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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 37 – Un jeu mortel (2)

La moitié du troisième jour venait de s’écouler, et aucune amélioration pour l’état de Link. Au contraire. La peau était devenue encore plus pâle, et sa respiration devenait de plus en plus faible. Les deux compagnons avaient épuisé toute leur science, mais rien ne pouvait y faire. La magie de l’ange déchu était bien trop grande, trop puissante. Ils virent Link périr plus à chaque minute, mais ils étaient impuissants.

Ryaon faisait les cent pas dans la salle à manger, et Vnet était assis sur une chaise la tête baissée.

— Pourquoi n’essaierais-tu pas de le soigner ? demanda Ryaon, il mourra d’une façon ou d’une autre, cela vaudrait un essaie.

Vnet leva le regard vers le guerrier.

— Non, dit-il, j’ai comme un espoir qu’il survivra…

— L’optimiste voit la rose, le pessimiste les épines, remarquait Ryaon.

Vnet ne répondit pas tout de suite.

— Je risque de lui infliger une mort bien plus cruelle en essayant, dit-il alors.

Ryaon se taisait alors, et le silence s’installa pour des langues minutes.

Soudainement, Vnet sursauta, et courut dans le couloir. Intrigué, Ryaon le suivait.

— Qui a-t-il ? demanda-t-il.

— Je sens une présence, répondit le tailleur, quelqu’un se trouve dans le couloir, mais je ne le vois pas.

Vnet se concentra pour percer l’invisible.

— Il se dirige vers la chambre de Link ! s’écria-t-il alors, et se pressa de rejoindre la pièce dite. Mais, il ne vit personne non plus. Pourtant, il s’était sûr que quelqu’un se trouvait sur les lieux. Et soudainement il remarqua que Link était réveillé. Avec des yeux malades il fixait quelque chose. Ce que Vnet, ignorait était que Link voyait l’être qui se trouvait dans la pièce, ainsi que cette aura d’orée et douce qui se dégageait du personnage aussi doré. Encore une fois, Lueur de Lumière venait en aide à Link.

— Héros du temps, héros du temps.

La voix mystérieuse et paisible de l’être avait laissé naître en Link une force qui le poussa à ouvrir les yeux. L’être se pencha vers lui.

— Héros du temps, il ne faut pas abandonner, pas maintenant.

Facile à dire vu que lui il ne souffrait pas blessure provoquée par l’ange déchu de la mort.

— Le pouvoir de Chymes est puissant, dit l’être étrange en enlevant quelque mèches qui collait sur le visage du héros par la sueur, ensuite sa main effleurait son visage puis trouvait son chemin vers l’épaule.

— Je ne peux la guérir entièrement, reprit Lueur de Lumière, mais néanmoins je suis capable d’annuler ce qui le rend mortel.

Link fixait l’être étrange avec ses yeux fiévreux.

— Lueur de Lumière…, murmura-t-il faiblement.

— Ne vous inquiétez pas, héros du temps.

L’aura dorée entourant sa main s’intensifia, et le héros du temps sentit lentement la douleur s’en aller. Du moins un peu.

— Je ne peux que diminuer un peu la souffrance, expliquait l’être, mais je peux te faire part de ma force pour te remettre…

Joignant les gestes à la parole, Lueur de lumière commençait à redonner force aux héros du temps. Lentement mais sûrement, son visage reprenait de la couleur, le lueur de fièvre disparaissait de ses yeux, mais les veines et artères noires restaient, bien qu’il devenait moins visible.

— Héros du temps, c’est tout ce que je peux faire pour vous. Mais cela devait suffire, jusqu’à ce qu vous croisiez Calire. C’est le seul capable d’enlever le sort pour de bon.

Et il disparaissait de nouveau dans une fumée d’orée. Comme si Link se réveillait d’un trance, il se releva au lit, surpris. Il se passa la main dans les cheveux, perplexe. Qu’est-ce qui venait d’arriver ? Sa main glissait sur la blessure. Elle lui faisait mal. Mais la douleur était supportable. Le héros du temps leva le regard, et regardait autour de soi. Il vit, dans le seuil de la porte, un Vnet bouche bée. Soudainement il s’écria :

— Je savais qu’un miracle se produirait !

