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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 41 – Un jeu mortel (4)Link regardait les maisons défiler. Lui et Samuel avaient changé de bus. Et Link constata pour son plaisir qu’ils se rendaient dans un quartier tranquille ! Il poussa un soupir de soulagement. — Il faut descendre ici, remarquait Samuel quand le bus s’arrêtait. Link hochait la tête, et suivait l’adolescent qui descendait du bus. En chemin, le héros du temps se faisait basculer violement, ce qui lui rappela sa douleur à l’épaule qui avait augmenté. Mais suite aux événements précédents, il n’avait pas eu l’occasion à y penser. Il était d’autant plus étonné quand la douleur revenait. En trébuchant il sortait du bus, tenant son épaule douloureuse. — Vous aller bien ? demanda Samuel d’un ton très inquiet. — Ce…ce n’est rien…qu’une blessure…, murmura le héros du temps, j’étais surpris par la douleur, voilà tout… Il essayait de contrôler sa peine pour afficher un visage souriant afin de rassurer un Samuel énormément inquiet. — Quand nous serons chez moi, dit-il, je vous donnerai un calment. C’est pour apaiser la douleur… — On va chez toi ? demanda Link un peu étonné. — Oui, répondit le garçon, avec la bagarre que vous avez fait avec ce Ryaon…, il faudrait mieux vous déguiser. En verra si je trouve des vêtements à votre taille, répondit le garçon. — Mais, remarqua Link, c’est Ryaon qui m’a attaqué moi ! J’ai évité les coups ! Samuel s’arrêta net. — Moi, comme tout les spectateurs, on a vu que vous et Ryaon, vous vous êtes bagarrés en utilisant des couteaux… Link ne répondit rien, stupéfait. Mais… Mais, il n’avait même pas d’arme sur soi ! Comment aurait-il pu combattre avec Ryaon ? Et puis, quelle raison avait Ryaon pour l’attaquer ? Soudainement Samuel affichait un sourire heureux. — Mais cela me rend joyeux ! Je savais que le héros du temps ne ferait jamais quelque chose de pareil ! Le sourire heureux du garçon touchait Link. Il devait vraiment compter beaucoup pour cet adolescent, même s’il n’était qu’une personne fictive ! Cela avait quelque chose d’émouvant…. — Allez vient ! s’écria Samuel soulagé et tira le héros du temps vers une ruelles où les maisons étaient tous semblables, j’habite le numéro 5 ! Link se contenta de sourire. Il n’avait jamais cru trouver une personne si aimable dans ce monde ! Et il constata avec amertume que le premier jour était sur le point de s’écouler et qu’il n’en restait plus que deux pour retrouver l’ange. En plus, il mettait cet enfant souriant, rempli de rêve en danger. Comme il regrettait qu’il ne puisse pas parler les langages des mondes… Samuel s’arrêta devant une maison et l’ouvrit avec une clé. — Où sommes-nous en fait ? demanda Link. — À Gasperich, répondit Samuel, entre ! On a tout notre temps, mon père rentrera qu’en pleine nuit et il dort la journée jusqu’à midi, là nous seront déjà repartis ! — Mais…, tu ne le vois donc jamais ton père ? demanda Link étonné. — Non, remarqua Samuel avec un air triste, peut-être est-ce mieux ainsi, mon père préfère le bistrot à son propre fils… Sans dire un mot de plus, le garçon entra dans la maison et se dirigeait vers la cuisine. Quand à Link, il restait dans le couloir un peu étroit et peint en blanc en observant chaque détail. C’était la première fois qu’il se trouvait dans une habitation de ce monde, il reconnaissait que c’était semblable aux maisons qu’il connaissait, même si l’aspect des choses n’était plus la même. Après quelques minutes, Samuel ressortait de lui cuisine, en tenant un vers rempli avec un liquide pétillant. — Buvez ça ! lui conseilla-t-il, c’est de l’aspirine, un calmant pour la douleur. Le héros du temps le remercia et examina le liquide, ensuite goutta un peu. Cela avait un goût plutôt étrange, mais pas mauvais. Il vida le reste du verre d’un seul trais et le redonna le verre au garçon. Ce dernier alla le disposer dans la cuisine, puis faisait signe au héros de temps de le