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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 49 – Voyage temporelLink s’était adossé contre un mur froid de sa prison, il avait ses bras enlacés autour de son corps. Une misérable tentative de se protéger du froid, mais la seule qui lui restait. On lui avait enlevé tout son équipement. Et Link réfléchissait s’il aurait pu s’en tirer avant. Dans la chambre de la reine, cela avait été impossible. Le seul avait été la porte bloqué par deux soldats qui eux, étaient suivit de dizaines d’autres soldats et serviteur. Une fuite aurait été impossible à faire ! Et dans la salle du trône pendant le jugement ? En l’avait attaché. D’ailleurs il l’avait été tout le temps jusqu’à ce qu’il avait été enfermé dans ce trou noir. Fuite impossible…surtout qu’il y a des soldats près de lui… et pas qu’un peu… Link soupira profondément. La seule issue qui lui restait était lors de l’exécution… Soudainement il entendit de nouveau la voix de l’ange déchu. Hélas héros du temps, on vantait votre vivacité, mais apparemment elle est loin d’être parfait. Les nouvelles techniques, les oubliez- vous dans des situations périlleuses ? La magie vous a pourtant bien aidé dans la 1ière épreuve. Pourquoi pas ici non plus ? Link aurait voulu se gifler. Comme il était stupide des fois ! La glace ! Il aurait pu geler les gens, geler la porte pour trouver une issue ! Cela lui apprendra… ! Ça lui sera une leçon…si jamais il s’en sort vivant… Il poussa un nouveau soupire quand soudainement la porte du cachot s’ouvrit. Perplexe Link observait le noir, là où le bruit de la porte avait retentit. Il faisait tellement noir, dans la pièce que dehors, qu’il ne vit même pas une simple silhouette. Des pas s’approchèrent et la porte se fermait de nouveau. L’heure de son exécution avait-elle déjà sonné ? Il entendit le souffle de l’inconnu. Ce dernier remua avec quelque chose et soudainement la pièce fut éclaircit pas une lumière. Link, surpris et étonné qu’une telle chose existait dans ce monde, se couvrit rapidement les yeux en criant : — C’est clair ! — Clair… ? La voix n’était pas inconnue au héros. Il l’avait entendu avant, au procès sans aucun doute. — Oui ! répliqua Link, c’est aveuglant si quelque chose de clair apparaît soudainement dans le noir ! Il enleva lentement sa main. La lumière avait certes été aveuglante au premier moment, mais après tout il remarqua qu’elle était loin d’être aussi clair que ce qu’il était habitué. — Après tout, elle n’est pas si lumineuse, murmura Link d’un ton abattu. — Lumineuse…, répéta la voix. Link examinait l’homme qui provoquait la lumière. C’était un des hommes en noirs, précisément celui qui avait pris sa défense. Il avait des cheveux noirs luisant d’un bleu nocturne sous les rayons de la lumière. Il avait un teint plutôt « bronzé » des yeux d’un bleu-gris sombre, un double menton ainsi qu’un nez carré. — Mais même, si c’est une lumière sale, murmura Link, c’est réjouissant d’en voir une… L’homme ne dit rien, mais observa le héros recroquevillé, le regard triste et abattu posé sur le sol à présent. — C’est déjà l’heure de mon exécution ? demanda-t-il. — Non, pas encore, répondit l’homme. — Que faites-vous alors ici ? murmura Link. — Je n’en sais pas grand-chose, moi non plus, avoua l’homme. Il s’assit devant le héros du temps. — Les gardes ne vous empêche pas de venir me moi ? continua Link son interrogatoire. — Il n’y a pas de gardes. — Les prisonniers ne sont donc pas surveillés ? — Vous êtes le seul. Personne du peuple n’a jamais violé une règle. — Je ne suis pas du peuple. — Vous êtes d’où alors ? — Hyrule. — On est à Hyrule. Link leva les yeux vers l’homme en noir. — Ceci n’est pas Hyrule. L’Hyrule que je connais est chaleureux. Dans l’Hyrule que je connais, il y a le soleil, le vent qui fait bouger doucement les tiges d’herbes verdoyants, les oiseaux qui chantent leur sublimes chansons, un peuple heureux d’être Hylien, heureux d’être dans son pays. L’Hyrule que je connais est lumineux, murmura Link, ici il n’y a rien de tout ça. Ceci n’est pas Hyrule. — C’est Hyrule, répliqua l’homme. — Ceci n’est pas Hyrule, répéta Link, vous n’êtes mêmes pas des hommes ! Les hommes sont content d’être en vie, ils se réjouissent, profitent d’une joie de vivre. Vous n’avez rien de tout ça. — C’est Hyrule, répéta l’homme encore une fois, depuis toujours cela a été Hyrule. Link secoua tristement la tête. Alors, l’homme sortit un livre de son