentait bien mais savait que ça n’allait pas durer.

Zelda regardait ses mains. Elle essayait de se mettre à la place de Link, ce qu’il ressentait à ce moment là. Mais une idée lui traversa l’esprit : la forteresse Gerudo est mal gardée, ils pourraient lancer une attaque pour pouvoir enfin demander des renforts à la contrée de Labrynna. Selon l’alliance des quatre royaumes, si une contrée est en difficulté, les autre doivent l’aider militairement. Le passage de Termina vers Hyrule se situant dans les bois perdus, il était impossible à cette contrée d’envoyer des renforts. Le royaume d’Holodrum se trouvant loin derrière le mont du péril, là non plus il était impossible pour eux d’aider Hyrule. Restait Labrynna. Cette contrée se trouvait loin à l’est du temple de l’esprit. Comme la forteresse Gerudo était mal gardée, l’armée d’Hyrule pourrait s’en saisir et ainsi recevoir l’aide qu’il demandait et peut-être aider Link, si lui et son équipe résistait bien sûr.Et puis le moral des troupes était au plus bas , alors une victoire pourrait le leurs remonter . Zelda convoqua le conseil. Une vingtaine de minutes plus tard, elle entra dans la vaste salle ou l’attendait déjà tous les sages. Elle prit alors la parole :

« Chers sages j’ai une idée à vous proposer : la forteresse Gerudo est mal gardée, si nous tentons un assaut, les gerudos ne tiendront pas longtemps et ainsi les renforts venant de Labrynna pourront nous venir en aide. Qu’en pensez-vous ?

Rauru lui répondit

— Majesté, je pense que c’est une excellente idée.

Mais à son tour Impa prit la parole :

— Ganondorf n’abandonnerai pas à la légère ses défenses extérieures, il s’y trame quelque chose et nous devrions nous en méfier.

— Tu as peut-être raison Impa, mais nous allons voter.

Et les sages votèrent. L’unanimité moins Impa pour l’assaut contre la forteresse. Zelda murmura alors après un sourire satisfait :

— Link nous arrivons tiens bon. »

Link se promenait autour de l’étang, perdu dans ses pensées, quand soudain un jeune garçon de quinze ans assis au bord de l’eau l’appela :

« Chef, nous n’allons pas mourir, hein?

Link baissa un instant les yeux. Pourquoi ce jeune garçon s’était-il engagé dans cette mission ? Peut-être parce qu’il y croyait. Lui, ce futur homme, autrefois si noble et si fier, n’était maintenant plus qu’un soldat qui avait connu les douleurs de la guerre. Ce jeune garçon, avait cru qu’il y aurait de l’espoir, il pensait qu’Hyrule pouvait vaincre l’armée ténébreuse. Ses yeux bleus et ceux de Link se regardèrent. Enfin Link prit la parole :

— Jeune homme, tu as eu beaucoup de courage de t’engager avec nous et je vais te répondre sincèrement : Non nous n’allons pas mourir, un héros viendra tous nous sauver.

— Et ce héros, c’est vous ?

Link prit un air stupéfait. Il avait dit ça au jeune garçon pour lui redonner confiance, quand il avait dit ça il hésitait, pourquoi serait-il le héros ? Il avait refusé ses fonctions et ne voulait plus être seul. La peur que le héros du temps ne devait jamais connaître, monta dans sa gorge. Pour la première fois, il avait peur, mais pas la peur de mourir mais la peur d’être dans la solitude constante et qu’Hyrule ne fasse confiance qu’à lui. Mais il répondit sur un ton d’angoisse :

— Oui jeune homme, ce héros c’est moi et je vous aiderai à vaincre le malin ».

Alors le garçon sourit et regarda le ciel, il était bleu. Link s’éloigna, sa décision était finalement définitive, plus rien ne la changera. Link avait préparé sa sortie, il avait confier le poste de chef à Viscen, l’ancien chef des gardes de Termina qui fut transféré à cause d’une trop grosse erreur pour qu’elle ne soit pardonné. La nuit était tombée, Link sortit du stand de pêche et nagea jusqu’à la berge. Il passa le premier poste avancé en rencontrant une première difficulté : le chef hache-viande était en train de discuter avec un moblin. Heureusement il passa. Le deuxième, malgré la barrière, fût franchi sans difficulté. Il arriva au troisième, hélas trois stalfoss discutaient. Il se cacha derrière un buisson. Mais une branche craqua sous ses pieds : les stalfoss, alertés, fouillèrent vers le coin ou le bruit s’était fait entendre. Heureusement, Link avait pris l’initiative de courir derrière le troisième avant-poste pendant que les stalfoss le cherchait. Il était passé.

La pluie tombait à grosse gouttes, mais Link continuait de courir en direction du château. Mais il oublié un petit détail : si on le reconnaissait, on lui reprocherait d’avoir abandonné son poste. Alors il releva son capuchon et rentra. La pluie continuait de tomber, mais il alla sans détourner son regard sur quoi que ce soit, au temple du temps. Le lieu sacré ou autrefois il avait découvert qu’un destin héroïque l’attendait. Il avança prudemment la lame de l’épée tournée le bas. Il observa ce lieu ou il était devenu le sauveur d’un royaume déchu. La porte menant à la lame sacrée était ouverte : il y pénétra, un flot de lumière jailli alors sur l’épée et sur Link. Cette épée, il ne pouvait l’abandonner : elle faisait partie de lui. Soudain alors que Link hésitait une nouvelle fois, une voix douce et rassurante se fit entendre :

« Bienvenue héros, je vois que tu t’es décidé….

— Mais qui êtes-vous ?