suivre et escaladait les marches jusqu’à la deuxième étage et pénétra dans une pièce qui était sa propre chambre, disait à Link d’attendre ici, partit, et revenait quelques minutes plus tard avec des vêtements dont il estimait qu’ils allaient au héros du temps. Ensuite, après que Link eut enfilé ses nouveaux habits, Samuel disait qu’il ferait mieux de se couper les cheveux un peu, pour deux raisons : Sans bonnet, ses cheveux était détaché, longs jusqu’aux épaules, et cela gênerait en combattant. Deuxièmement : Avec des cheveux plus courts on le reconnaissait moins. — Un ami à moi est très bon pour ça, dit Samuel, il veut devenir coiffeur, et il sait faire des coupes merveilleuses pour son âge ! Il pourrait le faire. Pour finir le déguisement de Link, Samuel lui accrochait un pendentif, un signe qui voulait apparemment dire « paix ». Après cela, il tira le héros du temps de nouveau hors de la pièce, hors de la maison, sur la rue. Ensuite, il allait sonner chez le bâtiment voisin. Link le rejoignit un peu timidement. Quelques minutes après, la porte s’ouvrait, et Link resta bouche bée quand il vit celui qui les avait ouvert…. *** — Bon, alors, j’attends toujours une explication ! remarqua Ryaon de mauvaise humeur. Lui et le professeur roulait toujours dans les rues du Luxembourg. — Ce n’est pas à moi de t’expliquer, répliquait-il, puis lançait à l’arrière de la voiture, tu t’en occupes ? Ce n’était que maintenant que Ryaon vit l’adolescente assise derrière, regardant par la fenêtre. Il la reconnaissait rapidement. — Tu es la fille de l’église, remarquait-il. — Tu es rapide ! répliquait la fille, mais enfant, cela ne m’étonne point… Elle gardait le silence ensuite. — Et si tu m’expliquerais maintenant ? pressa Ryaon. — Bah, en fait…, murmura la fille, détacha son regard de la fenêtre et pris un block de papier et un stylo qui reposaient sur le siège. — On va faire simplement, dit-elle tapant avec le styla sur le block réfléchissant, que dirais-tu…d’avoir une peau vert-fluo ? Ryaon l’observait intrigué. Elle écrivit quelque chose sur son papier. Soudainement il sentit sa peau chatouiller. Perplexe, il examinait ses mains, et un cri d’étonnant s’échappa de sa bouche. Elles étaient verts ! Vert-Fluo. — Faut que tu l’effraies comme ça ? remarquait le professeur de français. La fille haussait les épaules. — Il verra bien pire encore, dit-elle. Elle écrivit de nouveau sur son block, et la peau de Ryaon redevenait normale. — Tu es… ? murmura-t-il stupéfait. — T’as tout compris ! remarquait le professeur de français, la Porte des Mondes, mènent dans tout les mondes, sans exception. Alors également dans celui qui t’as crée ! — Vous voulez dire, que je suis rien que le fruit d’imagination de cette gamine ? lâcha Ryaon. — Je m’appelle Reven, et je ne suis pas une gamine ! répliquait-elle, en plus je suis bien fière de mon imagination… Et puis, qui dit que moi non plus je ne suis que le fruit d’imagination de quelqu’un d’autre ? Nous pourrons tous êtres des dieux : Nous pouvons créer chacun des univers, des personnages. Mais qui dit qu’il n’existe pas réellement quelque part. — Je vois, murmura Ryaon. — Oui, remarquait le professeur de français, voilà, on est arrivé ! — Il faut que je phone à Bonnet, remarquait Reven, si jamais il croise Link ou Vnet. Ils ont déjà causé assez d’ennuis. Les laisser seuls… Joignant les gestes à la parole, elle disparaissait sans dire un mot de plus dans une maison. — Ensuite, il faut que nous nous occupons de toi, remarquait le professeur de français, qu’est-ce qu’elle l’a pris à écrire ça ! Quand même, elle adore se compliquer la vie ! Viens. Ryaon descendit de la voiture et suivit son alter-ego dans la maison, où pour sa surprise, ils rencontrèrent encore un troisième Ryaon ! À part que celui-là, avait ses longs cheveux blanc entièrement en bataille. En plus, il avait l’air tout autre chose qu’heureux. — Qu’est-ce que tu as encore fabriqué ? hurlait-il quand il vit le professeur de