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Chapitre 53 – L’épée de légende

Tap, tap, tap,… les pas de Link retentirent des murs du tunnel obscur. Après avoir pénétré entièrement dans le chemin, la porte s’était renfermée. Le héros du temps avait sortit le Vent de Farore afin d’éclaircir au moins un peu le chemin. Quoique cela n’aurait pas fait grande différence… Mais dans ce monde obscur, Link se sentait mieux avec une quiconque source de lumière, aussi petite soit-elle.

Mais finalement il arrivait dans une grande salle circulaire, qui lui appela directement celle de la citadelle du temps. Il y avait un piédestal sur lequel se trouvait un socle dans lequel reposait l’épée de légende. La pièce était remplie d’une lueur jaunâtre comme partout dans cet Hyrule. Mais bizarrement, bien qu’il n’y avait aucune fenêtre, Link distinguait clairement les contours des choses.

Avec des grands pas, il se précipita vers l’épée légendaire. Il voulait la tirer hors du socle.

— Hé ho, on ne me touche pas !

Effrayé Link sursauta, trébucha en arrière et attérit violement sur son derrière.

— Même si tu es le héros du temps, un peu de respect, non mais !

Le regard de Link observait l’épée de légende. Non…impossible.

— Banane ! Qui veux-tu que ce soit d’autre à te faire la morale ? Le mur ?

Le jeune homme resta bouche pas. Puis il secoua la tête. Une épée qui parle ?! Oui bon, c’était l’épée de légende…mais quand même !

— On ne peut pas vraiment dire « parler ». Je ne fais que transmettre mes pensées dans ta tête.

Chouhette…une épée qui pense…

— C’est vrai que, dans ton temps, je ne parle plus…, remarqua l’épée légendaire, c’est que j’ai été utilisée souvent pour vaincre le mal, et je ne me suis pas toujours sortie sans blessure. Ce qui fait qu’on ma dû réparer, reforger à plusieurs reprises au cours des quelques milles années à suivre. Et à chaque fois, j’ai perdu un peu de mon pouvoir. Ce qui fait que je suis entièrement muette dans ton temps.

Link ne réussit que d’hocher lentement la tête, bouche bée.

— Et puis oui, c’est grâce à moi que tu as pu voyager dans le temps, donc c’est tout à fait normal que je sache aussi ce genre de chose bien qu’ils ne vont que se passer. Le passé, le présent, le futur s’enmêlent, je suis au courant de tout, jusqu’à ce que Ganondorf m’aie détruit.

En gros, Link avait à faire avec une puissante épée intelligente…absurde…pourtant cela avait l’air bien réel.

— Donc, dit Link, si j’ai bien compris tu deviens de plus en plus faible à chaque fois qu’on t’utilisait…

— Qu’on me réparait plutôt.

— Qu’on te réparait, imita Link, donc là tu as ta puissance maximale ?

— En effet, dans ce monde il n’y a pas de mal, donc on ne peux pas m’utiliser. Ce qui fait que personne n’est au courant de mon existence.

— Et tu sais m’aider à me renvoyer dans la juste époque ?

— Oui, j’en suis capable tout à fait.

Link balançait sa tête réfléchissant. Il sentit le poids de l’épée nocturne dans son fourreau, mais… il aimerait bien avoir l’épée légende…

— Mon devoir et de repousser le mal, dit l’épée, à ton époque j’ai été trop faible pour tenir face à la nouvelle force de Ganondorf ce qui fait que j’ai explosé en milles morceaux.

— Serais-tu capable de le faire avec ta puissance intacte ?

— Peut-être…peut-être pas.

Link observait l’épée de légende dans son socle. Il discutait avec une épée ! Il avait envie d’éclater de rire. Discuter avec une épée !

— C’est plutôt dégradant ton avis sur les épées, remarqua-t-elle, bon bah, tant pis, tu vas rester ici alors !

— J’ai un Hyrule à sauver tu sais ? répliqua Link, il sera détruit sans moi !