— Je suis l’omniscience, la présence divine, mais ce n’est pas le problème. Link, tu as encore le choix, décide toi tu peux abandonner définitivement le titre de héros du temps, ou alors le reprendre et sauver ton équipe.

— Mais cette épée m’était vraiment destiné ?

— Si tu as pus la retirer c’est que l’épée a reconnu ton courage et ta force et ta sagesse.

— Je …. Je ne sais pas….

— Link je te l’ai dit, choisis. »

Link regarda la lame scintillante bercée de lumière. Il fit un pas en avant, puis deux, il était maintenant devant Excalibur. Il posa ses deux mains sur la garde. Toute sa vie défila alors devant ses yeux, il pouvait enfin choisir. Quand il était jeune, il a été entraîné dans la 1ere guerre du sceau. Il avait été puissant, mais avait-il recherché la puissance comme l’avait fait Ganondorf ? Non, il était juste venu aider. S’il retirait l’épée, il ne pourrait plus goûter au plaisir, ni à l’amour. Alors il ferma les yeux et imagina une dernière fois le visage de Zelda, puis il retira l’épée divine. Il poussa un cri. La puissance divine avait rejoint son corps et son âme. Il flotta quelques instants au dessus du sol puis redescendit. Une fois redescendu, il prit son ancienne épée et la balança derrière lui, il abandonnait son passé. Il enleva violemment son manteau brun : sa tunique verte usée par le temps, resplendissait de lumière, il n’avait plus son bonnet ainsi on pouvait voir ses cheveux blonds ébouriffés. Il brandit Excalibur aussi haut qu’il le pouvait. Désormais, le rôdeur n’était plus ; il avait fait place au héros du temps….

Chapitre 16 - La bataille du désert

Rauru était en train de parler avec le général de l’état-major. Normalement, une armée de 800 hommes devrait partir à la forteresse Gerudo. Cinq catapultes avaient été prévues pour les aider. Tout était en ordre, l’armée pouvait partir conquérir au combat leur première victoire. Le pont-levis s’abaissa et les pas lourds des soldats tonnèrent sur le passage désormais ouvert. Zelda prononça quelques mots :

« J’espère que les craintes d’Impa ne seront pas fondées…. »

Au bout d’une journée de marche, l’armée et ses machines de guerre épuisées, arrivèrent à l’entrée de la vallée Gerudo. Une armée composée d’Hyliens de la garde royale d’Hyrule prêt au combat, l’espoir se voyait dans leurs yeux, elle était commandée par Darlaro. Guerrier déjà assez vieux, il avait son armure royale grise argentée recouverte par un long manteau brun au signe de la triforce. Des cheveux blancs se distinguaient de sa chevelure noire. Une barbe encore noir ornait son visage imposant. Ses yeux verts fixaient le sommet de la vallée où était la forteresse. Les soldats montaient assez facilement la grande colline mais ce n’était pas le cas des machines. Cela donnait un avantage à l’ennemi mais s’ils arrivaient à les monter jusqu’en haut, la victoire ne serait on ne peux plus proche. Soudain une flèche surgit de nulle part et transperça l’abdomen d’un soldat qui hurla de douleur et tomba dans le fleuve qui se trouvait en dessous d’eux.

« En formation de défense !! Boucliers en avant ! Hurla Darlaro. »

Hélas les soldats étaient bien protégés mais les catapultes pouvaient à tout moment être soit enflammé, si l’ennemi utilisait des projectiles de feu, ou bien tomber dans le fleuve. Les soldats avaient ralentis leur marche mais continuaient d’avancer. Finalement plus d’autres flèches ne partirent vers eux et ils purent atteindre le sommet. La forteresse se trouvait devant eux : bien plus imposante que la dernière guerre du sceau et bien plus fortifiée. Mais, une volée de flèches vint se fracasser sur les boucliers des Hyliens. La bataille commença vraiment. Les catapultes furent placées en formation d’attaque et, sous l’ordre de Darlaro, tirèrent des pierres gigantesques. La volée de pierres était logiquement plus meurtrière que la précédente volée de flèches. Une tour s’écroula en emportant avec elle , deux gerudos qui tombèrent sur le sol, morts. Mais une se releva péniblement et la dernière chose qu’elle vit fut Darlaro l’épée brandit prêt à lui trancher la tête. La formation de défense fut abandonnée par les Hyliens qui coururent pour entrer par la porte de la forteresse détruite par une volée des catapultes. L’objectif était simple : les catapultes devaient tirer jusqu’à ce que un soldat brandisse leur drapeau sur le sommet du donjon. Dans les couloirs sombres de la forteresse, les épées et les sabres s’entrechoquèrent. Des embuscades Gerudo se faisaient à chaque entrée de couloir. Les soldats avançaient prudemment. Un jeune , d’une vingtaine d’années qui faisait ici ses premiers pas sur le terrain fut égorgé violemment par une gerudo qui lui était tombé dans le dos. Pourtant malgré les pertes, les Hyliens progressaient, doucement mais bien.

Dans la vaste salle du trône de la forteresse, Noobaru , fille comme vous le savez de Nabooru, avait le dos tourné et regardait le siège d’or qui était réservé au roi. Pourquoi avait-elle accepté d’aider Ganondorf plutôt que de rejoindre l’armée d’Hyrule aux côtés de sa mère ? La peur de mourir certainement. Alors qu’elle pensait à cela, une gerudo emmitouflée dans sa cape entra brusquement :

« Chef, la forteresse est attaquée, devons nous enclencher le plan tréta ?

Le plan tréta. La nouvelle création de Ganondorf. Un plan qui pouvait détruire entièrement Hyrule. Il n’était pas trop tard, si elle ne donnait pas l’ordre d’enclencher le plan tréta, Hyrule aurai une chance contre le seigneur du malin. Mais sa peur de mourir fut plus forte :

— Enclencher immédiatement le plan tréta.

