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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 26 – Le chant de celui qui protège la vieLes trois aventuriers étaient penchés sur une pierre, Link avait une flèche de lumière dans la main pour mieux éclaircir le papier avec les phrases. Les nuages noirs cachaient la lumière du soleil. Le trio réfléchissait sur les phrases en essayant de les mettre en bon ordre, mais malheureusement ce n’était pas tellement facile. Voici donc l’ensemble des phrases : Quand le soleil est la nuit, jouez à midi Avec lui qui mène De même vers le haut Ouvre le passage vers la nuit Trois vers le bas Celui avec qui tout commence, c’est la Le chant de celui qui protège la vie La paix des tombeaux Dansent les morts, danse la vie C’est toujours le même Link soupira et se frottaient les yeux. Vnet aussi s’en lassait. Ce qu’ils avaient compris se résumait facilement : Primo, il fallait tout mettre dans le bon ordre, secundo, les phrases devant donner une sorte de poème. Mais Ryaon se creusait toujours la cervelle. Soudainement il tapait avec le doigt d’une manière répétitif sur le premier vers. — Le jour ne peux pas être la nuit, dit-il, c’est logiquement impossible. En poussant un soupir, Link s’allongeait sur le gazon mort. — Pourtant, ton Calire semble d’un autre avis, murmura-t-il en observant le ciel noir. Vnet se relançait dans l’énigme. — Si c’est vraiment une énigme, résonna-t-il, alors pourquoi ce n’est pas ainsi : Quand le soleil est la nuit, jouez à midi Le chant de celui qui protège la vie. Cela nous dira où quoi jouer. Ryaon observait les phrases que Vnet avait ralliées avec des traits. — Alors, continuait-il l’hypothèse de Vnet, cela rime, donc nous pouvons avoir ceci : Quand le soleil est la nuit, jouez à midi Le chant de celui qui protège la vie Dansent les morts, danse la vie Ouvre le passage vers la nuit. "Du moins cela rime, même si les phrases ne donne aucun sens. Et a mon avis, le troisième vers n’est que là pour garnir un peu… Donc, en résumé, nous devons jouer le chant de la personne qui protège la vie, quand le jour est la nuit, et cela nous ouvre un passage vers la nuit… Peut-être vers l’obscurité ? Un passage dans le sol, il doit y faire forcément bien noir… Link observait toujours le ciel. Ce que venait de dire Ryaon paraissait juste et logique. Enfin, ses paroles étaient toujours logiques… Il se redressait alors en remarquant aux deux autres un petit détail : — Et même si nous saurions le sens du premier vers, à quoi nous sert-il ? Les nuages sont tellement noirs qu’il est impossible à savoir si le jour ou la nuit règne ! Aussitôt après ses paroles, Link voulait se gifler. Avec le creux de la main, il se tapait sur le front. — Naturellement ! s’écriait-il, il fait tellement obscur qu’on croirait qu’il fait nuit ! Donc, même pendant la journée, il fait noir, on dirait qu’il fait nuit ! Donc le jour EST effectivement la nuit dans ce futur ! Vnet observait Link un moment, puis finissait pas dire que l’héros du temps avait raison. Enthousiasmés, le trio se mettait aux vers restant qui se résumait comme suit : Avec lui qui mène De même vers le haut Trois vers le bas Celui avec qui tout commence, c’est la La paix des tombeaux C’est toujours le même Ils y avançaient d’abord dans le sens. En effet, quelques lignes décrivaient le chant à jouer. La quatrième ligne désignait que la première note était le LA. Et il fallait d’abord jouer trois notes vers le bas, et après trois notes vers le haut. Le La y était comprit. Le tout donnait donc la partition suivante : La, Sol, Fa vers le bas, La, Si, Do vers le haut. — Je crois comprendre, murmura Vnet, le reste des vers…. C’est toujours le même, avec lui qui mène la paix des tombeaux. Calire est moi, nous faisons parti du même peuple, donc normalement, il devrait insinuer la harpe. Il s’agit de l’instrument saint qui accompagne à chaque fois les funérailles, et il est dit qu’il apporte la paix au corps normalement brûlés, ainsi qu’à leur tombe pour qu’il protège d’une meilleure façon le mort. Enfin… c’est un peu compliqué, j’avoue. Ce qui nous intéresse c’est l’instrument, donc la harpe… Encore une fois, nos amis faisaient un résumé du problème : Il fallait jouer avec la harpe à midi le chant de celui qui protège la vie qui se résume dans ces trois notes La, Sol, Fa, La, Si, Do. Ce qui devrait ouvrir un passage vers l’intérieur du cimetière. Or, il y avait de nouveau un problème capital, du moins pour Link. — Comment aurait-on une harpe ? demanda-t-il, n’est-ce pas un peu trop grand pour transporter