français. — Moi ? Rien du tout ! répliquait le questionné en montrant sur le guerrier, c’est Reven ce coup-là ! À écrit une bagarre entre lui et Link devant l’Utopolis. Mais apparemment elle ne savait pas que cela se passerait réellement en réalité si elle laisserait fréquenter ses personnages son monde ! — Elle m’avait vu devant l’église, remarquait Ryaon, des heures avant. — Elle avait cru à un hasard ! expliquait le professeur de français, et maintenant on a la galère. Le frère jumeau du professeur de français poussa un profond soupir. — Mon dieu, un malheur ne vient jamais seul, remarquait-il, ils te cherchent Ryaon, la police. Elle croit que c’est toi ! Les policiers m’ont donné un coup de fil pour savoir où tu es et ils m’ont expliqué le tout. — Galère, t’aurais dû te déguiser avant d’attaquer Link ! pesta le professeur de français. À cet instant Reven descendit les escaliers. — J’ai phoné à Bonnet ! dit-elle puis s’arrêta en voyant le regard du frère du professeur. — Jeune fille, j’ai deux mots à te dire ! dit ce dernier. Reven, réalisant le terrible danger qu’elle courait, se pressait de rejoindre sa cachette préféré : Derrière Ryaon, le professeur en s’accrochant à sa veste. — On réglera ça plus tard, mais ne crois pas t’en tirer comme ça ! pesta le policier, il nous faut régler le problème maintenant. — Bah mon Ryaon, Reven montra sur le guerrier, il doit chercher l’ange déchu ! Pas question qu’on le livre aux flics ! — Qu’est-ce que tu proposes donc ? demanda le policier. La fille leva le regard vers le professeur. Ce dernier comprit aussitôt l’intention de l’écrivain en herbe. — Oh non ! C’est PAS moi qui iras chez la police, oublie cette idée directement ! — Mais…je te jure qu’on te sort directement de là, dès que Ryaon a trouvé l’ange déchu ! — La réponse est non ! répéta le professeur. — S’il te plaît ! supplia Reven, je te promets aussi d’écrire plein de super bonnes notes en français ! — Reven ! La voix sévère du policier laissait la fille sursauter. Réalisant que sa cachette favorite n’était bientôt plus une, elle essayait de trouver rapidement une solution au danger qu’elle courait. — Il…, il faut que j’aille voir Bonnet ! s’écria-t-elle, pour lui expliquer l’histoire, avec Link et Vnet et tout ! Et sans attendre, elle quitta en courant la maison. — Attends ! Le policier voulait la suivre, mais son frère l’arrêta. — Laisse-là, après tout ce n’est pas non plus de sa faute. Elle ne savait pas que tout cela allait se passer en réalité. — Mais elle pourrait modifier le passage ! s’irrita le policier. — Les problèmes font parties de la vie, et ce n’est pas toujours sa fantaisie qui les résolut. Il faut qu’on trouve une solution comme ça. — Et tu proposes quoi ? demanda le policier en colère. — On n’a pas encore quelque part une boutaille de whisky ? demanda son frère, je pourrais dire que j’étais saoul, après à vous de m’en tirer. Mais cela ne devrait pas être un grand problème. Le policier poussa un soupir. — C’est clair qu’on t’en tirera de là sans aucun problème ! affirmait-il, mais je préfèrerai quand même une autre solution… Le professeur haussa les épaules. — T’inquiète pas ! Il ne vaut pas que notre guerrier échoue si vite ! Cela serait bien dommage ! Après tout, il se passerait encore tellement de chose dans l’histoire ! Cela serait réellement dommage si tout s’arrêta ici ! — Bon d’accord, soupira son frère. — Allez, tu es trop pessimiste, frangin ! dit le professeur en tapant amicalement sur sont épaule. — Non, je ne suis que réaliste contrairement à vous deux, soupira-t-il puis murmura : un jour, j’aurais une crise cardiaque avec cette Reven… Le professeur de français se retournait vers Ryaon : — On doit s’occuper de toi maintenant ! Avec la même apparence que moi, tu n’iras pas loin ! En plus il se fait tard. Tu peux dormir ici. Cela n’a aucun sens d’aller à la recherche de l’ange déchu si tard ! Avant que le guerrier ne puisse riposter, il se faisait tirer par le professeur