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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 40 – La gaffe de CalireEncore quelques jours s’étaient passés. Calire se rétablissait lentement mais sûrement. Quand à Zelda, elle passait les journées à aider Àràndun, ou bien à se promener dans la forêt. Mais ce dernier temps, elle était occupée à réparer les vêtements de Calire. Àràndun le faisait bien pitoyablement. C’est pour cette raison qu’elle s’était également portée volontaire à s’occuper des trous dans les vêtements de l’homme. En prime, elle lui proposait de les laver, ce qu’Àràndun avait refusait, disant qu’elle ne devait pas se prendre trop de mal. Mais comme il n’y avait pas grand-chose à faire, la reine ne prêtait pas attention à l’avis de l’homme. Actuellement, elle était donc assise devant la rivière en train de laver les vêtements du médecin. Elle était vêtue des anciens habits de ce dernier pour ne pas salir sa robe. Àràndun était parti pour la prochaine ville proche pour acheter deux ou trois choses dont il avait besoins et dont Zelda et Calire aurait apparemment besoins également. Cela ferait deux ou trois jours minimum qu’il devrait être absent. Le village ne se trouvait pas particulièrement proche d’un quiconque ville. Ce qui fait que les gens l’avaient oubliés, car les villageois avait vécu surtout avec leurs propres productions. Ce qui expliquait le fait que le village n’a pas été reconstruit. Les gens ne savaient même plus qu’il existait ! Durant l’absence du médecin, Zelda profitait pour nettoyer ses vêtements donc en tranquillité. Elle aurait bientôt fini également. Àràndun était quelque de très hygiénique. Surtout maintenant qu’il devait s’occuper son « patient le plus fidèle » comme il disait. Il lavait régulièrement et souvent ses vêtements. La reine allait accrocher les trois nouveaux pulls qu’elle venait de nettoyer. Enfin accrocher… Une simple branche devait suffire. C’était étrange pour Zelda qu, elle, était habituée au lux du château. Et ici il fallait se contenter de très peu. Mais en même cela s’amusait, lui plaisait même un peu mieux que la vie du château. Soudainement elle entendit des pas. Surpris elle se retournait, et vit Calire qui s’avançait prudemment, prenant recours aux arbres. Il était torse nue. Sa veste de médecin n’était pas encore entièrement recousu. — Àràndun vous a dit de restez coucher ! dit-elle. — Et alors ? rétorquait Calire. — Vous devriez vous trouver au lit et pas ici ! remarquait la reine. Calire haussait les épaules. — Si vous croyez que je lui aurais obéit qu’une seule fois…, murmura l’homme en blanc. — Mais, après tout, il se donne tellement de peine à vous guérir, dit Zelda, si vous lui désobéissez vous aggravez votre cas. N’est-ce pas un peu méchant vu tout ce qu’il fait pour vous ? Calire fronça les sourcils. — Non pas vraiment, répliqua-t-il, au contraire, c’est plutôt ma façon de le remercier. Ne cherchez pas à comprendre. Notre relation est très spéciale. — Je vois…, murmura Zelda même si elle n’arrivait pas à saisir le sens des dernières paroles de Calire. — Et puis, si je suis ici, c’est pour une raison spécial, remarquait Calire et il leva sa main vers la reine. C’était alors qu’elle remarquait qu’il tenait quelque chose dans la main. Un bracelet argenté duquel pendillaient des fines gouttes de vers en forme de larmes qui scintillait magnifiquement sous les rayons de soleil — C’est pour vous, dit-il en la regardant droit dans les yeux. Stupéfait Zelda prenait le cadeau de Calire. C’était très beau. Mais…pourquoi lui offrait-il un bracelet ? Le séjour chez Àràndun ne devait pas lui faire du bien. — Ce bracelet, expliquait Calire, a des pouvoirs magiques. Si vous le mettez, vous comprenez les langages des autres mondes, vous parlez même ce langage sans vous rendre compte. Je n’ai pas envie de jouer traducteur. Moi et Àràndun, nous avions parlé dès le début du Hylien. Mais pas tout le monde en parle. Ni ici, ni dans les autres mondes. Ni même dans celui où nous nous rendions. — Ah… fut le seul commentaire de Zelda. Elle était soulagée que le cadeau de Calire ne fût que pour simplifier les choses. Mais en même temps elle était déçue. Comme cela aurait été excitant, qu’elle, en tant qu’humaine, laisse battre le cœur de