avec soi ? Vnet bégayait quelque chose d’incompréhensible, secouait alors la tête quand il comprit que Link n’avait rien compris de ce qu’il venait de dire, non parce que il s’agissait d’une langue étrangère. Avec un soupir, Vnet étendit ses mains, et murmura cette fois-ci des mots inconnus mais clair pour Link. Les vêtements du jeune tailleur commençaient à flotter autour de lui, soudainement il frappait dans les mains, et une lumière bleuâtre aveuglait un court moment l’héros du temps. Quand il pourrait revoir, il vit posé devant Vnet une magnifique harpe. Voyant le visage ahuri de Link, le jeune homme pressait de s’expliquer un peu gêné : — Comme il s’agit de l’instrument saint, chacun est censé d’en jouer, et également d’en porter une avec soi, tout le temps. — Avec cette méthode c’est bien facile, commentait Link impressionné, vous êtes tous des magiciens ? Votre peuple ? Vnet inclinait la tête. — Tout le monde possède des pouvoirs magique oui, mais comment et à quel point chacun les développe dépend de lui-même…, Vnet marquait une pause, mais ce sort-ci tout le monde le connaît, rien que pour la harpe… Link balançait la tête. Bien… maintenant ils avaient tous. Fallait justement encore savoir quelle heure il était. Mais Link avait une astuce qui se résumait en : Le chant du soleil. Il ferait soit minuit, soit midi. Avec un grand sourire aux lèvres, Link prit son ocarina sous le regard interrogatif des autres, et commençait à jouer le chant tellement connu. Soudainement Vnet et Ryaon entendirent l’aboiement d’un loup. — Hm.., zut, il fait nuit, grommela Link et recommençait à jouer. Le chant d’un coq retentit alors. — Il fait midi ! jubila Link, Vnet à toi de jouer ! Dans tous les sens du termes ! Vnet le regardait un moment perplexe, mais se mettait presque aussitôt à jouer les quelques notes. Il s’arrêtait net. — Je connais cette chanson, murmura-t-il, c’est une version simplifiée …de … mais… mais alors… ! Vnet regardait un moment stupéfait, puis fermait les yeux pour mieux se concentrer est repinçait la musique, mais la version original, qui était… sublime… Un mot qui disait tellement beaucoup, mais qui cependant n’arrivait pas à atteindre la merveille que produisait Vnet avec les cordes de son instrument. Link restait bouche bée. Impossible à décrire cette musique magnifique, la seule chose qui était certaine, était que Link n’avait jamais entendu quelque chose de pareille auparavant. Et Link s’en réjouissait. Soudainement, Link remarquait comment un autre instrument se rajoutait à la harpe. Du violon. Qui pouvait-ce être ? Le seul qui venait à l’esprit du héros était Ryaon (Note : Link ne sait pas que Ryaon sait jouer le violent jusqu’à présent). Il se retournait donc vers l’ancien guerrier. Et il restait bouche bée encore une fois. Ryaon fixait quelque chose au plus loin. Pas très extraordinaire en fait, s’il n’y avait pas cet énorme air stupéfait, étonné, complètement bouleversé et désorienté dans ses yeux. Oui, Link voyait pour la première fois depuis l’aventure des sentiments chez le guerrier. Pourtant, il était censé de ne pas en posséder ! Il suivit donc le regard de Ryaon espérant de trouver une réponse à ce phénomène et il découvrit un nouveau aussi étrange ! Pourquoi avait-il fermé sa bouche ? De toute façon il resta bouche ouverte de nouveau ! En effet, il vit devant lui, encore une fois Ryaon. À part qu’il était petit, un enfant dans les environs de 10 ans, et son corps était transparent. Un mirage. Et l’enfant jouait le violon, avec un grand sourire aux lèvres, et riant des fois. Link remarquait à côté de lui un autre garçon, enfin plutôt qu’une silhouette. Il était impossible de distinguer un quiconque détail. Soudainement Link remarquait un mouvement du coin de l’œil, Ryaon ! Il se retournait vers lui. Il tendait la main en avant, vers l’enfant Ryaon, toujours les yeux écarquillés de surprise, de bouleversement et de désorientation. Il s’avançait quelques pas vers son mirage. « Avance ! Avance ! se pensait Link. Il était sur qu’il retrouverait ses sentiments en touchant son mirage. Mais Ryaon avançait lentement, ce qui était compréhensible. Il ne voyait plus que l’illusion, le garçon au violon, lui enfant. Il y était presque arrivé, il était presque tout proche de lui, quand soudain, l’enfant arrêta t’accompagner le chant de Vnet, et il dit en rigolant à la silhouette flou : — Merci, merci Rôdeur ! J’adore ce chant ! Je l’adore ! Jamais je ne l’oublierai ! Il riait de bon cœur. Sa voix était mélodieuse. L’autre silhouette faisait un mouvement. Ryaon faisait le dernier pas