— Bien Chef »

Et la guerrière repartit. Qu’avait-elle fait ? Hyrule ne pourrait pas se relever. Mais il était trop tard. L’armée qui attaquait la forteresse serait déchiquetée.

Chapitre 17 - Le plan tréta

L’assaut durait, la fin était encore loin et les soldats le savaient, mais des deux côtés la fatigue se faisait ressentir. Des pierres qui voltigeaient, des cris de douleurs et de rages, chaque soldat entendait ça depuis des heures. Mais le ciel s’obscurcit, et la pluie commença à tomber. La pluie ? Dans un désert ? Comment était-ce possible ? Souvent quand quelque chose de bizarre se produisait, une chose horrible devait se passer. Mais les assaillants continuaient de progresser dans l’immense forteresse. Soudain alors que la victoire était proche, des pas lourds se firent entendre. Des pas à déclencher un séisme. Chacun s’arrêta de combattre et écouta les pas. Un soldat qui venait de tuer une gerudo, tendait l’oreille. Ce bruit, il ne l’avait jamais entendu. Qu’était-ce ? Soudain derrière lui, une épée transperça le vent et lui fendit la nuque. Il tomba au sol, mort.

Darlaro avait peur. Il trépignait d’impatience. Mais les pas se firent de plus en plus proches, jusqu’à ce qu’une ombre sortit de l’entrée de la forteresse suivit rapidement de neuf autres. Darlaro tenta de les dévisager mais il n’y parvint pas. L’ombre qui se trouvait devant brandit une chose ronde. L’orage se déclencha et pendant un éclair, Darlaro pus enfin les apercevoir. L’ombre n’était autre qu’un darknut mais c’était un darknut bien différent de ceux qu’il connaissait. Celui là portait une armure toute noire et son casque, imposant, ne figurait dans aucune archives de l’armée. La chose ronde que brandissait le darknut noir était une tête ! Darlaro reconnut les traits d’un de ses hommes. Il eut un air stupéfait. Dans les deux cents hommes qui étaient rentré dans la forteresse, aucun n’avait survécu. Comment une troupe entière de soldats avait pus être décimée par dix darknuts ? Bon d’accord les darknuts étaient de redoutables combattants mais dix contre deux cents ! Pourtant c’était la réalité et les monstres qui avaient fait ce massacre se trouvaient là devant la forteresse. Le premier darknut noir envoya au loin, la tête du soldat juste devant Darlaro. Puis les dix darknuts ne prononcèrent aucune parole et avancèrent lentement.

« Tirez !!! Ordonna Darlaro à ses archers.

Mais les flèches pourtant nombreuses, ricochèrent sur l’armure des darknuts.

Mais en quel alliage sont fait leurs armures ???? »

Les darknuts avançaient de plus en plus vite. Des démons ! Des démons surgis de l’enfer. Puis les darknuts courrèrent. Les 400 soldats restants d’Hyrule foncèrent avec courage et volonté vers leur ennemi. Comment dix hommes avaient pus en tuer deux cents ????

Les deux forces se rencontrèrent finalement. Les darknuts tuaient par dizaines et dizaines. Finalement la victoire qui était si proche, était désormais tombée au fond du gouffre. Non ! Darlaro devait gagner et il le ferait. Il ordonna à ses hommes de se retirer et une catapulte tira sur un darknut : il fut touché de plein fouet, il tomba au sol. Darlaro se sentit soulager, il y avait un moyen de détruire ses monstres. Mais le darknut se releva doucement et repartit combattre. Les soldats d’Hyrule repartirent à l’assaut sous les yeux étonnés de Darlaro. Le moral du grand général, pourtant indissociable, chuta. La victoire avait été si proche ! Le seigneur du malin était beaucoup trop fort pour être terrassé par des forces humaines. Seul une déesse pouvait le tuer. Darlaro sortit son épée, planta la lame dans le sol, puis joint ses mains sur la garde et baissa la tête. Il pria, il pria les déesses de leurs envoyer un miracle….

Chapitre 18 - Le dénouement d’une bataille

Cela faisait maintenant deux semaines que l’équipe de sauvetage Hylienne était coincée au stand de pêche du lac Hylia. Viscen, le chef temporaire en l’absence de Link était désormais convaincu que l’ennemi qui était en position sur le lac, ne voulait pas tenter un assaut physique mais bien mental : un blocus. Les précédents défenseurs avaient mangés tous les poissons et les vivres emmenés par les soldats ne devaient tenir que trois jours. L’eau ne manquait pas mais la nourriture avait été engloutie au bout de la première semaine. L’esprit guerrier de l’ancien chef des gardes de Bourg-Clocher se réveilla et incita Viscen à tenter une sortie. Mais il avait reçu des ordres : attendre le retour de leur chef. Hélas les soldats ressemblaient plus à des cadavres qu’à des hommes, et si les stalfoss attaquent, ils ne pourront jamais se battre convenablement. Viscen se baladait autour de l’étang, il voyait la misère, la peur et la fatigue sur les visages de ses pauvres hommes partit pour délivrer une troupe morte à leur arrivée. Tout ce qu’ils avaient fait n’avait servi à rien et avait même entraîné la mort d’un messager. Si Link devait revenir, il les trouverait certainement mort, soit tués, soit morts de faim. Viscen n’avait aucune idée de ce qu’était allé faire Link, mais le connaissant ça devait être vraiment important pour abandonner une troupe de soldats en péril. Pourtant il gardait confiance, il savait que Link allait revenir. La pluie qui tombe depuis hier n’annonçait rien de bon, certainement une bataille qui se déroule en ce moment même….