Il sauta sur place, joyeux, puis rejoignit Link en courant.

— Comme je suis content que tu ailles bien ! jubila-t-il puis ajoutait un peu perplexe : Comment ça se fait au fait ?

Link ne répondit pas tout de suite, mais regardait Vnet d’un regard étonné. Finalement il décidait quand même de parler :

— Je ne sais pas.

Vnet le regarda bouche bée.

— Je me souviens juste d’une lueur d’orée, expliquait le héros du temps.

— Alors c’est donc vrai ! s’exclama Vnet, que Lueur de Lumière ne se montre qu’à ceux de qui il veut qu’ils le voient ! Quel être étrange !

Link ne répondit rien. Alors, Ryaon les rejoignit, un peu sceptique au début de la soudaine amélioration du héros du temps, mais sa méfiance partait quand le tailleur lui expliquait que c’est probablement à cause de Lueur de Lumière.

Après quoi, ils décidèrent de s’entraîner encore un peu. Link y allait prudemment avec sa blessure, mais quand il remarquait que la douleur n’augmentait pas en bougeant son bras.

Or, soudainement Vnet s’arrêtait.

— Dites, commença-t-il, je ne sais pas, mais les gens vont vous croire fous, si vous vous promenez avec des épées dans les rues…

Ryaon arrêta son entraînement.

— En effet, j’y avais pas pensé…, murmura-t-il, Link et toi, vous avez votre magie, et moi ma dague. J’espère que cela suffirait…

— Mais nous avons besoin de l’épée de Link ! s’exclama Vnet, pour changer de monde !

— On pourrait la venir chercher après, remarquait Ryaon, qu’est-ce que nous pouvons faire d’autre ? Avec une épée accrochée à la ceinture nous n’irons pas loin dans un monde pareil. Il vaut mieux les laisser ici. Après on verra comment les récupérer.

Vnet se voua vaincu. Ensuite, il tâcha d’apprendre à Link quelques nouveaux sorts, dans le peu de temps restant. Ce qui ne réussit point, vu que les sorts qu’il connaissait par cœur et que Link pouvait utilisés était plus puissants. Et le tailleur remarqua que la magie de Link ne s’était encore entièrement libérée. Il lui manquait encore beaucoup d’entraînement.

Après quoi, les derniers heures écoulées (que nos amis ont passé en se reposant), ils tentèrent d’ouvrir la porte d’entrée ce qui ressuis. Le trio n’en fut pas surpris. Ce n’est qu’après avoir franchit le seuil que la galère commençait : Primo, ni Ryaon ni Vnet reconnaissait la ville, secundo, il leur fallait un bon bout de temps avant d’avoir calmé Link.

En effet, déjà ces étranges monstres roulants et bruyants, les milles bruits inconnus et horribles, les étranges bâtiments rectangulaires, les drôles d’affichent, les étrange lumières variant du vert au rouge, au jaune. La foule de gens qui se hâtait, la circulation, le trafic…, bref la liste était longue…

Et les passants jetèrent des étranges regards vers le trio, quand Ryaon et Vnet tentèrent de calmer le Link surexcité. Ceci fait, ils vagabondaient dans la ville, afin de trouver le nom de la ville. Le trio essayait d’abord en écoutant. Et il découvrit qu’il y avait plusieurs langues mélangées. Ryaon distinguait le français, le portugais et le néerlandais, Vnet reconnaissait quelque part de l’italien, d’allemand et de l’anglais. Ils croisèrent même un troupeau de « Japonais » comme les nommait le guerrier. Or, il y avait une langue qu’aucun des deux n’arrivait à reconnaître.

Ainsi, ils se fixaient alors aux panneaux. Actuellement, les aventuriers se retrouvaient sur un immense carrefour. Il y avait beaucoup de circulation, et Link se perdit avec les feux rouges, mais heureusement Ryaon et Vnet était là.