avant d’atteindre son mirage. Mais soudainement il avait disparut. Plus rien. Ryaon s’arrêta net, la main toujours tenue en avant. Vnet avait arrêté de jouer le chant, il était terminé. Cela avait sûrement laissé disparaître le mirage. Pourtant, Ryaon avait été si proche ! L’ancien guerrier se retournait brusquement. Plus rien sur son visage n’indiquait la présence de sentiment. Il était aussi monotone qu’avant. — Pourquoi as-tu cessé de joué ? demanda Link à Vnet, un peu violemment que prévu. Étonné Vnet répondit : — Le morceau est fini…. Link voulait rétorquer quelque chose quand soudainement un rayon blanc s’abattit du ciel, sur la harpe. Violement, Vnet fut projeté contre une tombe. La harpe disparaissait dans le rayon de blanc, et à la place apparaissait… un vase rempli d’eau ?! Stupéfait, Link s’approchait du vase d’un bleu clair, avec des motifs d’un bleu foncé. Il le prenait entre ses mains. Il y avait une inscription : Oh, héros ! Je cherche mon maître ! Renversez-moi sur le juste ! — Un maître ? Cela doit être une métaphore, il faut trouver la bonne tombe, résonnait Ryaon. Link inspectait encore la vase : — Attendez ! dit-il, il y a encore quelque chose ! Si jamais vous ne me renversez pas sur mon maître, l’instrument saint disparaîtra, et le passage vers la nuit ne s’ouvrira jamais. Nous ferons mieux de ne pas nous tromper ! Quel étrange allié tout de même Calire ! Il les mettait à la recherche d’un objet précieux, peut-être capitale pour la quête, mais il semblait tenir à leur échec ? Quelque chose n’allait pas… Peut-être l’utilisation d’un faux mot dans la phrase ? Ou bien n’était-ce pas Calire qui avait construit tout cela ? Les pensées de Link furent interrompues par le crie de Vnet : — Non ! Pas ma harpe ! Pas ma harpe ! Je dois revoir ma harpe ! Quelque sans harpe dans mon peuple cela n’existe pas ! J’en ai besoin si je ne veux pas me ridiculiser et humilier devant tout le monde ! sanglotait-il. Ryaon se penchait vers la feuille remplie des vers, et y barrait quelques uns. Les restant était les suivant : Avec lui qui mène Celui avec qui tout commence, c’est la Le chant de celui qui protège la vie La paix des tombeaux Dansent les morts, danse la vie — Ce sont les seuls vers, parlons de quelqu’un ou quelque chose qui pourrait être considéré comme maître, expliquait Ryaon, nous devons trouver le juste ! Vnet balançait sa tête, réfléchissant. Il s’était remit sur les pieds et avait rejoint les autres. — Il y a une légende qui raconte, dans notre peuple, dit-il, que la vie elle-même avait offert une vase identique de celle-ci remplie d’un eau spécial à Yuro, un héros célèbre et légendaire. Peut-être, est-ce basé sur cette légende ? — Ce qui voudrait dire que le maître est Dansent les mots, dans la vie, on parle certes encore de celui qui protège la vie, mais cela n’est pas la vie en personne, concluait Link. — Oui, mais il ne faut pas arroser les morts, il ne sont pas les maîtres ! Rien que Danse la vie, ajoutait Ryaon. La tâche de verser l’eau sur la tombe fut accordée à Vnet. Prudemment il versa l’eau sur la partie correcte de la tombe. Quand la dernière goutte avait touché le pierre, celle-ci explosait avec un énorme vacarme. Vnet se couvrit avec les bras pour ne pas recevoir des débris en plein visage. Une lumière blanche jaillit soudainement de la place où se trouvait auparavant la tombe, et s’enfonçait dans Vnet qui fut une nouvelle fois jeté vers une autre pierre. — Encore des côtes cassées, murmura-t-il, Calire aurait pu choisir une manière plus douche pour me redonner ma harpe… Ryaon inspectait l’endroit de l’explosion, et y découvrit un trou noir, le passage vers la nuit. Avec un bref geste, il ordonnait aux frères mentaux de la suivre, puis il avait disparut. En murmura un juron, Vnet se remettait debout et suivit l’exemple de Ryaon et sautait dans le gouffre. Link les imitait. Quand Link se réveilla, il remarqua très vite le froid glacial qui régnait autour de lui et le mordait à travers ses vêtements. Il se redressa en tremblant. Il faisait tellement froid dans la grotte qu’il pouvait voir son souffle geler. Une grotte… une grotte remplie de fantômes ! Des dizaines de fantômes, ou plutôt des centaines de fantômes transparents, flottaient au-dessus du sol et traversaient les murs des grottes. Link fut tellement surpris qu’il faillit retomber par terre. Il constata aussi que le froid provenait des fantômes quand l’un d’eux le traversa. Link fut tellement choqué par ce froid extrême qu’il en fut au bord de l’évanouissement. Les fantômes ne pouvaient toucher à rien, et