Jamais, oh grand jamais Darlaro n’avait vu un tel massacre. Dix soldats contre 400, la minorité était en train de l’emporter. Les soldats volèrent au dessus des catapultes pour tomber dans le gouffre. Des cris de peur venant des soldats en train de tomber s’élevèrent pour glacer le sang des survivants. Leur nombre diminuait de plus en plus, mais Darlaro continuait d’espérer une aide des déesses. Soudain un éclair rugit et instinctivement Darlaro tourna la tête vers l’entrée de la forteresse et il aperçut un homme tenant une épée.

« Voici l’aide des déesses, dit-il en soufflant un grand coup »

Chacun se retourna vers cet homme qui avançait lentement, toujours l’épée à la main. Les darknuts abandonnèrent leur lutte contre les soldats et courrèrent vers l’homme.L’homme continuait d’avancer lentement. Alors les darknuts arrivèrent au niveau de leur nouvel ennemi. Le premier des dix donna un violent coup d’épée vertical que l’homme para sans difficulté, et avec une force incroyable il retint l’épée du darknut et enfonca la sienne dans le ventre du guerrier désormais incapable d’esquisser le moindre mouvement. L’homme le jeta dans le gouffre. Les autres se sentant humiliés se jetèrent tous sur lui. Et avec une aisance et une force incroyable, l’homme para et tua.

« Comment cet homme peut-il les tuer alors que nous avions rien pu faire ? Se demanda Darlaro »

Les autres soldats d’Hyrule assistèrent à la bataille pratiquement horrifiés. Cet homme était puissant et pratiquement invincible. Aucun darknut ne survit à ce massacre. Alors l’homme repartit et les soldats Hyliens purent continuer leur avancée dans la forteresse. Darlaro put arpercevoir la couleur de la tunique de ce guerrier invincible : un vert foncé flamboyant……….

Chapitre 19 - Un assaut majeur

Les soldats Hyliens avaient pratiquement tués toutes les gerudos restantes dans la forteresse. Darlaro pénétra en vainqueur et alla jusqu’à la salle du trône. Un corps de femme gisait, la gorge ouverte : c’était Noobaru. Darlaro fixa un instant les yeux verts émeraudes de la fille, avant d’ordonner à ses hommes de brûler tous les cadavres. Il eut un sourire satisfait : grâce à cet étrange homme, il avait pu remporter leur première victoire. Maintenant qu’ils avaient fait le plus dur, ils allaient fortifier la forteresse et demander de l’aide à la contrée lointaine de Labrynna.

L’équipe n’en pouvait plus. Deux semaines pratiquement sans manger, c’est horrible. Viscen savait, grâce à son expérience que l’assaut ennemi ne tardera pas. Il prépara ses hommes au combat. Il alla près de l’entrée pour observer l’ennemi : Ils s’agitaient dans tout les sens.

« Ils doivent préparer l’attaque, pensa Viscen. »

Il vit le chef hache-viande s’avancer au bord de l’eau, puis il les appela :

« Soldats, cela fait maintenant deux semaines que vous êtes bloqués dans cette maison, si vous vous rendez, vous serez traités comme des prisonniers de guerre. »

Des prisonniers, l’armée des ténèbres n’en faisait pratiquement jamais. Viscen savait ce qu’il devait faire : une flèche vint se planter dans l’estomac d’un moblin se trouvant derrière son chef. Le hache-viande avait très bien compris. Il ordonna à ses hommes d’attaquer la maison. Rapidement deux milles stalfoss et moblins montèrent sur les barques prévues pour l’attaque. Alors les archers hyliens tirèrent. Des stalfoss et des moblins furent touchés et tombèrent dans l’eau, leurs cadavres ne seraient jamais retrouvés. Mais ils réagirent très vite se protégeant avec leurs boucliers. Finalement la première barque arriva sur la terre ferme. Des stalfoss descendirent. Viscen mit alors la stratégie de Link en place : les bâtons de bois s’enflammèrent et les stalfoss brûlèrent. Ils durent se jeter dans le lac pour éteindre le feu, mais à cause de leurs lourdes armures, ils se noyèrent. Bientôt des centaines de cadavres tombèrent aux fonds des flots. Mais hélas les barques de débarquement étaient nombreuses et les soldats ténébreux purent avancer. La deuxième ligne de bois fut enflammée mais elle marcha beaucoup moins bien : l’ennemi connaissait la stratégie. Ils arrivèrent aux portes de la base défensive Hylienne. Mais les soldats n’attaquèrent pas : des catapultes furent débarqués et bientôt, le Hache-viande ordonna de tirer la première salve. Les arches tombèrent, la stratégie de Link n’avait pas prévu l’arrivée de catapultes. Alors Viscen savait que si ils restaient là, ils mourraient. Il réunit ses hommes et leurs parla :

« Soldats ! Votre heure de gloire ou votre heure de mort est arrivée ! Je ne suis pas votre vrai chef mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider à vaincre le malin ! Aimez vous Hyrule ?

— OUI !!!!!!

— Alors protégez votre bonne terre ! A mort !!!!!!!