— Plutôt logique. Pas de héros, pas de chance de survie à la terre. C’était depuis toujours ainsi.

— Donc serais-tu si gentille de m’aider ?

— Mais un héros ne peut pas toujours réussir, dit l’épée en ignorant la demande de Link.

— Ce n’est pas une épée vexée qui va l’en empêcher, grommela Link.

— Mais je ne suis PAS UNE épée ! Je suis l’épée LEGENDAIRE ! Un peu de respect !

Link soupira. Quelle épée arrogante ! Il ne l’aurait jamais crue comme ça ! Déjà, il ne l’aurait pas crue capable non plus de parler.

— Bon, c’est fini les pensées dégradantes à mon sujet ? demanda l’épée.

— Il te suffit de ne pas les lire ! répliqua Link.

— Oui mais bon….

— Curieuse en plus ?

— Mais non !

Link tira une grimasse.

— Et si on revenait au sujet ? proposa-t-il.

— Bonne idée !

— Aurais-tu la gentillesse, ô sainte épée légendaire – Link prononçait les mots avec un certain sarcasme – d’aider, le pauvre petit héros perdu que je suis, de retourner dans son époque, afin de vaincre le grand méchant ?

— Tu te crois toujours si malin ?

— Ce n’est pas la question à ma réponse ! répliqua Link qui commençait lentement à s’impatienter. Au fond de soit, il se demanda qui ici, se croit malin…

— Tu as oublié de dire aussi, remarqua l’épée, que tu aimerais bien m’avoir près de toi, car je suis la relique sacré, et que ça te donneras plus de courage de m’avoir à côté de toi que l’épée nocturne. Remarque, ça la vexe bien. L’épée nocturne est bien meilleure que moi pour combattre. Surtout que le grand méchant se trouve encore loin loin.

— L’épée nocturne sait parler aussi ? demanda Link perplexe.

— Bien sûr ! Chaque chose à une âme ! Même la plus petite des pierres ! Mais ils sont trop faibles, excusez-moi, pour communiquez avec d’autres êtres. Moi-même je suis limitée au héros du temps. C’est-à-dire toi.

— Ah…, fit Link, mais qu’est-ce qui m’empêche de porter deux épée avec moi ? Et de prendre recours à ton immense puissance quand je serais face au grand méchant ?

— C’est finit ton sarcasme oui ? demanda l’épée.

Link haussa avec les épaules et avala une remarque.

— Qu’est-ce qui m’empêche, demanda-t-il encore une fois, de porter deux épées avec moi ?

— Rien, mise à part ton agilité qui va en souffrir.

— Donc logiquement, tu peux m’accompagner ?

— J’ai un monde à protéger ici, remarqua-t-elle, il ne sera pas toujours sans mal.

— Tu pourras repartir quand on a besoin de toi ici, proposa Link.

— Il me faut un scole ou ce genre de piédestal pour me déplacer dans le temps.

— Bon…, réfléchit Link, et, si tu viens quand j’ai besoin de toi ?

— Je ne sais pas quand c’est le cas, étant donné que je suis détruite.

— il y a-t-il un moyen de t’appeler dans ce cas ?

— J’n’en doute pas…

— Mais tu ne le sais pas ?

— Exact.

Link baissa la tête.

— Et donc, tu veux pas me suivre pour protéger cet Hyrule ?

— J’admire ta lucidité, remarqua l’épée, mais tu trouveras sûrement un moyen de m’appeler si tu y tiens tant. En plus l’épée nocturne te sera fidèle au cours de ta route. Suffit de ne jamais perdre l’espoir !

Le héros du temps fronçait les sourcils. Elle était bizarre cette épée…

— Bon, revenons à nos moutons…, dit-elle, pour revenir à ton époque il faut être sur le piédestral, ce que tu es déjà. Ensuite, il faut jouer le chant du temps, mais SANS me tirer du socle ! Sinon je vais voyager avec toi ! Du reste je m’en charge. Compris ?