personne ne pouvait les toucher, mais ils pouvaient tout traverser, pour le malheur de notre pauvre Link qui se remis tant bien que mal de son choc. Soudain, Link entendit un gémissement. C’était Vnet qui se tournait sur le dos. — J’ai mal aux fesse murmura-t-il en essayant de se mettre debout, ce qu’il ne parvint pas à faire à cause d’une douleur soudaine à la poitrine. Il tomba à genoux en appuyant sur son torse. Sûrement des côtes cassées quand il fut projeté sur une tombe. Comme si ce n’était pas assez quelque chose de bleu et brun vola rapidement sur Vnet, et le poussa si violemment au sol que sa tête cogna par terre. D’humeur massacrante, Vnet hurla : — Oh c’est bon ça suffit ! J’en ai marre ! J’ai mal partout et mes os sont en mille morceaux tout ça parce que des lumières on cru pouvoir jouer au ping-pong avec moi ! Et puis notre cher Calire qui a tout construit ici a cru qu’on pouvait se passer d’une échelle pour descendre. Non mais ce n’est pas vrai ! On veut ma peau ou quoi ? La chose bleue, qui était en fait une fille d’environ 14 ans aussi transparente que les fantômes avec de longs cheveux bruns et des habits tout bleus, croisa les bras et répondit, vexée : — Alors c’est comme ça que tu t’adresses aux dames ? La bouche grande ouverte, Vnet regarda la fille comme si c’était la première fois qu’il en voyait une. De longues secondes s’écoulèrent avant qu’il parvienne à bégayer : — Sph… Sph… Sphira ??! C’est… c’est vraiment toi ? La fille éclata de rire. — Naturellement que c’est moi grand frère ! Ou tu m’as pris pour le père Noël ? Vnet écarquilla les yeux encore plus. Sphira s’assit devant lui en souriant. Vnet resta quelques instant encore cloué sur place, incapable de quoique ce soit, avant d’afficher une mine réjouie et de bondir sur sa sœur pour l’étreindre et l’embrasser. — Non mais enfin grand frère, pas si fort, tu me fais mal, réclama-t-elle, mais Vnet ne l’entendit pas et la serra encore plus fort. — Grand frère tu me fais mal je t’ai dit ! supplia Sphira. Cette fois-ci Vnet relâcha son étreinte. — Oh Sphira je suis si content que tu sois en vie… murmura-t-il les yeux remplis de larmes. — En vie ? Je suis un fantôme ! Tu appelles ça « être en vie » ?! De nouveau Vnet regarda étonné comme s’il venait seulement de remarquer que Sphira était complètement transparente. Mais si elle était un fantôme comment Vnet a-t-il bien pu la toucher ? se demanda Link. Peut-être que Ryaon avait une solution. Link chercha son compagnon, mais il se rendit compte qu’il n’était pas là ! Ryaon avait disparu ! Décontenancé, Link resta interdit un moment. Où était donc passé Ryaon ? Sans lui ils étaient perdus ! Il était le plus intelligent du groupe, même si le manque de sentiment était un détail gênant ! Les énigmes ne lui posaient aucun problème ! Et Link était certain que dans le donjon que leur avait construit Calire en serait rempli ! Sans Ryaon, point de salut ! Et dire que Calire avait dit que chaque instant était précieux ! Alors pourquoi par tout les diables as-t-il construit ce donjon ?! Link réfléchit : si Calire était vraiment un ami, il ne les ralentirait sûrement pas en construisant un donjon pareil et en enlevant le meilleur homme de leur équipe ! Link devait bien admettre que Ryaon était cela. Alors pourquoi Calire faisait-il ça ? Un ami ? Mon œil ! pensa Link fâché en souhaitant que toutes les misères du monde s’abattent sur Calire. — Pourquoi es-tu aussi méchant avec Calire ?! fit soudainement une voix, n’oublie pas ce qu’il a déjà fait : il a sauvé Zelda et donné de précieux conseils, il vous a envoyé dans le passé et ici, a guérit Vnet et Ryaon, et a sauvé la Triforce ! Sans Calire, Zelda, Ryaon et Vnet seraient déjà morts ! Tu as déjà pensé à cela ?! Et peut-être que même toi tu aurais déjà perdu la vie si Calire n’avait pas été là. Et tu lui souhaites la mort ? Calire a agit de son plein gré, il aurait aussi bien pu laisser mourir Zelda et rester chez lui pendant que Ganondorf et Venon prenaient le contrôle d’Hyrule ! Alors un peu de respect pour Calire oui ?! Sinon tu va le regretter. Link se retourna burlesquement vers la source de la voix pour voir une jeune fille accoudée au mur. Enfin la chose ressemblait à une jeune fille d’une autre race… Link ne savait pas ce qu’elle était. Elle avait le gabarit et la voix d’une jeune fille, mais elle portait des vêtements aussi bizarres que l’être qui lui avait sauvé la vie dans la forêt Kokiri, de plus elle portait de magnifiques et immenses ailes blanches et elle avait une petite queue fine comme une corde qui se terminait en une