— A MORT !!!!!! »

Le soleil éclaira la faible armée Hylienne en train de courir vers leur ennemi. La rage et la haine se lisaient sur leurs visages. Mais les moblins utilisèrent la stratégie qui avait détruit la cavalerie Hylienne lors de la bataille de la forêt : la fameuse « lances meutrières » : des lances brandit en avant permettant au lancier de se protéger pendant que ses ennemis s’empalent contre les pointes meutrtières. Viscen regarda ses ennemis avec fureur. Les lances ne serviront à rien pour arrêter la haine et le désir de vengeance. Les lanciers de l’armée ténébreuse furent tués par des cadavres qui désiraient vivre. Mais ce ne sera pas la rage et l’envie de vivre qui réussiront à vaincre le mal. L’équipe de sauvetage détruisit rapidement les catapultes. Mais très vite ils furent encerclés. C’était la fin, ils le savaient. Ils pensèrent une dernière fois à leurs femmes, enfants et familles. Viscen ferma les yeux en espérant que leurs noms resteront gravés dans la mémoire de leurs descendants. Alors un clairon rugit et la déferlante de soldats se précipita vers l’équipe. Bientôt le nombre de soldats Hyliens avait diminué de moitié. Mais au sommet de la colline qui se trouvait au bord du lac, un homme apparut alors. Les soldats ténébreux se retournèrent et virent l’homme qui avançait de plus en plus vite vers eux, l’épée brandit. Le hache-viande s’interposa entre ses soldats et l’homme, la hache en avant.

« Qui es-tu pour oser nous défier ? Lança le hache-viande

— Je suis ton destin. »

Après ces paroles, l’homme trancha sans difficulté la tête du hache-viande. Les soldats de l’armée ténébreuse partirent à l’attaque de l’homme. Celui-ci avança lentement et un sourire sadique apparut sur ses lèvres. Alors, aussi facilement que dans le désert, il tuait les moblins et les stalfoss se trouvant sur son chemin. Un stalfoss brandit alors son bouclier en avant, mais il fut tranché avec force, le stalfoss fut tué juste après. L’équipe de sauvetage ne savait de quel côté était l’homme, peut-être était-ce l’ennemi commun des deux camps ? Non Viscen savait qui c’était. Après la tuerie, l’homme se présenta devant Viscen. Alors les soldats reconnurent leur chef.

« Link, que s’est-il passé ? Demande Viscen.

— Je suis redevenu celui que j’étais.

— Le héros légendaire.

— Oui, mais vous avez fait preuve d’un courage immense pour tenter une sortie à trente contre deux milles.

— Merci mais ce n’est pas grâce à moi, ce sont les soldats qui ont montrés un courage extraordinaire. »

Link observa les hommes fatigués. Il en reconnut un : le jeune garçon qui l’avait poussé à redevenir le héros du temps. Il lui sourit, Link lui rendit son sourire.

« Rentrons, nous n’avons plus rien à faire ici….. »

Chapitre 20 - Un retour étonnant

Dans son immense forteresse, le seigneur du malin admirait sa brillante armée qui était en train de construire des machines de guerre. Il eut un sourire sadique. Ses récentes défaites ne sont rien comparées à ses victoires futurs. Le plan tréta qui avait littéralement échoué à cause d’un seul homme, n’était que le début de la fin. Il contrôlait la majeure partie du territoire mais pourtant, quelque chose lui manquait. La triforce de la force lui conférait de nouveaux pouvoirs, mais lui, considéré comme un tyran sadique et un incroyable stratège, se languissait de son ancien amour : la belle Val qui avait partagé ses moments d’enfance. Il l’avait tué pour s’en débarrasser, elle savait que Ganondorf voulait envahir Hyrule lors de la première guerre du sceau. Il voulait la revoir, la cajoler et l’embrasser. Comment, lui ce tyran indestructible pouvait avoir des sentiments ? Quand il avait torturé Nabooru, il n’avait eu aucun regret, alors pourquoi en pensant à Val, sa gorge se noua ? C’était décidé : il attaquerai le mont du péril pour trouver le sanctuaire des revenants. Le sanctuaire des revenants fut construit par Darunia pour retrouver sa femme morte, mais on dit que seul un détenteur de la puissance divine pouvait l’utiliser, et Ganondorf en était un. Soudain, alors qu’il était perdu dans ses songes, son chef d’état-major, Garundir, le menaçant stalfoss, l’appela :

« Monseigneur, nos forces sont prêtes pour détruire les dernières poches de résistances Goronnes.

— Bien, Je prendrai le commandement des opérations

— Monseigneur ?

— Ne posez pas de questions, cela me concerne. »

Garundir était un stalfoss recouvert d’un long manteau noir qui recouvrait son armure noire au signe de la triforce rouge : le signe du seigneur du malin. Une longue épée pendait à sa ceinture, la lame devait forcément être noire. Il avait le dos tourné à Ganondorf et il s’en alla alors en s’inclinant, laissant apercevoir ses yeux rouges qui pouvaient briser la volonté du plus héroique des guerriers.

Le lendemain, l’immense armée ténébreuse, commandée par Ganondorf commença l’ascension du mont du péril.

Les gorons se trouvant au sommet du mont du péril tremblaient de peur. Leur résistance ne tiendrait pas longtemps. En plus leur chef avait été tué la veille par les archers ténébreux. Désormais, ils étaient sans chef, sans organisation mais ils allaient lutter jusqu’au bout.

Ganondorf et son armée arrivèrent à l’entrée du village goron.

Feu !! Ordonna t-il à ses hommes chargés des catapultes.

Une longue salve partit. Les gorons se trouvant à l’intérieur entendirent les pierres qui explosèrent sur l’entrée. Alors ils se mirent en boule et roulèrent jusqu’à l’armée. Une peur atroce se lisait sur leurs visages. Mais Ganondorf avait prévu cette sortie. Les lanciers empalèrent les gorons sur leurs lances. Et c’est à cause de leurs poids qu’ils ne purent survivre. La fin était proche, des gorons sortirent du village en levant les bras. Le mont du péril était pris.

« Emmenez-les jusqu’au village, là-bas vous savez ce que vous devez faire.

