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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 39 – Jeu mortel (3)Link recula de quelque pas. — Dis-moi, Vnet, c’est quoi ces conneries ? dit-il. — Mais je ne plaisante pas ! répondit Vnet un peu étonné, le jeu a assez duré, tu mourras ici sur place ! Vnet s’approchait de Link. Ce dernier recula encore et encore, à fur et à mesure que Vnet s’approchait. Le tailleur laissait apparaître dans sa main une boule énergétique bleue tel un saphir. Il la lançait à Link. Ce dernier l’évita de justesse. Avant qu’elle ne s’écrase dans un des bâtiments, Vnet la laissait disparaître, et en projeta directement une deuxième. Il ne plaisantait pas. Absolument pas, pour la terreur de Link. Son frère mental ! Pourquoi ?! Ils se ressemblaient tant, et maintenant ce n’était que de la comédie de la part du jeune tailleur ? Link ne pouvait pas y croire, il n’avait pas non plus le temps d’y croire. Le passage où il se trouvait était assez étroit, il ne pourrait jamais éviter pour l’éternité ses projectiles ! Et pour se défendre… Non, jamais dans sa vie il contre-attaquait ! Il était quand même, comme un frère jumeau…. Le héros du temps invoquait l’Amour de Nayru. La seule chose qui lui restait. — Elle ne te protègera pas pour toujours ! remarquait Vnet. Son expression n’avait pas changé. Il était toujours le même. Alors pourquoi ? Pourquoi attaquait-il ? — Je m’en suis bien conscient, rétorquait Link. Puis d’une seconde à l’autre, il tourna les talents, en s’enfuyait. Il préférait de loin la fuite à un combat contre son frère mental. Et il savait qu’il ne l’attaquait jamais dans la foule. Il courut donc, du moins il le croyait, dans la direction où se trouvait le « marché des poissons » où il y avait actuellement un marché (Info général : Il y a un marché tout les samedis matin sur cette place). Le héros du temps profitait de la foule et des stands pour disparaître aux yeux de Vnet qui le suivait. Ensuite, s’étant sûr que le jeune tailleur ne le remarquait pas, il filait dans le passage de la « Libraire Française » vers la « Place d’Armes ». De là, il se rendit à l’immense arrêt du bus, mais il partit dans une autre direction, par peur que Vnet l’y chercherait, comme ils venaient de là. Il courut et courut à travers des rues et des rues, traversaient des routes aux feux rouges, se faisaient lancé des menaces par les chauffeurs qu’il ne comprenait pas pour autant. Mais il s’en fichait. Il voulait juste aller loin, loin. S’éloigner le plus possible de Vnet. Avec son sourire habituel il lui avait qu’il le tuera. Avec sa mine de toujours, il l’avait attaqué ! Et pour finir…, il s’arrêta essoufflé, il se retrouvait dans un monde beaucoup trop avancé pour le pauvre petit Hylien qu’il est, sans monnaie valable, sans comprendre le langage, et surtout, il était entièrement seul. Parmi les immenses bâtiments (car pour lui ils étaient bien grands !) la grande foule, le vacarme. Soudainement, il remarquait des arbres. Un peu plus loin. Certes, il y en avait quelques uns dans la ville, mais là, cela en devait être bien plus ! Poussé par un espoir de plus sentir le béton et le pavé sous ses pieds, il s’y dirigeait. Il voulait ressentir l’odeur des fleurs, il voulait voir le vert verdoyant de l’herbe ! Et se fut avec un soulagement qu’il pénétra dans un parc. Il y avait beaucoup de gens, toujours. Mais au moins le bruit des voitures était beaucoup moins audible. Comme s’était soulageant ! Il s’assit sur un banc et rêvassa pour un long moment, pour se détendre. Des heures même, sans s’en rendre compte. Mais finalement, quand son estomac commençait à rebeller, il se résignait qu’il ne pouvait mal rester pour l’éternité assis sur le banc. Mais il avait un autre grand problème : Comment s’acquérir dans ce monde de quoi à manger, sans pouvoir parler le langage du pays, sans même avoir de l’argent ! Link poussa un énorme soupir. C’était loin d’être gagné. Il décidait alors de chercher Ryaon et l’ange déchu. Mais tout d’abord Ryaon. Il pourrait l’aider à acheter quelque chose à manger ! Avec un but dans la tête, le héros du temps se jeta enthousiasmé dans le vacarme de la ville. Et il commença sa langue marche, à travers la ville de Luxembourg, ne