Link hocha sagement la tête.

— Et pas me tirer du socle tu as entendu ?!

— Oui, oui…, mais tu n’es pas censée de protéger le Saint Royaume ?

Cette pensée venait subitement dans la tête du héros. Normalement l’épée aurait dû refuser directement. Car si elle quitte son socle, le passage vers le Saint Royaume s’ouvrira…

— Je le serais, mais pas encore là. Hyrule se retrouvera dans une sorte d’apocalipse après que le mal soit revenu. Les déesses vont redescendirent sur terre et réellement créer la Triforce. Ici, ce n’est qu’un symbole. Trois triangles, trois déesses. Par la suite, elles vont modifir un peu la légende, créer le Saint Royaume, enfin plutôt créer une entrée dans le Saint Royaume et me donner comme charge de la protéger. Elles n’aiment pas se souvenir de cet Hyrule si sombre, et surtout le fait qu’elles l’ont abandonné, après qu’il est devenu si sinistre. Elles n’ont plus cru aux Hyliens.

— Jusqu’à ce que quelqu’un d’entre eux laisse resurgir le mal ? devina Link

— Exact. Ensuite elles ont modifé la légende, créé la Triforce, et fait en sorte qu’une telle chose ne se réproduit plus. Donc en reduisant le pouvoir des sages, le divisant sur plus de personnes. Dans ce monde il n’y a que quatre sages.

— Je vois…, murmura Link en se mettant debout. Depuis qu’il était tombé, il n’avait pas encore fait le moindre geste de se relever.

— Je crois qu’il est temps de nous dire au revoir, remarqua-t-il, j’ai un monde à sauver.

— Comme tu veux, dit l’épée, tu es prêt ?

— Oui ! confirma Link et sortit l’ocarina du temps. Il la posa à ses lèvres et commençait à jouer le chant du temps, doucement d’une façon très mélodieuse. Il sentit comme le piédestral en dessous de lui commençait à luire. Et, comme dans son ancienne aventure, il sentit également une force invisible l’enlever du sol.

« Cela a été plaisant de te parler, héros du temps ! » entendit-il la voix de l’épée légendaire. Link souriait par la suite avant que tout devienne noir devant ses yeux.

***

Ryaon se leva brusquement de la table.

— À quel jeu jouez-vous à la fin ? s’exclama-t-il.

— La patience est la meilleure réponse, répondit l’ange déchu simplement, mais pour le moment ce don ne vous est pas tellement familier.

— Je proteste, répliqua Ryaon, je sais être patient. Mais le temps nous manque. Dans cette aventure nous ne pouvons pas être patients partout ! Ici elle nous retarde énormement !

— Qu’est-ce qui vous empêche alors de me tuer ici sur place ? demanda Seriel, votre ami connaît un secret des mondes. Il peut changer à n’importe quel moment dans une autre dimension. Tuez-moi, qu’est-ce qui vous retient ?

Après un court moment d’hésitation, Ryaon se dirigeait vers l’ange déchu.

— Ryaon non ! s’écria Vnet, ne fait pas ça ! Seriel n’a pas de mauvaise intention ! Crois-moi Ryaon ! S’il te plaît ! Ne fais pas ça !

Le guerrier s’arrêta avec un regard noir posé sur l’ange déchu

***

Quand Link reprit connaissance, il était allongé sur du sol dûr. Il se mit debout et regardait autour de soi. Vu les décors, surtout l’emblem sur les drapeaux accorchés au murs, il estimait être revenu dans le château. Maintenant, il fallait retrouver la salle du trône. Le héros du temps ne croyait pas cela très dur à faire. Il était même d’avis que c’était plutôt facile. Fallait dire que l’immense portail devant lui l’aidait beaucoup à ce faire cette opinion.