touffe qui retenait une bague. Elle avait des longs cheveux châtains en queue de cheval, exactement comme l’être bizarre. D’ailleurs elle avait exactement le même visage que lui mais avec des yeux bleu-gris. Et sur sa poitrine brillait le même signe du soleil avec la lune, comme chez l’être étrange. — Alors on s’est compris ? On n’insulte pas Calire ! Sinon je vais te déclarer la guerre ; mais ce n’est pas la raison pour laquelle je suis ici. D’ailleurs Calire va pas être content si je fais un quiconque mal à celui qui doit sauver Hyrule, dit-elle d’un air innocent. Link la regarda, intrigué. — Ah ouais ? C’est donc Calire qui t’a envoyé ici ? Mais je maintiens mon avis, un allié qui prétend que chaque instant est précieux, ne construit pas un donjon juste pour un objet ! — Qui dit que c’est juste pour un simple objet qu’il a construit tout cela ? C’est justement parce que chaque instant est précieux qu’il s’est donné la peine de vous construire ce véritable monument ! répliquait-elle. — Tu te crois plus malin que les autres hein, petite insolente, dit Link, qui décidément n’aimait pas cette fille et sans pouvoir l’expliquer savait au fond de lui qu’il n’allait jamais s’entendre avec elle. — Pour t’information j’ai aussi un nom, monsieur Je-sais-tout. Je m’appelle Culdiliel pour les intimes. Toi, tu auras l’honneur de m’appeler princesse, lançait-elle — Oh comme je suis flatté, Princesse, dit Link d’un ton sarcastique. Les yeux de Culdilel commençaient à briller de rage, elle semblait prête à bondir sur Link. Sa queue montait et descendait agressivement. Une chose était claire : la haine de Link envers elle était réciproque. Le plus poliment possible elle expliqua à Link : — Bon et si tu écoutes maintenant ce que j’ai à te dire, sauveur d’Hyrule, dit-elle en accentuant bien les deux derniers mots pour que Link remarque qu’elle se moquait de lui. En ayant marre de la fille, Link tira son épée. Culdilel plissa les yeux. — À ta place j’y réfléchirais à deux fois avant de sortir mon attirail, murmura-t-elle avec assurance et sur un ton supérieur. — C’est pas une gamine comme toi qui me fait peur ! répliqua-t-il. — Ah vraiment ? Des yeux de la fille se dégageait maintenant une telle assurance que Link recula d’un pas en se demandant si elle n’était pas folle. D’un geste rapide, elle sortit quelque chose de ses vêtements, une petite boule mauve transparente qui tenait parfaitement dans le creux de sa main. Et dans cette boule se trouvait… Link eu le souffle coupé quand il le reconnut. Ryaon ! Ryaon cent fois plus petit. Il était allongé dans la boule, les mains derrière la tête, les yeux fermés. Il semblait faire une somme. — Ryaon est enfermé dans cette boule, il est à ma merci. Donc écoute-moi et range ton couteau si tu ne veux pas que quelque chose arrive à ton compagnon. Link réfléchissait. Certes c’était Ryaon dans la boule mais qui dit que c’était le VRAI Ryaon ? Peut-être est-ce juste un piège ? Et si non ? Et même, peut-être serait-ce mieux que cet homme meurt ? Mais Link n’avait pas le choix, toute cette affaire était encore trop floue, il ne pouvait courir le moindre risque, alors il décida de se plier aux exigences de Culdiliel et rangea son épée. — Bien, dit Culdiliel, en s’asseyant sur une pierre, ma mission ici est juste de te dire quelques choses, et après j’aurai l’immense plaisir de ne plus revoir ta tronche de cake. Link voulait protester fasse à la moquerie de Culdiliel, mais celle-ci se contenta de lui montrer la boule avec Ryaon et Link s’arrêta net. — Commençons par le début. Calire a justement construit ce donjon pour gagner du temps dans l’avenir. Tu as magnifiquement démontré la nullité de ton niveau intellectuel lors des deux aventures précédente avec les anges déchu. Ryaon a fait tout le travail avec Vnet, pour la plupart du tout. Or, le but de ce donjon et justement que TOI tu utilises TON cerveau. Car au bout d’un moment il n’y aura AUCUN Ryaon ou Vnet qui réfléchira à ta place. De plus tu devras le faire sans perdre trop de temps, car là chaque instant sera vraiment précieux. « Sur l’ordre de Calire j’ai enfermé Ryaon dans la boule pour que tu réfléchisses un peu plus cette fois. Quant à Vnet, il peut t’accompagner, mais si jamais il fait le travail, je m’arrangerai pour qu’un fâcheux contretemps survienne par hasard et l’empêche de te suivre. Quand tu auras fini le donjon, trouve l’objet et tu auras droit à une petite surprise. « Quant à ta question sur Sphira, les fantômes que tu vois ici ont tous été réveillés par Calire. Ils appartenaient à notre peuple. Pour épargner