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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 34 – ÀràndunCalire se leva, haletant. Malavar l’avait mit dans un sal était. Il s’avançait doucement, essayant de garder l’équilibre sans appui ce qui se réveillait être difficile. Il s’appuya à un arbre. Le rouge dominait à présent sa veste blanche. Les dernières heures n’avaient pas joué en sa faveur… Il recracha un peu de sang, et un petit gémissement s’échappa de sa bouche. Pourtant il ne se plaignait pas d’une quiconque douleur. Or, Zelda savait que le médecin était tout, sauf dans l’état de continuer la route. Mais elle avait déjà fait une bêtise… elle avait peur d’en dire une nouvelle. Le médecin se traîna en avant. Non… Calire était vraiment dans un sal état. — Ne devrait-on pas vous soigner d’abord ? demanda la reine tout de même, d’une voix timide. Calire se retourna vers elle. — Et avec quoi ? demanda-t-il, nous n’avons rien sur nous qui puisse m’aider à me soigner. Au contraire. Il vaut mieux aller au village proche et y joindre un médecin. Sur ces mots, il se retourna et continuait sa route. Zelda le suivit. Il avait raison. Il ne possédait rien ici pour soigner… La reine espérait au moins que Calire tenait le coup jusqu’à un village prochain. Elle serait bien perdue dans un monde inconnu, sans savoir où se trouvait une quiconque Liaison. Ainsi elle suivait Calire tranquillement, sans rien dire. Après quelques minutes, dix maximums, Zelda apercevait des terres qui devaient être autrefois avoir servi comme champs d’agriculture. Juste après, des ruines faisaient face. Calire se dirigeait vers le village détruit. Perplexe et étonnée, la reine le suivait le médecin au milieu de débris. Aucun doute… ce village avait été attaqué, les traces étaient encore bien visibles. Un silence inhabituel régnait dans le lieu. Ainsi le meuglement d’une vache laissait sursauter la reine. Calire aussi semblait étonné, bien que beaucoup moins que Zelda. Intrigué, il se dirigeait vers la source de bruit, qui était naturellement la vache en question. Mais devant la vache, assis sur un tabouret, se trouvait un homme qui la trayait. Ses cheveux lui tombaient sur la nuque et luisaient d’orée sous la lumière du soleil. Il portait un pull gris, un pantalon et des bottes noirs. Il profitait d’une stature plutôt musclée. Calire s’avançait vers l’homme. Le bruit de ses pas sur l’herbe alarmait le, Zelda croyait, paysan. Ce dernier tournait la tête et il fixait le médecin de ses yeux argentés. Sa peau était bronzée, son visage rempli de rides mais d’une expression douce, bien qu’il ne devait être que dans la quarantaine d’années. Il dégageait de soi une aura sympathique est agréable. Il se leva du tabouret et se nettoyait les mains avec une serviette. Son regard se plongeait dans celui de Calire. Ils restèrent ainsi debout, plusieurs minutes. Alors l’homme soupira, et jeta la serviette sur le tabouret. Ensuite il croisa ses bras devant la poitrine et disait d’un ton vexé : — Ah ! C’est comme ça ? Depuis des années on ne se montre plus, et là, quand est mal barré, on se souviens soudainement de moi ? Calire ne répondit pas tout de suite, mais il fixait l’homme. — La même chose aurais-je pu dire de toi ! rétorquait Calire en croisant les bras lui aussi. L’homme se passait les mains dans les cheveux. — Mais comment le fais-tu pour te retrouver à chaque fois dans un état pareil ? — Ce n’est pas tes oignons ! répondit Calire assez sèchement. — Ô toi ! Toujours pas changé ! s’exclama l’homme, et recommence donc ? Comme avant ? — Et toi non plus tu n’as pas changé vilain sorcier ! lâcha Calire. Ce qui provoquait qu’il craché un peu de sang à nouveau. L’homme l’observait un moment, puis soudainement, il se hâta auprès du médecin qui vacilla. Calire s’écroula, perdant connaissance, et l’homme arrivait à l’attraper de justesse. Un sourire triste et mélancolique s’affichait sur son visage. — Tu n’as vraiment pas changé…, même pas d’un poil… murmura-t-il. Il leva le médecin inconscient du sol. Il s’adresse à Zelda : — Pourriez-vous prendre le seau avec le lait ? Au moins que ce ne soit trop lourd et trop