vers les escaliers, au deuxième étage, dans la salle de bain : — D’abord laves-toi ! La dernière douche que tu as dû voir, elle doit dater d’un peu à en conclue ton odeur ! — J’y peux rien que cette Reven n’installe pas de douche dans ses histoires ! riposta le guerrier, surtout après les anges déchus. — Hé bien, profit-en en alors ! remarquait le professeur de français en quittant la salle de bain. Un peu intrigué, et perplexe, Ryaon commençait à se déshabiller. Les derniers événements étaient étranges… Il pourrait y penser sous la douche. Une bonne douche… ça lui ferait vraiment du bien ! *** Link observait intrigué le liquide vert que son hôte lui avait servit. Samuel pouvait son verre rapidement, il semblait bien l’aimer. Mais Link n’avait jamais vu quelque chose pour boire qui était tellement vert…à part la potion verte. Mais ce liquide n’en était pas une. L’odorat le disait clairement. — Tu n’aimes pas ? demanda une voix. Ce n’était pas celle de Samuel. Mais elle appartenait à l’homme qui lui avait ouvert la porte. En outre, elle appartenait à Calire. Bien ce Calire-ci se différait en quelques points du médecin en blanc : Il n’aimait pas le blanc ! En effet, il possédait ses cheveux et sa peau blancs, mais il était habillé d’un pull noir et un jeans bleu et des baskets jaunes qui ne voulaient pas aller à l’ensemble. De même que ce Calire était un « Albinos » et qu’il avait des yeux rouges. Mais il portait des « lentilles » des sortes de lunettes qu’on peut mettre dans l’œil et qui sont invisible. Et les siens coloriaient ses yeux normalement rouges en verts. Le héros du temps se demandait si le Calire qu’il connaissait portait aussi des « lentilles ». Ce Calire était également bien plus chaleureux et gentil. — C’est que, je n’ai jamais vu quelque chose de pareille, répliqua Link. Il ne se rendait même pas compte qu’il devait être incapable de comprendre les dires de ce Calire qui était, lui aussi, médecin, plus précisément chirurgien. C’était les premiers mots que le héros du temps prononçait depuis qu’ils avaient rejoint le voisin de Samuel. Ce dernier le regardait d’un air ahuri d’ailleurs, parce qu’il répondit à la question de Calire dans un luxembourgeois parfaitement fluide. — Tu n’as jamais goûté de la menthe ? demanda le chirurgien surpris, goûte, c’est très bien. La menthe est une plante. — Un liquide fabriqué à partir de plantes ? dit le héros du temps. Calire affirma. Cela rappela Link les potions, fabriquées, elles aussi à partir de plantes. Il osait alors prendre une petite gorgée et fut surpris par l’excellent goût. Du moins, c’était mieux que ce Coca… — J’espère qu’il aura bientôt fini…, murmura Samuel, en bougeant incessamment avec son pied gauche. — Normalement, répondit Calire, il n’est pas tellement bavard. — J’ai dû mal à y croire, murmura Link pour soi, mais les autres l’entendirent quand même. — De quoi ? l’interrogeait le médecin. — J’arrive mal à m’imaginer un Calire papa, murmura le héros du temps. Naturellement qu’il n’insinuait pas le Calire devant lui, mais bon et bien celui qu’il connaissait, l’homme en blanc. Rien qu’à s’imaginer qu’il pourrait être papa comme ce Calire devant lui…. Link secouait la tête et dit au médecin affichant un air perplexe : — Laissez tomber… À cet instant le fils de Calire apparaîtra dans le living, mettant le téléphone sans file à sa place. Il ne se différait guère de son père : Il était, lui aussi, un albinos, mais il ne portait pas de lentilles, et ses cheveux était longs et en tresse. Il avait à peu près le même âge que Samuel. — Bien, je vous laisse donc, remarquait le chirurgien et quittait la pièce en fermant la porte derrière lui pour ne pas déranger les garçons. — Donc toi, c’est Link ? demanda le garçon, qui s’appela Serge et qui fut surnommé Bonnet. — Oui, confirma Link, puis se rendait compte de deux choses étrange : D’où le garçon connaissait-il son nom ? Et d’où parle-t-il Hylien ? — Étrange…, tu n’es pas censé de ne pas