Calire plus fort, de cet être qui méprisait tant les humains, cet être peu sociable. Cela aurait quelque chose de…piquant. Mais en même temps elle refusait cette idée : De une elle ne l’arriverai jamais, de deux dans le cas extrêmement rare que ce soit le cas, elle lui ferait des fausses espoirs. Elle ne l’aimait pas. Du moins elle le croyait. Car elle devait s’avouer qu’elle était d’une part fascinée par cet être. Il était tellement étrange et mystérieux. C’est ce qu’il le rend attirant d’une part. Surtout que maintenant elle avait un appui grâce aux explications d’Àràndun. Elle savait un peu près comment l’analyser maintenant, elle avait même découvert une facette de cet être blanc. Zelda plongeait son regard dans celui de Calire. Elle se donnait un défi. Comprendre Calire, découvrir ses entières facettes. En plus, elle avait l’impression que si elle le comprenait, l’aventure aussi avait un sens, un début, une fin et ne serait pas suspendu dans l’air comme ça. — Ce bracelet, je vous le donne que pour simplifier les choses, remarquait Calire. Zelda hochait la tête, puis elle détacha son regard des yeux de Calire pour l’admirer dans son ensemble. Il y avait quelque chose qui l’échappait. En effet, Àràndun s’était pris la peine de panser tous les membres blessés. Tous, à part son torse. Ce qui était intriguant, car sur le dos figuraient quand même pas mal de plaies. Elle posait la question à Calire. Ce dernier haussait les épaules. — Cela serait en vain, dit-il, de mettre des pansements sur mon torse. De toute façon, je les arracherais. — Vous les arracherez ? demanda la reine perplexe. — Oui, je hais tout ce qui touche mon torse, expliquait-il, les vêtements c’est déjà limite. C’est pour ça que je suis vêtu d’une veste. Elle ne colle pas réellement sur le torse. Contrairement à d’autres vêtements trop serré. Des pulls je les supporte mal. Enfin… — Vous êtes étrange, remarquait la reine. Calire haussa les épaules. — Étrange pour vous, étrange pour beaucoup d’autres peut-être. Mais il y a une raison à cela, dit-il puis ajoutait : qui ne vous intéresse pas d’ailleurs. Sur ce l’être blanc tourna les talons. Il marchait assez sûr à présent. Zelda restait un peu perplexe. Ne pas aimer être touché à le torse ? Cela était de plus étrange ! — En effet c’est bien bizarre, confirma soudainement une voix, comme si elle avait lu les pensées de la reine. Cette dernière se retournait vers la direction d’où provenait la voix. — Àràndun, vous êtes de nouveau là ? demanda-t-elle un peu surprise. — En effet, dit-il en s’approchant d’elle. Un grand sac pendillait de son épaule droit. — Fallait dire que j’étais bien effrayé, dit-il, quand il s’était réveillé. Il avait le dos carrément en sang. Donc j’avais pansé son dos entier et les bandages allaient à travers toute le torse. Il avait hurlé à tue-tête, avait tenté d’arracher les pansements. Mais je lui avais habillé un pull. Vous vous imaginez sans doute la scène. J’avais cru qu’il avait un problème du cœur, ou quelque chose dans ce genre. Et il était entièrement paniqué. Je n’avait pas réussit à le calmer. Finalement, j’ai dû couper le pull pour le lui déshabiller. Quelle galère, je vous jure. Àràndun se passait la main dans les cheveux. — Il a tout de suite arraché les pansements après, puis s’est effondré dans le lit et a sombré dans un profond. Àràndun lâcha un rire. — C’était la première est la dernière que je lui ai panser le torse ! D’ailleurs, je crois que le pull je l’ai toujours. Quelque part, au plus profond de mon armoire, mais je l’ai. Et je ne crois pas que je le jetterai. — C’est vraiment la chose la plus étrange, murmura Zelda. Certes beaucoup de chose était étrange, mais il devait y avoir une quiconque logique. Mais là…, Zelda était bien incapable de s’imaginer une raison qu’elle ignorait mais qui était en même temps logique. — Venez, dit Àràndun, rentrons. Et la prochaine fois, vous laissez les mains de mes pulls ! Il cligna des yeux. — Sinon je vais vous attacher sur une chaise durant ma prochaine absence ! Il ria. Zelda souriait, mais ne rétorquait rien. Ensuite, elle prit les pulls séchés, les plias sous la protestation d’Àràndun, ensuite s’en allèrent vers la maison. Il faisait presque midi, et il fallait penser à préparer le dîner ! D’ailleurs