trouvant pas le courage de remonter dans ses monstres vivants s’appelant autobus. Mais cette fois-ci il faisait bien attention aux feux rouges ! Il avait faillit se retrouver à plusieurs reprises sous une bestiole de voiture quand il fuyait de Vnet ! Cette expérience lui suffisait amplement. Mais, comme le héros du temps ne connaissait pas du tout ce étrange 20ième siècle, il avait rapidement perdu l’orientation ! Et ce fut avec une grande amertume qu’il constata après une heure de marche qu’il se retrouvait à son point de départ. Pire encore ! Là, où il avait pris avec Vnet le bus ! Il lâcha un juron. Ainsi, il avait tourné en rond ! Enfin en rond…difficile à dire avec toute ses rues ! Notre héros du temps était fatigué et avait faim. Mais il était incapable d’aller acheter quoi que ce soit. Ainsi, comme il n’avait plus envie de faire des kilomètres pour rien, il décida quand même de prendre son courage à deux mains et de monter dans ces drôles de bus. Il allait montrer que le ticket jaune. Cela devait suffire, espérait-il. Il prit le premier autobus qui venait. Le numéro 18. Il montrait le ticket jaune au chauffeur qui ne disait rien. Donc Link espérait que c’était bon. Soudainement, il remarquait la douleur dans son épaule. Il avait augmenté. En serrant les dents Link allait s’asseoir une main posé sur le blessure. — Vous avez mal ? Link sursautait. Qui lui avait parlé ? Il regardait autour de soi, et remarquait un garçon d’environ une quinzaine d’années. Il avait des cheveux noirs jusqu’aux épaules et des yeux d’un vert d’émeraude. Une casquette bordeaux trônait sur sa tête et il était vêtu d’un jeans, d’un t-shirt blanc et d’une veste bleue sans manche. Il observait le héros du temps. Étrange était-ce que ce garçon avait parlé du hylien ! Très mal, voir même pitoyable, mais le sens était clair. Ce qui expliquait le regard ahuri de Link. Le garçon commençait à fouiller dans un sac, puis sortait un livre. Il le montrait au héros. Naturellement, il était incapable de déchiffrer l’écriture. Mais voilà donc le titre du livre : Comment apprendre l’Hylien ! Et, sur le première de couverture, se trouvait en rouge bien gras écrit : Nintendo. Le tout entouré d’une ellipse rouge également. Le garçon le lui donna. Le héros fouilla et tombait sur des textes écrits en hylien ! Il les lisait. Il y avait encore quelques fautes. N’oublions pas qu’une langue vivante cela change, et que les règles ne sont que des appuis. Normal que le livre de Nintendo ne soit donc pas tout a fait correspondant avec le Hylien réel. Mais Link compris le texte, et il reconnaissait la légende de la Triforce. — Comment ? bégaya-t-il. Pour sa terreur, il découvrit en plus des images ! De lui, de Zelda, d’Hyrule ! Il resta bouche bée. — Tu es Link, n’est-ce pas ? demanda le garçon, toujours maladroit. — Comment… ? bégaya Link de nouveau. — J’avais dont vu juste, remarquait le garçon, tu es une personne fictif chez nous. Tout comme Zelda, et Hyrule. Ton monde n’est rien qu’un jeu ici. Link l’observait d’un regard qui montrait qu’il avait tout, sauf compris. Le garçon recommençait à fouillait dans son sac, et sortait une petite machine dépliable, luisant comme de l’or et avec le motif de la Triforce dessus. Il alluma son Game Boy SP, et le donna à Link. Ce dernier le pris, encore plus étonné qu’avant. Pour son horreur, il vit, d’un graphisme peut réaliste certes, comment les déesses l’avaient envoyé à Holodrum. Ensuite, la une grande écriture : The Legend of Zelda, Oracle of Seasons. — Tu n’es qu’un jeu ici, reprit le garçon, avec cet appareil on peut te faire bouger, te laisser battre des ennemis. C’est comme si tu lis une histoire, à part que là, tu peux bouger et découvrir toi-même à travers un personnage que tu es. Link l’observait les yeux tout ronds. — J’y crois pas, dit-il. Le garçon haussa les épaules. — Le jeu est un classique, une légende. On en vend plein d’articles, des figurines, des Game Boy SP version Zelda, des jeux, des gadgets, tout. Je suis grand fan du jeu. J’achète tout ce qui me tombe entre les mains ! Et récemment vient de sortir un livre avec lequel on peut apprendre l’Hylien. Je suis sans doute encore mauvais, mais je compte m’améliorer. — Mais…, comment ça se fait qu’une personne « d’un jeu » se trouve soudainement devant toi ? demanda Link, moi, si une personne d’une histoire se tient tout un coup devant moi, je me demanderai si je n’ai pas trop bu… — Ah ça, dit le garçon, je suis de nature plutôt rêveur. En plus je suis d’avis que chaque chose qu’on invente vit, quelque part, même si on ne sait pas où. — Mais comment tu sais que c’était moi ? — Je ne savais pas, répondit le garçon, vous lui ressemblez beaucoup. Alors j’ai tenté de parler hylien, et ben… oui voilà quoi. Mais qu’est-ce qu’un héros d’un jeu vidéo fais ici ? — Je me le demande aussi, murmura Link, je dois retrouver quelqu’un en fait. Mais je suis complètement perdu ici. — C’est normal, remarquait le garçon, tu n’iras pas loin ici. — Surtout que je ne connais pas le langage ni rien, soupira Link, la main toujours posé sur son épaule. La douleur n’avait pas cessé. Pas qu’elle avait disparue, mais elle avait été plus supportable. Le garçon réfléchissait. — Je pourrais t’aider, dit-il, aider LE héros du temps ! Comme ça serait excitant ! Link l’observait le garçon. Il ne le connaissait pas, mais il avait l’air sympa. En plus, il lui serait d’un aide essentiel dans ce monde chaotique. — Ai-je un autre choix ? remarquait Link en soupirant. — SUPER ! s’écrait le garçon joyeux, j’aide l’héros du temps, j’aide l’héros du temps ! Soudainement un bruit étrange retentit, interrompant le chant de victoire du garçon. — ça, remarquait Link, c’était mon ventre. Le bus s’arrêtait. — On va donc aller manger quelque chose, remarquait le garçon, il faut de toute façon sortir ici, c’est le terminus. Le garçon tira Link hors du bus. Le soleil allait déjà se coucher. — Je m’appelle Samuel en passant, remarquait le garçon puis ajoutait : Comment t’as fait de prendre le bus sans argent ? Le héros lui montrait son petit ticket jaune. — Il est plus valable pendant des heures ! s’exclama-t-il, soit content qu’il n’y avait pas de contrôleurs ! Link haussait les épaules. Après tout, rien ne s’était passé. Là, il avait une faim atroce ! Le garçon lui expliquait qu’ils allaient mangés dans le Subway, un take-out qui servait des sandwichs. Il se trouvait dans un grand bâtiment appelé « Cinéma ». Et ce cinéma portait comme nom « Utopolis ». Samuel avait refusé d’essayer d’expliquer ce que c’était un cinéma, comme son hylien était encore assez faible. Il commanda pour Link un sandwich au poulet, et le héros du temps était fort heureux de retrouver enfin quelque chose qu’il connaissait : Du pain, de la salade, des oignons, des tomates, du poulet ! Samuel lui apportait également une eau. Pour lui-même c’était également un sandwich au poulet mais pour boire, il avait une « Coca ». Link goutta un peu cet étrange liquide sucré, mais il n’aimait point. Il préférait son eau plate « Viva ». Après avoir mangé, Samuel supplia Link de pouvoir jeter un coup d’œil dans le magasin « Stargate ». Link accepta. Il y avait beaucoup de gens ici, peut-être également l’ange déchu ? Peut-être même dans le magasin ? Pour sa déception, il n’y avait pas d’ange déchu, mais par contre Ryaon ! Il observait des choses dans des étagères. Au dessus était écrits : DVD Zone 2. — Ryaon ! s’écria Link joyeux. Jamais il n’avait été si content de revoir cet homme sans émotions. Ryaon se retournait, affichant un air surpris. Link se jeta sur lui. — Que fais-tu ici ? demanda le héros, imagine-toi, Vent m’a attaqué ! Le guerrier le regarda d’un air tout à fait perplexe. Soudainement son regard tombait sur Samuel. Il lui parlait dans un langage inconnu. Samuel semblait lui expliquer quelque chose, Ryaon hochait la tête, puis partit rejoindre une adolescente. — Qu’est-ce que… ? demanda Link. — Tu dois le confondre avec quelqu’un d’autre, expliquait Samuel, c’est mon professeur de français. Je l’ai depuis deux années. — Ah…, fut le seul commentaire de Link. Il venait de tomber sur un mystère des mondes : Des gens de différents mondes qui se ressemblent, mais qui sont quand même différent. — Tout ce ressemble, mais rien n’est pareil, remarquait Samuel. Link lui jetait un regard interrogatif. — C’est un vers d’une chanson de Pierre Bachelet du même nom, dit Samuel, allons nous en maintenant. Ils quittèrent le cinéma. Entre-temps, il faisait nuit. À part