délicate pour les mains d’une reine ? Mais cela m’aiderait bien. D’une mine vexée, Zelda s’approchait avec des pas brusques du seau et l’enleva. Même si elle était une reine, elle était tout de même capable de porter un seau de lait ! Elle fut tout de même surprise par le poids, mais elle se retournait vers l’homme. Ce dernier ria. — Suivez-moi ! Même si ce n’est pas difficile de trouver ma demeure… En effet, la demeure de l’homme était la seul intact. La maison ne possédait que d’un rez-de-chaussée, une pièce qui servait de cuisine, ainsi qu’une pièce à part, séparé avec une sorte de tapis, qui comportait, pour l’étonnement de la reine, trois lits. Or, cet homme donnait bien l’air de vivre seul ! Il couchait Calire prudemment dans un des lits, et commençait à déshabiller son torse. — Oh mon dieu ! s’écria-t-il, il s’est jeté sur du feu ?! — Heu, non, répondit Zelda timidement, c’est moi… je lui ai brûlé le dos à sa demande… L’homme la regarda surpris. — Hé bien Mademoiselle, il faudrait que vous m’expliqueriez cela ! remarquait-il. Zelda inclinait la tête. — Bien sûr… vous semblez bien le connaître…, ajouta-t-elle les derniers mots. — Naturellement que je le connais bien ! s’exclama l’homme, vous pas ? La reine secoua la tête. L’homme se grattait le menton. — Hé bien…, c’est vraiment étrange ! Il faut vraiment m’expliquez ce qui s’est passé ! Mais d’abord il faudrait nous présenter ! Je suis Àràndun, médecin, même si cela vous semble étonnée… Et vous ? — Zelda, répondit la reine. — Ravi de faire votre connaissance, reine ou princesse ? demanda le médecin. — Reine…, murmura Zelda un peu timidement. — Cela se voit à vos vêtements, remarqua Àràndun, même s’ils semblent avoir souffert pas mal ce dernier temps. Attendez-moi ici, je vais chercherai mes outils, après vous me raconterez tout. Du début, jusqu’à la fin. Il quittait la pièce et revenait quelques instants plus tard, avec les outils en questions, ainsi qu’avec un autre petit tabouret pour s’asseoir quand il examinait et soignait Calire. Il écoutait le récit de Zelda sans interrompre une seule fois. Au contraire, il avait l’air tellement absorbé dans son travail que la reine avait peur qu’il ne suivait pas son histoire. Mais ceci n’était pas le cas. Après que Zelda eu fini, il murmura : — Je vois… Il poussa un soupir. — Je me demande bien pourquoi il est passé par ici…, murmura-t-il de nouveau, et Ryaon… si j’y pense que je verrai plus jamais son sourire chaleureux, cela me fond le cœur ! — Vous le connaissez avant qu’il ne perd ses sentiments ? demanda Zelda intriguée. — Bien sûr ! s’exclama Àràndun, un enfant tellement splendide, toujours un sourire aux lèvres, toujours ! Même s’il n’y avait rien à rire. Je ne l’ai vu qu’une seule fois pleurer à chaudes larmes. Un sourire triste s’affichait sur son visage. — Ryaon n’avait pas la vie heureuse, vous devez savoir, dit Àràndun d’un ton triste, mais il gardait toujours un sourire aux lèvres, toujours ! À part, quand il est venu un soir, pleurant, en me disant que son père l’avait menacé qu’il allait le vendre à un vendeur d’esclaves. Parce qu’il n’avait alors plus à gaspiller de l’argent pour le nourrir et qu’il pouvait investir cet argent dans l’alcool… Ryaon aurait au moins servit à quelque chose apparemment… Le médecin marquait une pause. — Son père était un alcoolique extrême. Il battait son fils. Et sa mère l’obligeait à aider à travailler sur les champ dès sont jeune âge, à faire les tâches les plus lourdes. Ils ne lui ont jamais rien offert. Et pourtant, il gardait un sourire aux lèvres, toujours ! Il venait souvent chez moi, parfois je le gardais quelques jours, mais je ne pouvais pas l’aider plus. Son père était quelqu’un de violent et de coléreux, pas seulement contre son fils. Ainsi le village entier n’osait jamais lui reprocher. Que Ryaon sait jouer du violon actuellement, c’est parce que je lui avais offert un violon, pour l’encourager à ne pas abandonner ses rêves. Il jouait des fois dans la forêt proche à l’écart des oreilles parentales… Àràndun marquait une nouvelle pause. — Il était le seul, à côté de moi, qui savait se prendre avec Calire. Il avait déjoué son caractère