comprendre le luxembourgeois ? s’étonna justement Bonnet. — C’est ce que je me disais aussi depuis tout à l’heure…, confirma Samuel, étrange, certes, mais c’est moins gênant. — Bon…heu… et cette histoire là ? Avec un Link et un Vnet, c’est quoi au juste ? demanda Serge, et pourquoi vous êtes ici ? — D’où… ? bégaya le héros — De quoi parle-t-il ? demanda Samuel, qui est Vnet ? Bonnet se grattait la tête. — Mais c’est quoi cette histoire de fou ? murmura-t-il pour soi. Les deux autres, Samuel et Link, ne comprenait pas non plus cette histoire sens dessus dessous… D’où ce garçon connaissait-il Vnet ? Vnet… pourquoi l’avait-il attaqué ? Et puis, n’était-il pas censé de chercher l’ange déchu ? Et maintenant, maintenant… oui quoi en fait ? Qu’est-ce qu’il faisait ? Papoter ici avec deux garçons. Étrange ! On ne pense même plus à l’ange déchu… Les pensées de Link s’entremêlaient. Soudainement un bruit perçant laissait sursauter le héros du temps. Les deux autres garçons se jetèrent un regard perplexe. — Qu’est-ce que c’était ? demanda le héros du temps — Quelqu’un a sonné à la porte, disait Bonnet. — Ah…, fut le seul commentaire de Link. Le trio entendit le père de Bonnet descendre les escaliers, et ouvrir la porte. Deux secondes après, celle du living s’ouvrait et une jeune fille à bout de souffre entrait, en gesticulant incessamment avec ses bras. Bonnet essayait de décrypter le sens des gestes. — Alors…, réfléchit-il, tu…étais…sur le point de te faire tuer ? La fille hocha violemment la tête. — Par qui ? demanda Bonnet La fille refaisait des milliers de geste que le garçon essayait de traduire. — Méchant…policier…, traduit-il, frère…professeur… Fhou ? De nouveau la fille hocha la tête. Bonnet soupira. — Donc le scénario habituel ! dit-il, vous ne pourriez pas changer une fois vous deux ? C’est bien la millième fois que tu étais sur le point de te faire tuer par lui. La fille secoua la tête, et gesticulait de nouveau. — Oui bon, mille fois ou mille et une fois, ça ne change pas grand-chose, soupira le garçon, et maintenant pour l’amour de dieu, CALME-TOI ! Mais la fille n’arrêtait pas son théâtre, jusqu’à ce que, soudainement un seau d’eau glacial se renverse sur elle. Surprise, elle s’arrêta un moment, avant de s’écrier : — C’est froid ! — La meilleur façon pour la faire taire ! disait Calire qui était entré dans la pièce puis ajouta d’un ton faussement sadique : j’en ai encore en réserve ! Voyant le nouveau seau que le père de Serge portait, Reven compris qu’elle ferait mieux de se taire pour échapper à ce grand danger. — C’est pas juste, pourquoi toujours moi ? murmura l’écrivaine en herbe en prenant la serviette que Calire lui tendit. — Qu’est-ce qu’il y a ? demanda ce dernier. — Fhou veut me couper en pièce ! se plaignait Reven. — ça, on avait compris, remarquait Bonnet, qu’est-ce qu t’as fabriqué de nouveau ? — Rien du tout, rien du tout ! Il y avait juste quelque chose d’imprévu et maintenant c’est moi qui encaisse tout la responsabilité ! Ryaon lui comprendra ! Il écrit lui-même ! expliquait l’adolescente, mais personne ne semblait réellement saisir la situation. — Bon, interrompit Calire le silence qui s’était installé dans la pièce, installes-toi à table, calme-toi et raconte du début jusqu’à la fin. Alors, nous avons une chance de comprendre. Il se porta volontiers de préparer une tasse de cacao pour la fille surexcitée. En poussant un profond soupir, elle s’installa à table, et son regard glissa sur Samuel assis en face d’elle. Ils se regardèrent un long moment, puis Reven détourna les yeux et vit Link et sursaute par surprise. — Lui, ici ? demanda-t-elle. — Tu le vois bien non ? répliquait Samuel en croisant les bras devant la poitrine. Reven lui jeta un bref regard. Quand Calire lui avait apporté sa tasse de cacao, elle commençait à raconter : — Bon, voilà, comme vous savez presque tous, j’ai commencé à écrire une fanfiction Zelda il y a un bout de temps… Et…oui… voilà… Je voulais faire