les souffrances des morts, Calire les a réveillés. Mais ils sont soumis à une condition que même Calire ne peut pas changer. Calire doit maintenir une certaine distance entre les fantômes et lui. C’est la condition dont personne ne peut changer. Mais il y a également la condition que les fantômes ne peuvent rien toucher. Or Calire peut modifier cela, il est capable de redonner temporairement à un fantôme le pouvoir de toucher. Ce qu’il a fait avec la sœur de Vnet, sachant que Vnet tient beaucoup à elle et qu’il ne cessera de la chercher que s’il le voit en bonne santé et en sécurité, morte ou non. Enfin, pour que Vent et sa sœur puissent passer un peu te temps ensemble elle peut aussi vous accompagner. Culdiliel s’arrêta pour vérifier si elle avait tout dit ce que Calire lui avait confié, ce qui permit à Link de demander : — Donc Calire est proche de nous, si les fantômes sont bloqués ici ? Surprise, Culdiliel le regarda, et une milliseconde après ses yeux brillèrent à l’idée qu’elle allait pouvoir insulter Link à nouveau : — Je n’ai pas dit que la distance devait être de 5 mètres. Elle peut aussi bien être de 5 kilomètres. Mais enfin, tu es un garçon, c’est normal que tu n’aies pas pensé à ça, un garçon ça ne réfléchit pas normalement. Il y a juste lui (elle montra Ryaon) qui réfléchit. Cette fois-ci la gamine ne s’en sortira pas vainqueur, pensa Link en contre-attaquant : — Oui mais faut dire que les filles sont encore plus bêtes que nous. C’est tout de même elles qui font la vaisselle, la cuisine, le ménage, par contre que les hommes, bah eux peuvent aller boire et jouer au poker dans le bar. Faut être vraiment bête, pour ne pas remarquer, que nous, les hommes, on se fait une belle vie parce que vous, les femmes, faites tout. Culdiliel était prête à repasser à l’attaque, et Link avait réellement peur qu’elle le fasse. Mais au dernier moment elle réussit à se contrôler et lui dit avec une humeur massacrante : — T’as de la chance. J’aime Calire, s’il ne m’avais pas dit de te laisser en vie tu serais mort ! Bon je résume ta situation : tu es dans un donjon, juste avec Vnet et Sphira, tu dois te débrouiller seul, sinon Vnet va avoir un accident. Si t’arrive à avoir l’objet je libère Ryaon de sa prison. — Mais tu ne vas pas faire de mal à Ryaon ? demanda Link — Bien sur que non ! Ryaon est le meilleur ami de Calire ! Je n’ai jamais eu l’intention de lui faire le moindre mal. Elle éclata de rire. — Donc tu m’as menti depuis le début… murmura ce dernier mécontent. — Exact ! Fallait bien que tu m’écoutes. — Sale petite peste ! Elle ria de nouveau, puis sans dire un mot de plus, elle disparut en laissant Link seul avec Vnet qui embrassa sa sœur. L’héros du temps se grattait la tête, un peu désorienté. Cette fille était étrange, surtout insupportable. Mais à ce qu’il avait apprit, elle faisait partie du même peuple que Vnet et Ryaon. Donc l’être étrange forcément aussi. Mais… leur apparence était tellement différente… Calire et Vnet avait un aspect très humain, contrairement à Culdiliel et l’être étrange dont il ignorait toujours le nom…. Link se tournait vers Vnet, qui embrassait de nouveau sa sœur, l’inondant de baisers fraternels. — Vnet ? demanda Link doucement. Avec un visage rayonnant de bonheur, le jeune tailleur tournait la tête vers son frère mental. — Tu te rends compte, à quel point je suis ravi de revoir ma sœur en bonne santé ? murmura-t-il, puis remarquait soudainement l’absence de Ryaon. — Où est notre stratégiste ? demanda-t-il un peu surpris. Link lui racontait alors en quelques mots ce qui venait de se passer, laissant par contre le petit détail à ce qui concerne son avis sur l’étrange fille à côté. En écarquillant les yeux, Vnet écoutant le bref récit. — Culdiliel ? Ici ? demanda-t-il stupéfait. — La connais-tu ? rétorquait Link étonné. Comme s’était étrange, pour l’instant aucun deux êtres qu’ils avaient croisé était un inconnu pour ses compagnons. Il y avait au moins un qui le connaissait. — Que vaguement, répondit Vnet, elle venait des fois dans les mines où j’habitais et travaillais pour acheter quelques pierres précieuses. Dieu sait ce qu’elle faisait avec…. Link observait Vnet. Il venait de remarquer que ce peuple possède qu’un seul dieu et pas de trois déesses. Encore une question gênait Link : — Elle avait l’air si étrange, avec ses ails, ses habits. Pas humain. Elle fait partie du même peuple que toi pourtant à ce que j’ai pu comprendre ? Comment cela ce fait-il ? Que tu as l’air totalement humain, comparé à cette gamine ? Vnet tirait une grimasse un peu gêné. — Ah