![]() | ||
---|---|---|
Autres Zelda Zelda CD-I
|
Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 51 – La clef du mystère— Tu pourras de presser un peu, murmura Link pour soi pendant que les gardes le menaient à travers les couloirs du château, je ne sais pas si tu remarques, mais je vais être exécuté… Les paroles qu’il murmurait étaient destinées à l’homme en noir qui lui avait promis d’aider et duquel il n’avait pas encore eu le moindre signe de vie. Allait-il mourir ? Non, il n’allait pas mourir ! Le héros du temps essayait de se débattre, mais les deux gardes étaient des vrais paquet de muscles. Ils l’assommaient simplement à moitié quand il n’arrêta pas de gigoter. Le héros du temps ne reprenait ses esprits que, quand il sentit quelqu’un lui mettre quelque chose autour du coup. Un corde ! Avec horreur, il constata que sa vie était prête à finir. Dans quelques secondes ils allaient le pendre ! Devant le peuple… Effectivement, ils allaient faire une exécution publique. Les gens venaient, mais ils avaient l’air plutôt indifférent. Trop même au goût de Link. Hyrule, était la patrie réellement si sinistre à ses débuts ? Et puis…et puis… il ne pouvait pas mourir là ! Il ne pouvait pas ! Zelda croyait en lui ! Le peuple également ! Il n’avait pas le droit à l’échec ! Link aurait voulu se gifler. « Pardi, pardi ! Qu’est-ce qui t’avais pris de te laisser aller comme ça ! Maintenant regarde que tu te débrouilles pour sortir de ça ! » se pensa-t-il. Cette fois-ci il trouvait un issu. Enfin, du moins un plan. Dans des situations périlleuses son esprit marchait très bien. Il chercha du regard le bourreau. Il le trouva rapidement et vit qu’il avait une hache afin de couper la corde. Le bourreau n’avait pas l’air de tarder à accomplir sa tâche. « Maintenant, on va voir si l’entraînement avec Vnet a servit à quelque chose » se pensa le héros du temps quand il se concentra sur la main du bourreau qui tenait le hache. Quand ce dernier voulait l’abattre, il la lâcha soudainement en poussant un crie. — En plein dans le mille ! jubila Link pour soi. Il avait gelé la poignée de la hache et une partie de la main du bourreau. Seulement, cela n’allait pas suffire. Un autre objet pouvait tout aussi bien couper la corde. Et avec les mains attachées, c’était difficile de retirer sa tête ! Link se débattit, mais en vain. Il gela de nouveau la hache quand le bourreau la voulait reprendre. — Pitié, pitié, murmura Link, je ne peux pas mourir, pas là. Oh Link, tu es tellement stupide ! Pourquoi faut-il que tu te retrouves devant le seuil de la mort pour que tu bouges tes pauvres fesses ? Un des gardes, comprenant que la hache du bourreau faisait des siennes, voulait couper la corde avec l’épée. Link la gela à son tour. Perplexe, les gardes dressaient un plan : s’attaquer à plusieurs à la corde. Link avait bien quelques pouvoirs magiques, mais loin suffisant pour geler tellement d’endroit différent en même temps. Alors il se contenta d’essayer de retirer sa tête du nœud de la mort. Ce qui ne lui réussit toujours pas. — Déesses, ne m’abandonnez pas maintenant, murmura-t-il, je jure de ne plus jamais dormir au court d’une aventure… Les gardes laissaient abattre leurs épées sur la corde… — Arrêtez ! Les épées frôlaient à peine la corde quand ils s’arrêtaient brusquement. Si la corde autour du coup ne l’aurait pas gêné, Link se serait glissé par terre de soulagement. Il avait reconnut la voix de l’homme en noir qui était apparu sur la scène. — Laissez-le ! déclara-t-il. — Pour quelle raison ? demanda un garde. — Parce que la reine le souhaite. Il tenait un parchemin au soldat. Ce dernier le lit brièvement. — Bien, dit-il puis cria à haute voix : détachez-le ! La reine retire la sentence ! À ces mots, le peuple s’en allait. Toujours aussi indifférent. Quelques soldats aidèrent Link à se débarrasser de la corde autour du coup et celle qui attachait ses mains. Le bourreau examina sa hache, puis décida de tenter le coup et la