manteau. — Regardez vous-même. Vous êtes à Hyrule. Le héros du temps pris le livre. Il s’arrête net, surpris. Il avait déjà vu ce livre… Dans la bibliothèque du château d’Hyrule ! Un très vieux livre. Prêt à tomber en poussière au moindre contact. C’est pour cela qu’il était bien enfermé. Zelda lui avait dit, que c’était la seule chose survivant de l’ancien Hyrule. Très ancien. Même pas milles années après la création du pays. Et la langue était vieille, tellement vieille que même pas les sages arrivaient à la déchiffrer. Et maintenant, Link tenait ce livre entre ses mains. En bon état. Mais il ne comprenait rien pour autant. Mais alors, se trouvait-il dans cet ancien Hyrule ? Pourquoi comprenait-il alors, leur langage ? Son regard glissa alors sur sa poitrine, où figurait le pendentif que lui avait offert Samuel. — Non…, murmura-t-il et l’enleva. L’homme disait quelque chose, mais à présent ce n’était que des sons incompréhensibles. — Samuel… Le héros du temps remettait le symbole de paix. Et redonnait le livre à l’homme en noir. — Je crois avoir compris, dit-il alors à l’homme, ceci est Hyrule, mais un Hyrule ancien. Pour moi. — Je crois ne pas bien comprendre, remarqua l’homme. — Nous devons nous trouver dans l’année 900 quelque chose après la création d’Hyrule, ne trompe-je ? — L’année 982 après la création d’Hyrule, confirma l’homme en noir. — Bien moi, je viens d’un Hyrule où on est a déjà devancé l’année 4000 après la création d’Hyrule. — Vous voulez dire que vous venez du futur ? — Je le crois bien… — Que faites-vous donc ici ? — Bonne question…, murmura le héros du temps. — Que diriez-vous d’essayer de trouver un chemin pour retourner ? — Vous oubliez que je serais exécuté sous peu ! s’exclama le héros au bord du désespoir. — Pas, si j’arrive à empêcher cela, remarqua l’homme en noir. — Comment voudriez-vous y arriver ? — Je vais essayer de convaincre la reine de retirer son jugement. — Vous y arriverez ? demanda Link stupéfait. — J’ai quelques arguments valables, expliqua l’homme. — Vous en avez déjà pendant le jugement… — J’en ai d’autre et je serais seul avec elle. Sans les autres mages, sans les autres soldats. Personne ne lui pourrait répéter que le simple fait que tu aies vu son visage mérite l’exécution. — Pourquoi vouloir m’aider ? demanda Link. — Parce que tu es innocent. Au début j’avais cru que tu étais un étranger. Maintenant j’apprends que tu viens d’un Hyrule futur. Tu ne mérites pas d’être pendu. Notre pays n’a jamais été confronté à ce genre de problème. Tu seras le premier exécuté. — Chouette…, murmura Link qui avait du mal à croire que l’ancien Hyrule était réellement si sombre et si…indifférent de tout. — Je vais y aller, annonça l’homme, plus tôt j’essaie de la convaincre, plus tôt on aurait fini et vous pourriez retourner chez vous. — Si seulement je saurais comment retourner…, réfléchissait Link. — Tu as encore une heure pour y réfléchir tranquillement, lui dit l’homme en noir, après, je ne saurais te dire. Sur ce, il se leva et quitta le cachot. Link se retrouva de nouveau seul dans le noir. Mais tout semble clair pour lui…enfin presque tout. Êtes-vous vraiment digne de votre nom ? Voilà les paroles de l’ange déchu. On le surnommais le héros du temps. Il voulait tester s’il pourrait réellement voyager dans le temps. Mais…la seule chose qu’il avait fait, c’est rassembler trois pierres, jouer une mélodie et retirer une épée ! L’épée de légende… Est-ce qu’elle existait déjà dans cet Hyrule ? Était-elle la clef ? Il ne pouvait avoir aucune preuve, enfermé dans ce cachot. Il fallait attendre que l’homme convainque la reine. Ensuite il allait suivre cette voie. La voie de l’épée de la légende… Ensuite, Link sombra dans un sommeil agité pendant le temps restant. Et il fut réveillé quand deux gardes pénétrèrent dans sa pièce. — Veuillez nous suivre, dit l’un, c’est l’heure de votre exécution. Lentement Link leva la tête vers les gardes. Et l’homme en noir ? N’avait-il pas réussit ? Mais il ne pouvait pas mourir ! Il devait sauver Hyrule… Mais sauver Hyrule pour quoi ? Ganondorf l’avait déjà pris dans le présent. Hyrule était déjà détruit. Il y avait-il réellement encore quelque chose pour sauver ? Quand Link ne faisait aucun geste pour se lever, les deux gardes lui venait en aide et le mirent debout, tenant ses mains d’une prise de fer et ne le lâchait plus. L’homme en noir était le seul espoir qui lui restait.
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