le médecin s’était déjà occupé de cela. En traversant la forêt, deux canards avaient croisé sa route, proche de la rivière. En chemin, Zelda lui racontait le billant des quelques jours. Elle s’était bien occupée des animaux. En effet, à côté de la vache, il y avait encore quelques poulets. Elle avait également travaillé un peu sur les champs. Du moins avait essayé. Et elle avait également fait du pain. — Hé bien, pour une reine vous êtes bien travailleuse ! Vous feriez une bonne paysanne, j’en suis sûr ! remarquait l’homme. — Est-ce un compliment ou comment dois-je comprendre ? répliqua Zelda amusée. Àràndun ria. — En plus avez le sens de l’humour !rigola-t-il, voilà nous y sommes ! Il poussa la porte d’entrée, entra, et posa le sac sur la table. Ensuite son regard tomba sur Calire qui était en train de faire du feu pour le repas. — Je t’ai déjà dit que tu es impossible ? soupira l’homme. — Au moins des milliers de fois, répondit Calire sans détourner, cela fait presque quatre semaines que nous nous trouvons ici. Il faut que nous partions. Nous ne pouvons pas attendre éternellement. — Tu sembles encore oublié ton état ! répliqua le paysan. — Je m’en fiche de mon état, rétorquait Calire, je suis même plus resté au lit que j’avez prévu. Mais je crains le pire si nous n’avons pas bientôt rejoint ton frère. Àràndun poussa un soupir. — À cause de Malavar, je parie ? demanda-t-il. — En effet, remarquait Calire contemplant son feu, mais ne détournant toujours pas le regard vers Àràndun, j’ai trahit selon eux, donc cela va prendre un énorme coup pour ma réputation. Et je voudrais quand même bien l’expliquer à ton frérot. Il comprendra ainsi que les autres. Si je l’ai à mes côté lui, alors une partie est déjà sauvé. En plus, j’aurais encore besoin de ton frère. — Je vois, soupira Àràndun, c’est vrai que Malavar ne va pas jouer en ta faveur. Et c’est vrai aussi que cela provoquerait pas mal de problème si tu ne réussis pas à sauver ta peau à temps. — Justement, et ton frère possède d’une bonne réputation. S’il me croit, une partie des Kurukas aussi. Et des elfes aussi. Ne pourrais-tu pas avoir pour une fois, des arguments non valables pour que j’aie une raison à te garder chez moi jusqu’à ce que tu sois complètement guérit ? Àràndun semblait réfléchir. — Comment comptes-tu le rejoindre à partir d’ici ? demanda-t-il. — En traversant Nakina, répondit Calire simplement se levant. — Qu…QUOI ?! s’écriait le médecin, ai-je bien entendu ? Tu veux traverser Nakina ?! — En effet, confirma Calire. — A…avec elle ? Àràndun pointait avec un doigt sur Zelda. Calire inclina la tête. — Tu as complètement perdu la tête maintenant ?! s’écria Àràndun, tu tiens au malheur de cet dame ? — Si la situation ne serait pas si pointue, peut-être, rétorquait Calire. — Alors fais un détour ! Détourne-la ! — Non, cela prendrait trop de temps. Àràndun poussa un profond soupir. — De une, mon cher Calire, je te fais remarquer que tu n’as pas le droit de mettre ton petit orteil dans le ville, de deux tu mettras ta cher reine dans un immense danger, au moins que tu veuilles attendre des mois pour les papiers ? Calire le fixait. — Je me débrouillerais, dit-il. — Là je crois que mes arguments sont plus valables, remarquait Àràndun. — Peut-être, mais tu sais bien que je m’en fiche de ton avis. — Tu es et tu resteras toujours un sacré têtu. — En effet. — Mais je ne vais pas te laisser aller, si tu veux traverser Nakina. — C’est pas tes oignons après tout ! s’irrita Calire. — Si ! Car je m’inquiète pour la santé de ta chère renie ! répliquait l’homme. — C’est pas MA reine d’abord ! Et puis je fais ce que je veux ! Zelda observait les deux. Elle était habitué a des disputes entre ces deux-là, mais maintenant cela tournait autour d’elle et cette ville Nakina. Et quand elle est impliquée dans une dispute, cela la laisse normalement pas froide. Mais soudainement, les deux changeaient de langue. Zelda ne comprenait plus ce qu’ils disaient. C’est alors qu’elle remarquait qu’elle n’avait pas mit le bracelet que Calire lui avait donné. Elle le revêtit aussitôt, mais le retira de nouveau assez rapidement, la tête rouge comme une tomate. Ces deux-là savait s’exprimer… Elle décidait donc de plutôt patienter et d’attendre jusqu’à ce qu’ils se fussent