Avec ses deux mains, il poussa le portail. Par la suite, il ne savait pas sur quoi son regard était tombé en premier. Vnet qui se tenait terrifié à côté d’une table, ou bien Ryaon qui avait planté son épée dans la poitrine de l’ange déchu.

— Pourquoi ?! Ryaon ?! s’exclama Vnet, Seriel n’était pas méchant !

Rapidement, Link rejoignit ses amis.

Mais Ryaon ignorait la remarque du tailleur. Il observait l’ange déchu qui glissa par terre.

— Pourquoi ne t’es-tu pas défendu ? demanda-t-il simplement

— Je vous ai bien dit que le combat ne m’enchante point, répondit l’ange à voix basse, je suis l’ange du temps, je vois le passé, je vois le présent, je vois le futur. Je voyais l’intention de Venon, je voyais les pensées de mes frères grâce au futur. Et je les ai suivit parce que je vis aussi, un héros, l’héros du temps qui allait affronter Venon, je voulais lui aider, j’ai attendu le bon moment. Héros du temps, n’oubliez jamais que ce que vous avez vécu dans le passé peut vous être utile au présent. Héros du temps…je vois un sombre futur, je vois la mort, mais également la vie, et une nouvelle chance.

Seriel fit une pause.

— Maintenant, dit-il avec un léger sourire triste flottant sur ses lèvres, je vais rejoindre mes frères. Adieu.

L’ange déchu du temps ferma les yeux pour ne jamais les rouvrir…

Un silence gênant s’installait ensuite pour quelques instant. Car le jeune tailleur n’arrivait bientôt plus à se retenir.

— Pourquoi l’as-tu tué ? cria Vnet, pourquoi ? Il ne t’avait rien fait ! Pourquoi ne pouvais-tu pas attendre ?! Pourquoi ? On ne voulait plus tuer les anges déchus restant ! Et pourtant…. Pourquoi ?

De larmes de colère et de tristesse coulaient le long du visage de Vnet, il avait les mains fermées en poings, tout son corps tremblait. Ryaon le dévisageait d’un ai indifférent. Puis ses yeux fixaient le corps de l’ange déchu qui gisait à ses pieds.

— Ne l’as-tu pas vu ? dit il à Vnet, ne l’as-tu pas vu, son désire, son avidité de mourir ?

Il tourna sa tête vers le jeune homme.

— Tu es naïf Vnet, et tu l’as toujours été. Les trois, quatre anges qui resteront, comment crois-tu se sentent-ils, désormais rejetés par les autres anges déchus existant n’ayant pas rejoint Venon, désormais séparés de leurs frères bien aimés ? Vnet, ils se suicideraient si on les laissaient en vie. Nous avons trop tué de leurs frères pour qu’ils voient encore une raison dans leur existence. Mais s’ils se suicidaient, il perdraient toute leur dignité, ils se retrouveraient dans un dilemme : retrouver leurs frères au royaumes des morts en perdant toute leur dignité et fierté ou bien rester en vie, mais enfermés dans leur propres chagrin et désespoir. Seriel voulait être tué, Vnet, il voulait mourir pour rejoindre ses frères pour garder sa dignité, c’est le meilleur que nous puissions leur offrir à présent. La seule chose que Seriel souhaitait encore, c’était d’attendre que Link aurait réussit les épreuves. Ne l’as-tu donc pas vu ? Ce regard sans espoir, sans vie quand il m’a fixé pour me dire qu’il voulait être tué ici sur place ? Vnet, tu es tellement naïf… comme un jeune oiseau qui vient de quitter son nit. Il faut que tu commences à comprendre que la vie n’est pas belle…ou bien à l’accepter.

Ryaon leva la tête et laissait le temps à ses paroles pour parvenir au plus profond de Vnet. Puis il ajouta :

— On ne peut plus combattre sans tuer les anges, Vnet… il faut que tu le comprennes.