toucha doucement. Elle n’était plus froide, elle semble être redevenue normale ! Il la prit sur son épaule et quitta la scène à son tour. Tout se passa tellement vite que Link se retrouvait bientôt seul sur le lieu d’exécution avec l’homme en noir. Silencieusement, il remercia les déesses de l’avoir sauvé. — Désolé pour le retard, dit-il en s’approchant du héros du temps, j’ai eu du mal à la convaincre. Il souriait. Link secoua la tête. — Ce n’est rien, répondit-il, peut-être que c’était mieux. — Mieux ? L’homme fronçait les sourcils. — Vous étiez sur le point de mourir. — Justement, Link sourit gêné, je crois que ça m’a réveillé. L’homme ne semblait pas comprendre, mais il décida de ne pas insister, mais venait directement au point important : — Vous devez quitter Hyrule. Une seconde fois je ne peux pas vous sauver. Link réfléchissait. L’épée légende lui avait permis de voyager à travers sept année à se guise. Si l’épée existait déjà dans l’ancien Hyrule, peut-être qu’elle était capable de le ramener dans son époque ? — Il faut que je vous demande un service, dit Link alors, j’ai une idée comment retourner à mon temps, mais j’ai besoin de votre aide. — Je vais faire de mon mieux, accepta l’homme, mais pourrais-je vous demander quelque chose en retour ? Pourriez-vous me parler de votre Hyrule ? De la lumière ? Voyez-vous - il fit apparaître de la lumière avec son bâton - je ne suis pas satisfait de la mienne. Contrairement aux autres, l’obscurité permanente ne me laisse pas indifférent. Link souriait. Au moins un être qui manifestait un peu de sentiment. — Avec plaisir, mais dépêchons-nous, même si le but de mon aventure n’est pas très clair je n’ai pas le droit de tarder. Des gens croient en moi. L’homme hochait la tête. Link lui expliqua son idée. Le mage royal réfléchissait en se grattant son double menton. Finalement, il dit : — Aucune légende, ni rien rapporte des informations sur une épée quelconque. Voyez-vous, votre épée sert à repoussez le mal. Ici, il n’y a pas de mal. — Pas de mal ? demanda Link stupéfait. — Les sages ont enfermé le mal depuis des siècles. Si les déesses nous ont laissé une épée pareille, personne n’en est au courant. — Les sages ont enfermé le mal ? répéta Link ébahis. Mais tout s’expliqua. Sans le mal il n’y avait pas de bien. C’était pour cela que les gens étaient si monotones, que le pays entier l’était. Mais cela ne résolut pas son problème. — Par contre, continua l’homme, il y a un endroit bizarre dans le château. Link devenait de nouveau toute ouïe. — Un endroit bizarre ? — Oui, une sorte de portail que personne n’a encore reçut à ouvrir. Il me semble que l’ornement est une épée. — Pourrais-je le voir ? demanda Link enthousiasmé. Si c’était ce qu’il cherchait, un petit chant du temps allait suffire pour l’ouvrir ! L’homme inclina la tête. — Je n’ai pas d’objection, mais il me faut l’autorisation de la reine. — Vous pourriez l’avoir. Il sourit mystérieusement. — Sans doute. Laissez-moi un quart d’heure. Link l’accompagna devant les portes du château et s’adossa contre le mur en attendant son retour. Ses pensées commencèrent alors à s’éloigner. Il voulait toujours se gifler. Pour sa stupidité. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de se laisser aller comme cela ?! Qu’il soit maudit ! Et ça se prétend héros ! Mon œil ! Link lâcha un juron. Alors que le peuple, Zelda, croyait en lui, il se laisse exécuter sans bouger le petit doigt ! Avait-il toujours été ainsi ? Depuis le début de l’aventure ? Enfin bref,… il allait plus se laisser aller ainsi ! Il va mener cette aventure à fin, comme il avait mené les autres ! Glorieux ! Et quand il se regarderait dans la glace, il n’aurait pas honte. Alors que là…son super coup dans l’ancien Hyrule…oh déesses… L’homme en noir revenait. — J’ai eu l’autorisation, déclara-t-il à Link. Ce dernier se réveilla de ses pensées. — Racontez-moi, dit l’homme en noir, racontez-moi votre Hyrule. Link lui souriait, et commença