voyager mon trio Link, Ryaon, Vnet dans ce monde-ci, ce que j’ai fait, avec l’ange déchu qui se cache etc. Or, je ne savais pas que tout ce que j’écrirai se produirait également réellement ! Et puis oui… Ryaon et Link se sont bagarré devant le cinéma et maintenant Fhou, lui, il dit que c’est de ma faute ! — Tu aurais dû être prudente, remarquait Calire, n’oublie pas que le Ryaon de ce monde se retrouve maintenant dans la galère ! — Oui, oui…mais….mais, s’excita Reven, mais décida de se calmer immédiatement suite à Calire qui jeta un regard significatif vers le sceau rempli d’eau qu’il avait posé près de la porte. — Même si je savais, je n’aurais pas pou éviter cela ! explica-t-elle, tout le monde croit que c’est les écrivains qui font tout ! Mais c’est FAUT ! Parce que…, parce que l’écrivain lui, ne fait qu’inventer les personnages, le monde dans lequel ils évoluent et les grand trais de l’histoire ! Mais après, il se contente d’écrire les actions de ses personnages ! Parce que… chaque personnage à son propre caractère qui fait que dans chaque situation, il ne peut réagir que d’une seule façon ! Vous voyez ? L’écrivain et par la suite impuissant. Ses personnages évoluent d’eux-mêmes, il doit se contenter d’écrire ! Il est impossible que le Calire dans mon histoire s’habille en noir, car ce n’est pas dans son caractère ! De même que la dispute entre Link et Ryaon était donc inévitable ! — Parce que Link, lui, déjà effrayé par ce monde, attaquerait bien sûr celui qu’il croit comme ami, remarquait Samuel. — Oui…non, enfin, murmura la fille, je peux rien dire. Si je dis plus tout sera gâché, et c’est le but de l’ange déchu quand même ! — Naturellement, il veut tuer Link et les autres ! remarquait Bonnet. Reven secouait violemment la tête. — Oh, mais je peux rien vous dire ! Ils doivent trouver l’ange déchu d’eux-mêmes ! Sinon je pourrais leur raconter directement la fin ! Ce qui est important là c’est de les ressembler ! Ryaon et Link nous les avons retrouvé ! Il nous manque Vnet ! dit-elle. — À propos Link, il ne semble pas aller bien, remarquait l’albinos. En effet. Des gouttes de sueurs perlaient sur son visage, il respirait l’air à des petits coups, et il se tenait son épaule blessée. — Link ! s’écria Samuel inquiet, tu vas bien ? — ça c’est la question qui tue, remarquait Bonnet, je dirais plutôt que non vu son état… — L’aspirine ne semblait pas avoir calmer la douleur, remarquait Samuel désespéré. — Tu as fait quoi ? s’écria Reven, il ne faut surtout pas donner de calmant, cela provoque l’effet inverse ! — Et comment fait-on pour calmer la douleur ? demanda Samuel. — Il n’y a pas de moyen ! Lueur de Lumière a déjà baissé la douleur le plus qu’il pouvait, expliquait Reven, gesticulant avec ses mains. Calire poussa un soupir et demanda dieu quand cette fille devenait enfin moins nerveuse… — Il faut attendre que l’effet de l’aspirine soit fini pour que la douleur redevienne supportable ! dit-elle. — Il faudrait peut-être le coucher, remarquait Calire, il ne semble tout de façon plus être avec nous… — Il faudrait que j’essaie de calmer Fhou, remarquait Reven, via téléphone, après je serais que sourde, mais au moins encore en pièce… et après, il faudrait rassembler les trois. Chose dit, chose faite. Les deux albinos installèrent Link dans la chambre d’amis. Samuel et Reven restaient seuls dans le living. — Toi…, murmura le garçon. — Quoi ? demanda la fille en saisissant le téléphone. — Laisse finir cette histoire bien, dit-il, en faveur de Link. Il est extraordinaire. — C’est une personne fictive, remarquait Reven, enfin… peut-être que non à la fin. Quelque part il existe peut-être bien. Mais… sache que… je n’aime pas les fins à la Hollywood ! Sur ce, elle combina le numéro du frère du professeur de français, et s’apprêta au pire, en tenant le téléphone bien loin de son oreille… Alors, elle aurait une petite chance de s’en sortir n’étant pas sourde… |
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