Ryaon fixa le signe sur les drapeaux. Tout le corps de Vent tremblait. Link se tenait là abattu et perplexe que Ryaon pouvait faire un tel résonnement. Combien de sentiments avait-il regagné à la fin ? Ou gagnait-il de plus en plus de sentiments ? Ryaon regardait toujours les drapeaux d’un air intrigué.

Un peu gêné Link regardait un peu autour de soi, il retrouvait alors près du trône un bout de papier. Link s’y dirigeait. Vnet l’observait et même Ryaon tourna la tête, mais ses yeux froids ne montraient aucun indice de sentiment. Étrange. Link leva le bout de papier sur le sol.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Vnet d’une voix fatiguée, mais pas à cause des efforts qu’il ait dû faire.

— Cela à l’air d’un extrait d’un journal intime de Seriel, remarque le héros du temps, on dirait qu’il a arraché une petite partie.

Link fila sur les quelques lignes puis lit à voix haute :

« Ce soir, j’ai vu un futur sombre, terrifiant et plein de souffrance mais également un futur lumineux, joyeux et plein de bonheur mais dont trois êtres en seraient privés. Mais ils sont encore tellement loin, ces deux futures, que je n’ai aucune possibilité de dire lequel serait le bon. Mais plus proche je vois le désastre, je vois la mort triomphé, le courage s’éteindre, la vie qui tente désespérément d’arracher les siens des griffes de son ennemi. Et je vois des sentiments, des sentiments nouveaux, des sentiments oubliés, des souvenirs. Ô que je maudit mon destin que je me maudit d’être l’ange du temps qui n’a le droit que d’observer sans rien devoir dire, sans rien devoir changer, comment des milliers de personnes se sont jetées et se jetteront dans les griffes da la mort. J’espère pourtant qu’ils le lirons, eux, dont le destin des mondes entiers dépend, car cette bataille ne peut avoir que deux fins : Soit la destruction que je vois de plus en plus en fort, soit la renaissance tellement loin dans ce vaste noir.

Et dire…que toute cette bataille repose sur l’ignorance !

J’espère qu’ils le trouveront, le liront après m’avoir délivré de ma souffrance et m’avoir laissé rejoindre mes frères. Que l’espoir soit toujours gravé dans leur cœur, une chose que j’ai oubliée il y a longtemps déjà et dont j’ai envie. »

Link s’arrêta. Le texte était fini. Il regarda ses compagnons. Vnet avait l’air plus abattu que jamais. À ce qui concerne Ryaon, impossible de déchiffrer ses sentiments à nouveau.

Et dire que toute cette bataille repose sur l’ignorance… Qu’est-ce que l’ange déchu voulait bien dire par là ?

— La chance n’est pas de notre côté apparemment, murmura Ryaon, vu qu’il voyait fortement le sombre futur…

Aucun des deux autres ne répondit. Link plia soigneusement le dernier message de Seriel pour le glisser dans sa poche.

— Quittons cet endroit, interrompit Vnet alors, j’ai froid.

Link hocha la tête et voulait prendre son épée, mais Ryaon lui fit signe de s’arrêter.

— On ne peut pas quitter cet endroit. Seriel nous a encore aidé.

— Que veux-tu dire ? demanda Link.

Ryaon montra sur les drapeaux.

— Ceci n’est pas le château de Seriel, mais celui d’un autre ange déchu. Le signe sur les drapeaux n’est pas celui de l’ange du temps. Seriel nous attendait ici pour nous épargner une longue recherche. Le prochain ange déchu doit se trouver ici !

Les deux autres ne répondirent rien. Link remetta son épée dans le fourreaux. Personne n’avait envie de parler plus que nécessaire. Ainsi un simple regard suffisait pour dire qu’il vaudrait mieux se séparer pour chercher l’ange. Car, à leur connaissance un château n’était pas petit.

Link quittait la salle du trône par la porte d’où il était entré. Ryaon et Vnet prirent chacun un chemin à droit et à gauche du trône.

Il ne restait plus beaucoup d’anges déchus. Trois, au pire. Bientôt, ils auraient fini…

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