calmés. Après des longues minutes de débat incompréhensible à Zelda Àràndun poussa un soupir et s’exclama en hylien : — Fais ce que tu veux sacré têtu ! Calire affichait une mine plutôt satisfaite. Zelda toussota pour attirer l’attention sur elle. — Qu’est-ce qu’elle a de si spécial, cette ville ? demanda-t-elle. — Pleins de choses ! remarquait Àràndun en jetant un coup d’œil signification à Calire. Ce dernier expliquait : — Nakina est une ville très spéciale en effet. C’est une ville fortifiée sur un carrefour de commerce. Donc elle est déjà très visitée et elle ne possède que de deux entrées, au nord et au sud. La file d’attende est très long, etc. Mais c’est toujours moins long d’attendre que de la détourner. Àràndun toussota. — Et si tu venais au point important ? Calire lui jeta un regard irrité. — Oui bon… Nakina…enfin les gens de la ville… enfin les hommes plutôt… Ont un avis un peu spécial au sujet des femmes. Ils…oui..enfin, les femmes ne sont pas moins que des objets. Un homme doit posséder des certificats, des papiers qui prouvent qu’il possède sa femme, ou celle qui l’accompagne. S’il ne les possède pas, où si ces papiers ont une quiconque faille, la femme sera confisquée. — Cela a l’air très charmant, remarquait Zelda ironiquement, croisant les bras devant la poitrine. — Sachez reine, ajoutait Calire alors, que je n’ai plus le droit de franchir la ville parce que justement je ne partage point leur avis et que ma manière de le montrer ne leur a pas plu. — Et comment comptez vous franchir la ville dans ce cas-là ? demanda Zelda septique. Fallait dire que la description de la ville n’enchantait point la reine, voir pas du tout. — On se déguisera. Moi, qu’on ne me reconnaît pas, vous en homme. Il vous faudrait couper les cheveux par contre, et cacher votre poitrine. Mais comme elle a une taille parfaite pour cela. Attendez, je vais vous montrer…. Mais avant même qu’il pouvait aller à la pratique, on entendant un bruit sec et sonore. Ensuite, Calire avait une magnifique joue rouge feu. — N’osez pas pervers ! s’irritait Zelda. Calire la regardait d’un air ahuri. — Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? demanda-t-il. À cette remarque Zelda resta bouche bée. Àràndun commençait a glousser avant de s’effondre dans un fou rire total. — J’y crois pas ! lâcha-t-il entre ses rires. Il riait tellement fort, qu’il devait se tenir le ventre et aller même aux genoux. — Toi…vraiment ! ria-t-il, Ne soyez pas fâchée, Zelda ! Le médecin reprit de l’air, puis s’effondra dans une nouvelle crise de rire. Calire l’observait d’un regard très étrange. — J’ai rien fait de mal pourtant, murmura-t-il un peu vexé. — Touchez une femme humains, essayait d’expliquer Àràndun entre ses rires, c’est un des plus beaux délices. Surtout à la poitrine. Cela ne se fait pas. Au moins que tu as une relation assez spéciale avec cette femme. Comme la trèfle par exemple. — Ah…, murmura Calire, je ne savais pas… — Ne me dites pas que vous leur sautez dessus en plein publique ? demanda Zelda fâchée mais très perplexe. Calire lui jeta un regard interrogatif. — Non, non ! expliquait un Àràndun qui s’était plus au moins calmé, mais disons que « le plaisir » de toucher le corps de l’autre est loin d’être si poussé. Son peuple possède d’une autre façon de se prouver l’amour. C’est difficilement imaginable pour nous, mais pourtant c’est le cas. Et comme les Kurukas méprisent les hommes, ils ignorent naturellement le fait, que toucher une poitrine d’une femme peut être considéré comme crime. Il jeta un regard amusé vers Calire. — Et notre cher Kuruka-ci vient de faire l’expérience que les femmes humaines sont très redoutables ! Calire grommela tenant sa joue douloureuse. Mais Zelda restait tout de même un peu en colère. Quel drôle de peuple ! Kuruka ? Maintenant elle savait enfin le nom. N’empêche…fallait se renseigner sur les humains avant de se faire la compagnie d’une femme humaine. En plus, elle devait se passer de ses magnifiques cheveux ! Mais pourquoi n’étaient-ils pas déjà chez cet ami, le frère d’Àràndun ? Elle poussa un profond soupir. Si les Kurukas avaient encore d’autres coutumes si différentes, Calire lui réservait sans doute encore pleins de surprises… |
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