— Tient, il est écrit Trier sur le panneau ! s’écria Vnet, on de se trouver en Allemagne alors non ?

— À part qu’avant j’ai vu un panneau avec « Metz » dessus, remarqua Ryaon sceptique.

Pour finir, les compagnons tombaient encore sur panneau avec « Arlon ». Vnet se grattait la tête, perplexe. Ryaon semblait un peu perdu également, mais soudainement il remarquait :

— Qu’il soit béni.

— Qui ? demanda Link encore plus perplexe qu’il ne l’était déjà. Tout ce monde le rendait très mal à l’aise. Surtout quand il voyait les bonhommes enfermé dans une boîte à travers une fenêtre. Vnet lui avait expliqué que c’était des télévisions et que les hommes ne sont pas réellement dedans. Mais cela ne voulait pas entrer dans la tête du Hylien.

— L’ange déchu ! répondit Ryaon, du moins si j’ai conclu juste. Nous devons nous trouver au Luxembourg. Un petit pays entre la France, la Belgique et l’Allemagne. Il ne possède donc pas d’une grand ville ou capital. Nous avons une minime chance de le retrouver.

— Le Luxembourg ? Mais oui, bien sûr ! s’écria Vnet, c’est dans l’ancien partie de la ville capitale qu’a été tourné le film « les misérables » non ?

— Je crois bien, répondit Ryaon, ce qui explique également le mixe des langages.

— Oui, j’ai vu brièvement le Luxembourg, remarquait Vnet, je crois pouvoir me retrouver.

— Très bien, répondit Ryaon, voir même excellent. On peut se séparer alors. C’est mieux pour pouvoir retrouver l’ange. Et Link partira avec toi, c’est la meilleur solution à mon avis.

Vnet hochait la tête, puis entraîna Link dans une des rues rapidement. Le feu était sur le point de changer en rouge. Quant à Ryaon, il partit de la direction à « Gasperich ». Ce quartier fût plutôt tranquille. Du moins une partie. Elle possédait également d’une zone industrielle et d’une route très bruyante que Ryaon quittait rapidement. Il se trouvait alors, il estimait, sur la voie principale du quartier. Il observait les alentours. Il devait s’agir d’un bonlieu. Il n’y avait pratiquement que des habitations. Et il doutait que l’ange se cachait dans une des maisons. Du moins cela serait logique. Sinon ils devaient en plus jouer des voleurs pour pénétrer dans les demeurent. Sans oublier que, même si le Luxembourg était petit, il y avait quand même assez de bâtiments et trop peut de temps pour fouiller.

Il arrivait à une église chrétienne. L’ange déchu faisait parti d’une part à cette religion. Ryaon entra. L’odeur habituelle de ce lieu saint le saluait. Il faisait la croix après avoir plongé sa main dans l’eau bénite, ensuite il pénétra dans la partie principale de l’église. Au fond, accroché au mur, trônait une grande croit avec Jésus. Au bout du couloir, il allait encore une fois à genoux et refaisait la croix.

Il n’était pas croyant. Il avait perdu cela avec ses sentiments. De même que son monde ne possédait pas du catholicisme et qu’il n’était donc pas catholique. Mais, il avait toujours été d’avis, et il restera toujours d’avis que si on pénètre dans le lieu saint d’une quiconque religion, on est cessé de se tenir à leur coutume. Rien que par respect pour le lieu, les gens et leur croyance, même si on ne les partagent pas. Or, l’église était entièrement vide, et Ryaon n’osait pas l’exploiter à fond, par respect pour le lieu, comme dit avant, mais il y avait aussi une autre raison qui le rendait en colère. Oui en colère, car il ne possédait pas encore de la tristesse. Mais cette raison avait beaucoup à faire avec celle citée auparavant. D’ailleurs, c’est pour la même raison qu’il commençait à chanter. Une des seules chansons chrétiennes qu’il connaisse.