— Bien monseigneur. »

Les gorons survivants regardèrent les yeux de Ganondorf. Alors ils comprirent qu’ils n’allaient pas être fait prisonnier, mais que c’était la mort qui les attendait à la forteresse.

Ganondorf était désormais seul, plus aucun soldat ne l’accompagnait. Il déposa son cheval et rentra dans le village désert. Il alla jusqu’au trône ou il fit pivoter la grande statue : il était dans le cratère. Sa résistance physique l’empêchait de brûler. Il traversa le pont et arrivé au bout, il monta sur le piédestal au signe de la triforce. La fameuse plaque téléportatrice qu’utilisait Link lors de sa quête pour le vaincre. Pourtant ce piédestal avait une autre fonction : c’était le sanctuaire des revenants. Il ferma les yeux et murmura le nom de Val. Alors un gigantesque éclair tomba du ciel pour aller frapper Ganondorf. Mais celui-ci ne sentit pratiquement rien, puis petit à petit la douleur s’intensifia. Alors il poussa un cri qui pouvait ébranler les pierres. Un corps commença à apparaître. Mais Ganondorf se transformait en cadavre. Alors il envoya une puissant boule d’énergie sur le piédestal. Il retrouva son corps et le nouveau corps prit la forme d’une femme. Une femme aux cheveux noirs, un médaillon bleu dans les cheveux.

Val, murmura Ganondorf.

La femme descendit lentement sur le sol, alors Ganondorf se releva péniblement et admira son ancienne amie. Celle-ci ouvrit les yeux et observa Ganondorf, puis prit la parole :

« Gaga ? (Surnom de Ganondorf) C’est…C’est toi ?

— Oui Val, c’est moi »

Elle se jeta dans ses bras et l’embrassa tendrement. Il aimait et était heureux. Il oublia son empire, ses actes tyranniques et pensa à ce baiser. Il ferma les yeux….

Chapitre 21 - L’aide précieuse

L’équipe de sauvetage arriva finalement au château d’Hyrule, mais les trente hommes qui étaient partis, étaient réduit à une dizaine seulement. Ils furent accueillis en héros. Les dix hommes furent émus, puis ils furent convoqués par la reine d’Hyrule, Zelda.

Link n’accompagna pas les dix hommes devant la grande sage et reine d’Hyrule. Il avait peur, le choix qu’il avait fait ne pouvait lui donner l’amour. Il prit un cheval dans l’écurie et partit en direction de la forteresse Gerudo.

Darlaro avait réussi le plus bel exploit de cette guerre, avec le sauvetage de l’équipe. Maintenant fortifiée, la forteresse était pratiquement imprenable. Mais il restait la deuxième partie du plan : envoyer un messager pour demander de l’aide aux forces de Labrynna. Il fallait trouver une personne qui pouvait traverser le désert sans problème. Mais qui serai assez fou pour tenter un aussi dangereux voyage ? Alors que Darlaro était perdu dans ses songes, un homme, le même qui avait détruit les darknuts noirs, apparut sur un destrier gris flamboyant. Il descendit de cheval et s’avança vers Darlaro. Arrivé juste devant lui, l’homme prit la parole :

« Général Darlaro, j’ai entendu dire que vous recherchiez une personne pour traverser le désert

— C’est exact, pourquoi ? Vous êtes intéressé ?

— Oui je connais le désert pratiquement comme ma poche.

— Très bien, attendez je vais noter votre nom

— Link.

Alors Darlaro lâcha son crayon qui tomba sur le sol.

— Link ? Le héros du temps ?

— Oui c’est moi.

Darlaro le fixa attentivement. Lors de la première guerre du sceau et l’avènement de Ganondorf, il était à Termina et n’avait jamais pus voir en vrai le héros légendaire qui vainquit le malin.

— Très bien Link, Vous avez désormais accès au désert. Bonne chance, tout Hyrule compte sur vous ! »

Link ne prononça aucun et ne donna aucun regard, il s’éloigna vers le désert là ou de nombreux périples devaient l’attendre. Il ne pensait plus, c’est comme si l’épée de légende décidai de ses moindres actions, et de ses souvenirs, il n’en restait rien. Il était une machine qui tuait.

Le lendemain, Link avait traversé la moitié du désert. Il regarda son plan qui lui indiquait la direction de Labrynna. Mais il fut surpris par une tempête de sable.

« Je suis perdu si je ne trouve pas un abri ! » Prononça t-il avant de courir chercher un endroit ou il pourrait se cacher.

Devant lui se trouvait une grotte qui pouvait le sauver. Il y pénétra et enleva le sable qui masquait son visage déjà trop martelé. Il enleva ses armes pour se mettre à l’aise, quand soudain, une voix se fit entendre :

« Ainsi le héros du temps s’abrite dans ma grotte.

— Qui êtes vous ? Montrez vous ! Répondit Link.

Alors la voix surgit et se matérialisa sous la forme d’un homme plutôt grand, déjà de plus grande taille que Link. Alors l’homme reprit la parole :

— Je suis une de tes connaissances ! Observe moi Link !

Link fronça des sourcils et poussa un petit cri de stupeur. L’homme qui l’avait devant lui, n’était autre que Skull Kid mais en plus grand.

— Skull Kid ? Mais que t’es t-il arrivé ?

— J’ai grandi Link, j’ai grandi.

Il était recouvert d’un long manteau bleu, et avait une dague à la main. Il la leva et la pointa sur le cou de Link qui n’eut pas le temps de réagir. Alors Skull Kid continua :

Tu m’as abandonné, j’ai dû devenir un guerrier, moi qui n’aimais pas la violence, pour survivre j’ai tué !