qu’elle était loin d’être si sombre qu’à Hyrule, grâce aux lanternes, et les phares des voitures. En gros, c’était l’horreur pour le héros du temps. Comme il avait hâte de quitter ce monde maudit ! — Link ! Il s’arrêta net. Quelqu’un l’appelait. D’une voix froide et sans sentiment. Il se retourna. Il vit Ryaon. Le vrai cette fois-ci. Sa marche raide et glaciale, son visage froid, éclaircit par les lumières. — Ryaon ! s’exclama Link alors, joyeux. Il allait le rejoindre. — Tu vas jamais me croire ! dit-il, Vnet m’a attaqué ! — Ah bon ? dit Ryaon d’un ton indifférent, il ne semblait pourtant pas avoir réussit. Je m’en chargerai alors. — Qu… Link n’avait pas eu le temps de finir sa phrase. Aussi rapide qu’une éclaire, Ryaon avait tiré sa dague de sa botte et se lançait sur Link. Ce dernier l’évitait de justesse, mais s’écrasa dans Samuel qui tomba en criant au sol. Ceci attira l’attention des passants. Des cris d’effrois retentirent. Ryaon continuait à attaquer Link, ne s’occupant point des spectateurs qui allaient sans doute appeler la police. Or, soudainement, il tourna les talons, et disparut en poussant les gens à côté dans une autre rue. Samuel pris rapidement le Link épuisé et désorienté par le bras et disparut également avec lui, dans un bus qui allait partir. Link ne comprenait pas. Pourquoi Ryaon et Vnet l’attaquait-il ? Pourquoi ? N’avaient-ils entendu que le bon moment ? Un monde où Link sera perdu ? Ô comme il l’avait marre de ce monde ! *** Quand à Ryaon, il courrait dans les rues du « Kirchberg ». Mais soudainement il fut attrapé pas derrière et poussé dans une petite rue. — ça va pas non ? entendit-il une voix, jouer le malin devant le cinéma, on aurait tout vu ! Ryaon se retournait, et vit… soi-même ? Mais son ego semblait posséder des sentiments. — Qui est-tu ? demanda-t-il. — Ryaon ! s’exclama l’homme. — Moi ? demanda le guerrier — Oui ! Enfin, non. Du moins pas réellement. Il soupira. — Pourquoi as-tu attaqué Link ? — Je ne l’ai pas attaqué ! protesta Ryaon, c’est lui qui c’est jeté sur moi ! Son alter ego se grattait la tête. — Oh mon dieu, oh mon dieu, murmura-t-il, quel désastre ! Ils vont croire que c’est moi ! Le professeur de français soupira. Puis s’adresse de nouveau à Ryaon. — Viens avec moi. Il faut que nous arrangions cela. Pour les spectateurs cela avait l’air que toi et Link vous vous êtes bagarrés. — Mais, je n’ai fait qu’éviter ses coups ! protesta Ryaon. — Possible, mais les autres ne l’ont pas vu, eux ! s’exclama le professeur, l’avis d’un seul contre tout le reste ne vaut pas grand-chose. Il faut essayer d’arranger cela le plus vite possible ! Mon frère va être très content, je le sais déjà. Il est policier. On lui dirait que j’ai combattu avec quelqu’un d’autre devant le cinéma avec une dague ! — Ce n’est pas mes affaires, moi je dois chercher l’ange déchu, dit Ryaon. — Si c’est tes affaires également ! le corrigeait le professeur, si tu vas te balader dans les rues, tu vas te faire arrêter sur le champ ! Il te reste comme seule possibilité de venir avec moi ! Oh, mais c’est pas une possibilité d’abord, c’est un ordre ! — Je ne vois pas pourquoi je devais te suivre, remarquait le guerrier, tu m’as l’air très suspect. — Naturellement ! s’exclama l’autre Ryaon, tu saurais encore pourquoi ! Mais suis-moi maintenant, par l’amour de dieu ! Avant que le tout s’empire encore ! — Je n’irai pas avec toi, dit le guerrier froidement. — Tu es obligé de toute façon. — Si je ne veux pas, je ne le fais pas. — C’est ce que tu crois ! — Je ne bougerai pas d’ici ! — Ah bon ? remarquait le professeur de français d’un air mystérieux. Soudainement Ryaon remarquait qu’il perdit le contrôle de son corps, et ses pieds se mettaient en route par eux-mêmes, vers un Opel Vectra. L’autre Ryaon lui ouvrit la porte du passager assis à côté du chauffeur. Toujours contre sa volonté, Ryaon s’assit dans la voiture. L’autre allait rejoindre la place du chauffeur. — Tu vois, tu as quand même bougé de là ! dit-il. — Comment tu as fait ? Quel était ce sort ? demanda Ryaon méfiant. — Moi j’ai rien fait du tout ! remarquait le professeur, on t’expliquerait sur la route ! Sur ce, il alluma le moteur, et les voilà partis… |
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