son récit. Il lui raconta tout. De l’agréable brise dans les bois perdues, l’immense sentiment de liberté qu’il ressentait en voyageant à travers la plaine, le bonheur des gens qui avaient réussit à récolter ce qu’il voulait sur le marché d’Hyrule, le chant des oiseaux, le visage rayonnant de joie des enfants, et plein d’autres choses. Il y en avait tant ! Tellement de choses futiles mais qui étaient pourtant important, qui prenaient, sans le savoir, de la place dans le cœur. L’homme en noir écoutait silencieusement, sans interrompre une unique fois le héros du temps. Quand Link avait fini, il sourit. — Merci, fut l’unique chose qu’il dit. Ensuite, il lui faisait signe de le suivre. Un peu perplexe face à la rection de l’homme, Link le suivit. Le château était aussi vide qu’avant. La criminalité devait vraiment être une chose très rare dans cet Hyrule…oui bien… s’il avait plus de mal aussi… L’homme le guidait à travers le château jusqu’à la salle du trône. Y arrivé, il montra avec le doigt le mur derrière le siège royal. — C’est ceci, dit-il, tu ne l’as pas remarqué avant ? — J’avais autre chose à faire que d’admirer l’architecture de ce l’endroit, répliqua Link et s’approcha de l’ornement. En effet, cela pouvait bien être un portail comme l’avait dit l’homme en noir. Le héros du temps remarqua une très fine fente au milieu de l’image. Cette dernière représentait une épée posée dans son socle. Ave soulagement Link constata qu’elle ressemblait à l’épée légende. Autour de l’épée furent des ronds trous, comme pour y placer quelque chose. Ils furent six en tout. — Personne n’a trouvé quoi y mettre, expliqua l’homme quand il vit le regard interrogatif de Link posé sur les trous. — Moi je crois savoir…, murmura ce dernier. Ces trous…leur taille…comme… Il sortit de ses poches un médaillon. Celui que Rauru lui avait donner pour lui faire part de son pouvoir. Il essayait de le poser dans un des trous. Le médaillon glissait aisément dedans et commençait à luire d’une lumière jaune-dorée. En affichant un sourire satisfait, Link sortit les autres médaillons et les plaça un par un dans les trous. Chacun commença à briller d’une lumière différente : Celui de Saria vert, celui de Darunia rouge, celui de Ruto bleu, celui d’Impa mauve, et finalement celui de Nabooru orange. L’homme en noir écarquillait émerveillé les yeux devant tant de lumière éblouissante ! — Magnifique ! murmura-t-il impressionné. Jamais il n’avait vu quelque chose de pareille, et jamais il allait en revoir ! Le héros du temps recula de quelques pas. Les médaillons réunis, commençaient à augmenter leur luminosité. Quand elle avait atteint son maximum, le portail commençait à trembler et s’ouvrit lentement. Link se retourna vers l’homme. — ça, c’est de la lumière de mon Hyrule ! dit-il en souriant. L’homme regardait impressionné. — Toutes vos lumières sont pareilles ? demanda-t-il ébahis. — Non, lumière n’est pas égal à lumière, répondit Link, il y en a de différentes. Néanmoins, vous avez eu un aperçu ! — C’est déjà plus que j’ai espéré…, remarqua l’homme en noir, garda le silence quelques moments puis ajouta : il me semble qu’il est temps de se séparer. Ma place est ici. — Oui…, murmura le héros du temps en souriant un peu attristé. Après tout cet homme lui avait sauvé la vie. En plus, il était sympathique pour quelqu’un de son monde. — Je vous souhaite bonne chance dans votre quête ! — Merci, à vous aussi. — Je n’ai pas de quête. — Pour autre chose alors. — Merci. Link revenait vers l’homme et lui serra la main. — Adieu, dit-il. — Adieu, répondit l’homme. Link souriait, puis tout les deux tournèrent les talons. Mais le héros du temps s’arrêta net. — Au fait, cria-t-il à travers la salle, quel est votre nom ? L’homme s’arrêta aussi. — Aratfalas, répondit-il. — Moi c’est Link ! Mais Aratfalas avait déjà repris sa marche et ne semblait pas l’avoir entendu. Alors Link aussi continua sa route et pénétra dans le tunnel noir qui s’était ouvert. |
|