— J’étais obligé, je ne crois pas que tu puisses comprendre…

— Crois-tu que je suis stupide ? Tu es parti car tu ne trouvais pas ta place nulle part !

C’était vrai. Après la lutte qu’il avait mené contre le masque de Majora, il était parti pour trouver un foyer ou il pouvait vivre et grandir en compagnie de personnes qui l’aimaient. Lui qui avait découvert la guerre et ses horreurs alors qu’il n’était qu’un enfant. En fait qu’en les sages l’avaient choisi pour devenir le héros légendaire, ils n’avaient pas pensé à Link, mais juste à l’avenir d’Hyrule. C’était aussi pour ça que le héros du temps avait quitté sa terre natale sans se retourner. Puis après son voyage dans les contrées d’Holodrum ou le tout puissant général Onox le tortura, son esprit s’assombrit et il renia le titre de héros du temps, pour devenir un simple soldat. Link ferma les yeux un moment et pénétra au plus profond de son esprit pour connaître la vérité. Des mensonges, toute sa vie avait été basée sur des mensonges, jamais la vérité ne lui avait été réellement révélée, il avait dû la découvrir par lui-même. Il rouvrit ses paupières et fixa Skull kid.

— Tu as raison. J’ai quitté Termina car je n’y avais pas ma place. » répondit Link

Skull Kid baissa sa dague et soutint le regard de son ancien ami. La tempête de sable s’était calmée, le héros allait pouvoir reprendre sa longue route. Mais Skull Kid l’appela, alors que Link commençait à partir en fixant le sol :

« Non Link, en traversant le désert, tu courres à ta perte.

— Et par où veux-tu que je passe ??

— Il existe un chemin qui mène à Labrynna sans passer par les vastes sables.

— Tu connais ce chemin ?

— Oui mais donne moi une bonne raison de t’y amener ?

Link prit un air mécontent et dévisagea entièrement Skull kid. C’était en lui que Link avait désormais le plus confiance.

— Au nom de notre amitié, Skull Kid.

Une larme coula de la joue de l’enfant abandonné. Mais il se ressaisit très vite et répondit :

— Soit, je t’emmènerai par delà le chemin obscur. »

Link sourit et suivit Skull Kid qui commençait à emprunter le passage qui se trouvait derrière lui.

Au bout d’une journée de marche fatigante sans dire un mot, Link regarda tout autour de lui et posa sa main sur l’épaule de Skull Kid qui se retourna aussitôt.

« Méfions nous, nous ne sommes pas seuls….

Skull Kid regarde à son tour autour de lui et fronça des sourcils.

— Continuons prudemment….. »

Enfin, au bout d’un jour et demi de marche dans un tunnel horriblement sombre, La lumière du jour se fit voir. Link ne pus s’empêcher de frotter ses yeux. Il regarda finalement Skull Kid et prit la parole :

« Merci…… Mon ami

— Je…. Je suis fier d’avoir été le meilleur ami que je n’ai jamais eu ».

Mais alors que les deux amis continuaient tranquillement, une dizaine de moblins archers sortirent de la montagne. Link sortit Excalibur alors que Skull Kid murmura ses phrases :

« Je suis désolé Link, je n’avais pas le choix…

— Comment ? Tu m’as trompé ? Alors tout ce que nous avons vécu ensemble, tu l’oublies ?

— Nous avons rien vécu ensemble car tu es parti ! Tu es parti quand j’avais le plus besoin de toi ! »

Skull Kid n’eut pas le temps de rajouter quelque chose, une dizaine de flèches partirent s’abattre sur le héros du temps. Mais heureusement, ce dernier avec une précision déconcertante, para les flèches avec la lame de son épée. Furieux, il courut à toute vitesse vers les archers et sauta sur le pan de la montagne. Mais une incroyable puissance le renvoya vers Skull Kid qui l’aida à se relever, mais Link repoussa son bras.

« Une seule autre puissance peut rivaliser avec Excalibur et cette puissance c’est…. »

Comme le pensait Link, un homme roux et barbu sortit du pan de la montagne. Ganondorf, le seigneur du malin, grand roi ténébreux, s’avança devant ses archers et regarda Link. Mais à son bras se trouvait une femme, belle, très belle qui semblait pleine de vie mais qui avait dans ses yeux la peur.

« Ganondorf….. Murmura Link

— Ainsi, après quatre ans de désertion, le héros du temps est de retour, je te présente Val, ma fiancée.

Val ne dit rien, mais observa Link avec des yeux d’une grande sentimentalité. C’était donc lui, le héros qui avait vaincu Ganondorf. Mais quel camp choisir ? Le même choix avait été soumis à Noobaru et il s’était soldé par sa mort. Val ne voulait pas mourir…. De nouveau. Alors Ganondorf se retourna et murmura un ordre à ses moblins. Il rentra dans le pan de la montagne et Link le perdit de vue. Les dix archers tirèrent en même temps. Mais Link ne pouvait pas se protéger, Excalibur lui avait échappée. C’était fini, il allait mourir. Il ferma les yeux et serra les dents. Les flèches se plantèrent bien dans un corps, mais pas dans le sien : Skull Kid s’était interposé et avait reçu toutes les flèches dans l’abdomen. Link se releva aussitôt et vit le corps horrible de Skull Kid. L’enfant des bois tomba au sol et regarda le ciel. Link se pencha à ses côtés, mais aucune larme ne vint couler de sa joue. Il s’efforçait de faire jaillir une goutte d’eau mais sans succès. Alors de douleur et de rage, il saisit l’épée de légende et partit au combat. Jamais les moblins ne devaient en réchapper.