ça. Bah c’est que… en fait… avec la magie qu’on possède…si on y tient…on peut changer son apparence si on le désire… Vnet passait sa main dans les cheveux, l’acte qui le trahissait. Mais Link ne posait pas de question. Il ne mentait que quand il avait une bonne raison. Il savait que Vnet ne lui mentirait pas… Le fil d’amitié entre eux était devenu très vite, très robuste. — Je vois, murmura Link alors, puis se retournait vers le seul couloir dans la salle circulaire, orné avec des flambeaux. Il y pénétra, suivit de Vnet et sa sœur qui discutait dans leur langue maternelle. L’héros du temps jeta un bref regard vers eux. Comme ils avaient l’air heureux ensemble ! Link en voulait un peu au jeune homme. Combien de fois s’était-il souhaité un grand frère ? Cela avait l’air tellement bien… ! Autant laisser les deux tranquilles, pendant le temps qu’ils pouvaient encore rester ensemble… — Regardez ! dit Link soudainement, après avoir pénétré dans une nouvelle salle circulaire. La salle était entièrement vide, excepté la vase posé au milieu de la salle, sur un rocher, qui était tellement droit que ce n’était plus naturel. Link s’approchait et enleva la vase. Elle avait l’air identique que l’autre, également remplie d’eau. Et sur le pilier taillé, il y avait l’inscription : La vie. Étrange, Calire leur proposait la même énigme que tout à l’heure ? Il fixait son frère mental. Ce dernier haussait la tête perplexe lui aussi. — J’en doute qu’il nous prépare deux fois la même chose, confirmait-il l’idée de Link. Le tailleur le rejoignit et observait le pilier. Sphira le suivit flottant. Soudainement elle commençait à rire. — Cela me rappelle, dit-elle souriant, les engueulades de Nagui ! — Oh non ! gémit Vnet alors, ne me souviens pas à ça ! Mais sa sœur continuait toujours rigolant : — Comme c’était rigolo, quand soudainement en plein milieu d’une de ses histoires, dans un moment bien captivant, on t’entendait ronfler ! La tête de Nagui était trop ! Tu t’endormais toujours dans sa légende préféré : L’eau de la Vie et l’eau de la Mort. Vnet jeta un regard noir vers sa sœur. Puis soudainement son visage s’éclaircit. — Bien sûr ! Ceci n’est pas l’eau de la Vie, mais l’eau de la Mort ! Nous sommes tellement idiot des fois ! Vnet remarquait qu’alors le regard de Link. — C’est vrai… tu ne connais pas la légende…, dit-il, bien alors je te la raconte : « Le héros, et comme si souvent dans nos légendes, Yuro. Ce dernier, ayant fait de nombreuse bonne action pour le bénéfice de notre peuple, a été convoqué chez la Vie en personne. Cette dernière voulait le remercier personnellement pour ses bienfaits en lui donnant une eau sainte à boire. « Or, l’opposé de la Vie, c’est-à-dire la Mort, remplie de jalousie, voulait empêcher que Yuro profitât de cette eau. Ainsi, elle se déguisait en la Vie, et apparut soudainement devant Yuro, en plein voyage vers l’endroit où la Vie lui avait donné rendez-vous. La Mort portait une vase remplie d’eau obscur. Yuro, intrigué par cette apparition soudaine, décidait de ne pas boire l’eau. L’excuse de la Mort n’y changeait rien. La Vie était une personne qui tenait ses rendez-vous, et n’allait pas soudainement à la rencontre de quelqu’un plus tôt. Ainsi, Yuro renversa l’eau sur le gazon. Le piège de la Mort n’avait pas réussit. Furieuse, cette dernière devait accepter sa défaite. « Quant à Yuro, il rejoignit la Vie avec un peu de retard. La Vie, bienveillante qu’elle est, acceptait naturellement l’excuse, et lui offrait l’eau promise. « Ce qui te dérange sûrement à en déduire de ton visage, c’est le rôle de la Vie et de la Mort dans notre peuple, je suppose ? demanda Vnet après avoir raconter brièvement la légende, je vais t’expliquer. Nous n’avons pas des dieux, ni de déesses. Si nous disons « Mon dieu » il s’agit d’une expression. Et la Vie et la Mort sont considérées être des personnes, mais que personne n’avait jamais vu. Il y avait que quelqu’un comme Yuro à qui elles ont accordé l’honneur de les rencontrer. Et ceux derniers devaient promettre de ne pas trahir leur identité. « Notre peuple possède d’une religion dualisme. Mais ni la Vie, ni la Mort son mauvaise. Chacun des deux est bonne, mais elles sont dans un éternel combat l’une contre l’autre. « Pour revenir à notre problème, il ce s’agit ici sans doute de l’eau de la Mort. Nous devons donc renverser l’eau de la vase autre part que sur le pilier. Link observait Vnet. Maintenant il savait au moins quelque chose de plus sur ce peuple… Mais, comment voulait Calire qu’il résolut des énigmes pareille, ne possédant tout de même pas ce