rapidement. Vraiment étonnant pour l’âge qu’il y avait ! Huit ou neuf ou encore plus jeune ! Dès que Calire était arrivé au village, Ryaon semblait bien l’aimer. Il a fait preuve de beaucoup de patience pour nouer un fil d’amitié entre lui et Calire. Vous savez, Calire n’est pas mauvais, au contraire ! Mais lui non plus, il n’avait pas sûrement une vie heureuse. Déjà, qu’il était dans le coma plusieurs mois, on avait tous cru qu’il allait y passer. Mais apparemment il tenait à la vie. Reine, même si Calire vous souhaiterait la mort, jamais il ne le fera ! Jamais ! S’il a besoin de vous ou non. Il faut juste faire attention. Il y a quelques choses qu’il ne faut absolument pas faire. Fouiller ses vêtements par exemple. Il plongeait son regard dans celui de Zelda. — Calire était un enfant de la rue. Jamais il n’avait possédé quoi que ce soit. Il devait toujours se battre pour avoir quelque chose. Et encore, on disait que c’était volé. Il tient donc particulièrement à ces choses dont il peut dire qu’elles lui appartiennent. Et aime en conséquent pas quand on y touche sans son autorisation. Par la suite, il savait que vous entendez son soit disant monologue, et il a mit quelque part le passage haineux contre vous, justement pour que vous vous méfiiez plus à présent. Calire est quelqu’un qui veut la paix, et il sait comment l’avoir… C’est tout.
Le regard d’Àràndun se retournait chez Calire. — Mais, un enfant de rue dans notre monde, c’est rien. Ce n’est même plus une chose. Si jamais un est attrapé en train de voler, il est jeté en prisons sous des conditions misérables. Ou encore on les envoie au travail forcé, ou en l’exécute en silence. Vous voyez ? Des enfants de rues ça n’existe pas. S’il y en a un, en s’en débarrasse est c’est bon. Notre société est superstitieuse. Les enfants de rues sont des enfants du diable. Même les parents ne voulaient pas d’eux. Calire n’avait jamais été quelqu’un alors. C’est pour cela, vous comprenez ? C’est pour cela qu’il doit avoir une certaine croyance de réputation, pour qu’il ait une preuve… qu’il est quelqu’un. Àràndun soupira. — Je ne sais pas ce qui lui était arrivé quand il était un enfant de rue. Mais je sais qu’il en était un, vu ses habits quand il arrivait au village… enfin… nous l’avons trouvé… Ryaon et Hokuto, dans la forêt, un jour de tempête, évanouit avec des blessures mortelles. Jamais j’aurais cru qu’il survivra… Les villageois n’étaient point contents de son arrivé…. Ils lui confiaient même des pouvoirs maléfiques, et ils commençaient à me mépriser, à m’ignorer car j’avais pris soin et ce garçon et eu cette audace de l’adopter. Calire est un personnage tellement complexe. Mais il ne fait rien, à personne. Même pas aux humains, même si la haine envers eux est si profonde. Vous n’avez rien à craindre de lui, je vous assure. Un petit sourire s’affichait sur le visage du médecin. — Et si j’ai repense… comment ils ont rie tout les trois ensemble, Hokuto, Ryaon et Calire. Tellement de souvenirs. Ils allaient tellement ensemble ! Surtout Ryaon et Calire. Ils se complétaient l’un est l’autre avec leur caractère. C’était un équilibre parfait ! Il poussa un petit rire. — Que des souvenirs ! Il faudrait se tourner vers le futur… Et pourtant… et pourtant je n’ai jamais réussit à quitter cette place ! Même quand le village entier a été détruit ! Je me suis même chercher des animaux rien que pour vivre ici ! Il secoua la tête. Puis se leva, il avait fini à soigner Calire. — Je crois que j’ai assez parlé, dit-il, vous devez avoir faim après une si longue route ! Je vais vous préparez quelque chose. Dans la forêt se trouve une petite rivière, si vous voulez vous baignez. Malheureusement je ne peux pas vous offrir de luxe, je me suis toujours content de peu. Néanmoins, j’espère avoir éclaircir un peu notre cher Calire ! Même s’il reste un grand mystère encore pour moi ! Zelda hochait la tête, incapable de dire un mot après ce qu’elle venait d’apprendre. Le médecin quittait la pièce. Elle la suivit. Mais son regard glissait un court moment sur l’homme en blanc, avant qu’elle ne quittât la pièce. |
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