Link rangea son arme et alla prendre des nouvelles de son ami. Skull Kid était mort, il était trop tard. Alors Link lui parla quand même :

« Merci mon ami, ton geste ne restera pas sans victoire…. »

Il se releva et observa la ville qui se trouvait à sa droite : le bourg de Labrynna. Grâce à Skull Kid, il était parvenu à son but….

Chapitre 22 - le combat pour la liberté

Link était épuisé mais il arrivait aux portes du bourg. De nombreux chariots et chevaux rentraient dans la cité.

« Mais que se passe t-il donc ? » Se demanda Link

Il s’approcha et suivit la longue file qui se réfugiait à toute vitesse dans la cité. Link rentra alors dans la vaste ville qui possédait les moyens de défense les plus importants de tout les pays des quatre alliances. Link se faufila en essayant de ne pas se faire voir : il tentait de rejoindre le château impérial. Au bout de quelques heures de marche à se faufiler à travers la foule, il avait rejoint l’immense porte en fer qui gardait le château. Alors il prit la parole :

« Gardes du château impérial ! Je viens d’Hyrule et je demande une audience au grand roi de Labrynna !

Alors un homme, semblant déjà assez vieux surgit sur les remparts. Il portait l’armure impériale de Labrynna, avait ses cheveux noirs mais on voyait déjà des cheveux blancs.Il regarda Link d’une façon très sombre, à faire palir de peur. Mais Link soutint son regard , attendant. Puis enfin l’homme lui répondit :

— Je suis navré, guerrier, mais le roi ne reçoit plus personne

— Mais il s’agit d’une demande de la plus haute importance !

— Je ne veux pas le savoir ! Le roi ne reçoit plus personne. »

Alors il se retourna et partit. Link poussa un juron et trouva une auberge ou passer la nuit.

Le soir venu, il descendit discrètement de sa chambre et partit en direction du château. Son objectif était de s’infiltrer à l’intérieur du château et de voir le roi.

« Comme à la forteresse ! » Pensa Link.

Il escalada les murailles et sauta derrière en essayant de faire le moins de bruit possible. Une dizaine de gardes se trouvait dans la cour en patrouillant d’un pas ferme. Link attendit qu’ils s’éloignent pour s’engouffrer à l’intérieur des douves. Link savait qu’un passage dans les douves menait à l’intérieur des cuisines du château. Il avança péniblement dans l’eau glaciale mais il progressait. Enfin, il atteignit une meurtrière qui était agrandi, certainement lors de la première guerre du sceau. Il y rentra : comme prévu, il se trouvait désormais dans les cuisines du palais. Heureusement et incroyablement, il n’y avait personne. Il put continuer son chemin dans les vastes couloirs du palais. Mais pourquoi n’y avait-il aucun gardes ni personnes de la cour ? Link ne savait pas et il décida se méfier. Finalement il arriva devant la porte d’or qui mène à la salle du trône. Instinctivement il regarda par le trou de la serrure. Le roi gisait sur le trône, autour de lui ce trouvait ses soldats. Voilà pourquoi il n’y avait personne dans les couloirs : ils étaient tous là. Alors brusquement, Link poussa violemment la porte. Tous les regards se tournèrent vers lui , mais pas celui du roi. Link reconnut l’homme qui se trouvait sur les remparts ce matin et qui l’avait repoussé.

« Lui ???? Lança le garde

— Je vous ai dit que j’avais besoin de voir le roi , c’est très urgent

— Le roi ne peut vous voir, regardez par vous-même ! »

Link fit quelques pas en avant et regarda minutieusement le seigneur. Son visage était blanc comme la neige du Pic des neiges, ses mains étaient couvertes de rides et ses yeux étaient devenus rouges comme le sang. Alors les gardes prirent peur et reculèrent tous d’un pas. Le roi se leva et d’une voix rocailleuse, prit la parole :

« Pauvres mortels, votre temps est compté ! »

Le roi se mit à vibrer dans tous les sens et une ombre noire sortit de sa bouche. Link, par réflexe, sortit l’épée de légende. Il regarda tout autour de lui et aperçu, stupéfait que les gardes étaient pétrifiés et ne bougeaient pas un cil : ils étaient comme paralysés.

« Que leur avez-vous fait ???? Hurla Link

— Mais rien, nous avons basculé dans un autre temps, le pays des ombres et des morts, répondit calmement l’ombre. »

Alors l’ombre se matérialisa sous la forme d’un chevalier à l’armure sombre, semblable à celle des darknuts noirs. Une grande hache, pratiquement aussi grande que Link lui apparut dans la main droite. Le chevalier sombre fit quelques pas qui firent résonner le sol.

« Ainsi vous avez fait basculer le roi du château impérial dans l’ombre et le désespoir, lança le héros du temps.

— Tu vas périr, dans ce monde… Ou dans l’autre….. Lui répondit le chevalier »

Désormais Link était à sa portée. Il lança sa hache à une vitesse foudroyante. Heureusement, Link se baissa et esquiva le coup, mais il avait senti l’air qu’avait embrasé l’arme. Il savait que si il n’avait pas évité cette attaque, il aurait certainement perdu sa tête à l’heure qu’il était. Il esquiva un nouveau coup de hache en roulant sur le sol. Il fixait son adversaire dans ses yeux rouges sang tout en gardant un œil sur l’arme terrifiante.

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Zelda TP, il va être...

vraiment excellent !
sans plus...
moins bien qu'OoT.
bien mieux qu'OoT !
archi nul.
dur de l'attendre aussi longtemps.
dans ma GC dès sa sortie.
offert à ZE par les membres du forum.
temps que je sache ce que c'est.
mais pour l'instant il n'est pas.
Lol u jelly retrofag?

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