Après quoi, il quitta l’église et fut aveuglé la lumière du jour. En face, se trouvait une école primaire. Les enfants étaient à la récréation. Ils faisaient des divers jeux, hurlaient, couraient, et riaient. Ryaon ne s’y intéressait pas particulièrement, et il voulu continuer sa route, mais il remarquait une fille qui l’observa, le regard ahuri. Elle était une jeune adolescente et elle se trouvait en compagnie d’un garçon d’environ le même âge. Ryaon fronçait les sourcils. Le garçon demanda quelque chose à la fille. Celle-ci secouait la tête, et les deux repartirent. Ryaon sentit cependant encore le regard perçant de la fille dans son dos. Il haussait les épaules, et s’en alla.

Quand à Vnet et Link, il se trouvait en pleine ville. Le jeune tailleur avait acheté une carte. Il portait différent argent de différent monde avec soi.

— Heureusement qu’il y a l’euro ici, murmura-t-il. Link ne répondit rien. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il se sentait exclu, ce qui était tout a fait compréhensible et normal. Tout était nouveau, même les mots ! Vnet lui expliquait alors :

— On ira d’abord dans l’ancienne partie de la ville, expliquait-il à Link. Peut-être que notre ange est nostalgique. Par contre… c’est un peu loin.

Il étudia la carte, puis regarda autour de soi, jusqu’à trouver un arrêt de bus. Il s’y dirigeait. Link le suivit.

— Parfait ! dit-il, il y a plein de bus qui s’arrêtent proche et qui partent d’ici ! Nous n’avons qu’en prendre un.

Il expliquait rapidement ce que s’était un bus ou autobus, lui donnait des petites pièces rondes, les euros, et lui disait qu’il suffisait de les donner au chauffeur et de prendre le petit ticket jaune. Comme Link n’avait pas l’air de bien comprendre, il lui disait simplement de l’imiter. Link inclinait lentement la tête. Quand un bus arrivait, Vnet montait, Link un peu intrigué par le monstre colorié le suivait prudemment. Il avait été plus facile de monter dans le ventre de Jabu-Jabu que dans une bête pareille… Il ne savait pas comment il a réussit de prendre son ticket, mais il contempla le petit bout jaune avec une écriture incompréhensible au héros d’une certaine satisfaction. Ce n’était pas tout les jour non plus qu’on arrive à se débrouiller plus au moins dans un monde aussi étrange que celui-ci !

Quand ils descendirent, ils se trouvaient sur une « gare de bus » (Note de l’auteur : ça ce dit comme ça en français ? Je connais que le terme lux…), c’est-à-dire que beaucoup de bus y arrivait et partaient. En gros, c’était le chaos totale aux pauvres yeux du pitoyable héros du temps. Mais Vnet l’entraîna rapidement dans une rue plus tranquille. Enfin tranquille… les autos n’avaient pas le droit d’y rouler. Rien que des gens. Et il y en avait beaucoup ! Et jamais Link n’avait vu autant de magasins, de restaurant sur une même place. Vnet l’entraîna de plus en plus dans les rues, et le héros du temps remarquait rapidement un changement. En effet, les bâtiments donnaient l’air d’être moins récents. Le tailleur amena Link dans des rues peu fréquentées, en se fiant à la carte. Alors Link demanda :

— Pourquoi les bâtiments sont-ils si noire ici ?

Son frère mentaux lui répondit alors en s’arrêtant :

— À cause de l’échappement des véhicules.

Inutile de noter que le Hylien ne comprenait absolument rien. Vnet tâcha alors de lui l’expliquer le plus facilement possible, mais il abandonna vite, comme Link ne semblait pas vraiment comprendre. Alors Link demanda :

— Et pourquoi personne ne les nettoie ?

Il avait compris au moins, que les maisons étaient sales.

— Car les maisons sont vides, répondit Vnet, il n’y a personne qui y habite. En gros c’est complètement vide dans quelques rues. Comme celle-ci.

Il se taisait un moment, puis ajoutait avec un drôle de sourire :

— En bref, un excellent endroit pour t’envoyer à un repos éternel…

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temps que je sache ce que c'est.
mais pour l'instant il n'est pas.

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