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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 8 – RyaonLa maison de Calire se trouvait entourée d’une forêt. Zelda s’en appercevait quand il quittait la maison pour la première fois. Marcher ne lui avait jamais semblé si difficile. Elle dut s’appuyer sur Calire, sinon elle n’aurait pas pu se tenir debout. Vite la reine était fatiguée. — C’est normal, avait-dit le médecin, la blessure a laissé des traces, mais vous allez vous reprendre vite. N’oubliez pas que vous n’êtes pas encore complétement guérit. Zelda hochait la tête. Mais elle ne s’y intéressait pas pour le moment. Elle réclama une place pour s’asseoir. — Venez, pas loin se trouve un rocher où je m’assoiais souvent dans le temps…pour écouter mon ami jouer… la dernière partie de la phrase n’était qu’un murmure. Donc Zelda pourrait enfin voir à quoi ressemblait cet homme qui jouait tant monotonement. Pas loin… non en effet, pour quelqu’un qui marchait normalement la route ne prenait moins qu’une minute. Mais pour Zelda dont les pieds semblaient avoir oublié leur fonction c’était une marche d’au moins cinq minutes. Cela viendra, avait dit le médecin et Zelda l’ésperait bien. Enfin, cela parrut une éternité pour Zelda, elle voyait apparaître une silhouette derrière un arbre qui jouait du violon. Bientôt ils avaient atteignit le rocher désigné par Calire. Ce n’était pas la chose la plus confortable du monde, mais cela accomplissait sa tâche d’aider la reine à se reposer pour confronter après, le chemin de retour. Après s’être assise avec l’aide du médecin, elle contempla son ami de plus près. L’homme ne bougeait pas. Rien que ses mains qui jouait l’instruments étaient en action. Des longs cheveux blonds en queue de cheval lui tombait aux dos, et deux mèches encadraient son visage, et encore deux plus petites son front. Il jouait les yeux fermés. Son habits se constituait d’une veste bordeaux en satin en dessous laquel il portait une habit, d’un rose tellement clair qu’on dirait du blanc, et avec un col relevé. Au dessus de son pantalon noir, il avait mit des bottes en cuir, noirs également. Son visage était fin, mais pas aussi fin que celui de Calire. L’homme était beau sans aucun doute, mais il dégageait quelque chose de soi qui le rendait tellement…inhumain. Ryaon ouvrit les yeux, et un frisson parcourut la reine, suivit d’un prochain. Il avait les yeux bleus gris, rien d’extraordinaire en soit, si seulement ils n’étaient pas tellement vide, tellement dépourvus de sentiments. La reine n’avait même pas besoin d’avoir la confirmation de Calire, elle savait que cet homme était incapable de sentir la moindre émotion. Cet homme n’était rien qu’un corps dans lequel était prisonnier son âme, sans avoir le moindre droit d’ordonner le moindre geste à ce coprs, la moindre pensée au cerveau. Cet homme avait peut-être le cœur qui bat, mais en fond, il était déjà mort… Zelda comprenait maintenant Calire. Elle déduisait de ses paroles que cet homme ne devait pas toujours avoir été ainsi. La profonde tristesse de Calire en disait assez également. Mais comment un humain devenait-il privé de ses sentiments ? — Elle va mieux ? demanda Ryaon. Aucune inquiétude ou autre émotion ne se dégageait de sa voix. Elle avait l’impression que c’était comme un rituel, un coutûme qu’il avait toujours fait et qu’il continuait toujours, sans la moindre pensée un peu sentimentale derrière. L’homme la fixait. Il devait avoir vingt-huit an, peut-être trente. Après quelques instants il regardait Calire. — Oui, elle va mieux, sans doute pourrait-elle repartir dans une semaine ou deux, répondit le médecin et évitait le regard de son ami. — Tant mieux, dit Ryaon, puis il repris ses chansons monotnes. Mêmes les oiseaux avaient peur. Ils se tenaient sur les branches des arbres, proches des autres. À Zelda aussi cet homme donnait la cher de poule. Mais pourtant… elle avait envie d’écouter et de le voir jouer encore et encore… Calire le sentait. — C’est étrange comment ce qui fait peur attire les êtres vivants, murmura-t-il, moi, je regrette, à chaque fois je le vois, je regrette, je reclame ce Ryaon qui autrefois était tellement vivant… Mais depuis des années il ne m’est pas revenu… Calire se taisait et fixait son regard sur Ryaon. Zelda aussi le fit. Et quand elle se retourna de nouveau vers le médecin, ce dernier avait disparut. Zelda était surprise. — Il reviendra vous chercher quand vous avez repris assez de force pour retourner, expliqua Ryaon avec sa voix monotone. — Oui sans doute, murmura-t-elle en frottant ses bras. Ryaon la regarda, puis il posait une question : — Connaissez-vous Venon ? La reine s’arrêta net et regardait Ryaon d’un air perplexe. — Venon ? Ou voulez-vous dire Ganon ? demanda la reine, parce qu’un Venon elle ne connaissait pas. Ryaon fixait la reine. — Non rien… murmura-t-il et il ne la regardait plus. Zelda restait perplexe. Tout de même dans quel endroit étrange elle avait attérit ! |
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