savoir ! C’était de nouveau Vnet qui s’occupait pour renverser l’eau. Si jamais il y avait encore une de ces lumières, il ne pourrait avoir plus de côtes cassées. D’ailleurs ces derniers ne semblaient plus le laisser trop souffrir. Mais aucune lumière n’apparaissait. Nos amis entendaient qu’une grande détonation. Effrayés, ils se retournèrent pou voir le pilier disparu. À la place se trouvait encore un gouffre qui menait en bas. Pour le bonheur de nos frères mentaux, Calire avait eu l’idée d’y mettre une échelle. Sphira volait simplement en bas. Quant aux deux jeunes hommes, il y avait d’abord Vnet qui descendit suivit de Link. Quand il avait passé l’étage il pouvait admirer en panorama ce qui les attendaient. En effet, il se trouvait actuellement dans une immense salle dont Link n’osait pas s’imaginer les dimensions. En tout cas, maintenant il savait ce que Culdiliel voulait insinuer avec « Monument ». En dessous de Link se trouvait un labyrinthe aussi grand que la salle garnit avec des obstacles et d’énigmes en différentes sortes. Link voyait en des connus entres autres : Le parcours avec des plateformes bougeant desquelles fallait sauter à une autre, tout en activer des divers boutons. Link détachait le regard du labyrinthe et descendit le bout restant de l’échelle pour rencontrer un Vnet tout autre qu’heureux. — En tout cas, nous devons avouez qu’il fait bon architecte, Calire ! grognait-il. Mais toutes les plaintes n’aidaient rien, nos amis étaient obligés de traverser le labyrinthe. Vite, ils entrèrent pour avoir rapidement fini. Les murs avaient plus que le double de la hauteur que les deux jeunes hommes ensembles. Et Sphira fut à chaque fois bloqué par un bouclier invisible, quand elle essayait de jeter un regard au dessus des murs. Mais au début le chemin menait droit devant eux jusqu’à ce séparer soudainement en deux. Un chemin à gauche, un chemin à droite. Un moment, ils hésitaient lequel prendre, mais entendant soudainement un crie de dragon du chemin de gauche, ils se décidèrent avec une étrange rapidité pour le droite. Aucun autre chemin ne semblait croiser celui de droite. Nos amis avaient déjà peur de marcher pour se retrouver dans un cul-de-sac. Mais au contraire, au but du chemin, une nouvelle échelle menait encore un étage plus bas. En se jetant des regards significatifs, ils descendirent. Ils arrivaient alors dans une autre salle, des mêmes dimensions que le labyrinthe, mais avec que des échelles menant vers une autre partie du labyrinthe. Un peu désorienté nos amis hésitaient sur le choix. Ils se décidaient ensuite pour l’échelle la plus proche vers la sortie. La possibilité que ce soit la bonne frisait certes le zéro absolu. Mais peut-être, Calire avait-il pensé qu’ils pensent cela et qu’ils prennent ainsi une autre échelle. Ils les escaladaient alors, pour se retrouver à la sortie ! Étonnés, ils ne pouvaient pas croire leur chance au début. — Nous avons eu raison ! jubila Link et courut vers le sorti pour se cogner soudainement la tête à un mur invisible. — En effet ! lançait Vnet, pouffant de rire voyant la tête de son ami. Ainsi, ils firent demi tour. Vnet demandait encore si s’était à cause du vert ou si s’était la tête de Link qui sonnait si vide. Il gagnait un regard noir de Link. De nouveau dans la salle des échelles, ils se mettaient d’accord pour prendre une au hasard. Ainsi ils se retrouvaient au plein milieu d’un croisement où se réunissaient quatre chemins. Perplexe, ils prirent celui de gauche qui les amena vers un immense échiquier. Les figures étaient presque aussi grandes que les mures du labyrinthe. Étrangement, elles étaient placées d’une manière, comme si quelqu’un avait arrêté une partie en plein milieu. Il s’agissait ici d’une énigme. D’ailleurs comme le chemin s’arrêtait devant l’échiquier, le groupe était obligé à faire l’énigme, du moins, s’ils ne voulaient pas repousser chemin. Mais, c’était quoi l’énigme au juste ? Assise sur une corniche, Culdiliel observait les actes du trio, avec un animal étrange sur ses genoux. Il possédait d’une même qu’elle, et son gras était fin et gracieux tel un chat. Son pelage brillait d’un gris soyeux. Ses battes, sa bouche, et la pointe de ses oreilles étaient blanches. Il se léchait une de ses pattes. — Allez, ne me dites pas que vous restez coincés sur quelque chose d’aussi classique ! murmura-t-elle en caressant l’animal, au moins toi, Vnet, tu devrait trouver… n’est-ce pas Wascu ? L’animal ronronna. Quant à nos amis, Vnet se tapait soudainement avec le creux de la main sur le front. — Mon dieu, que je suis stupide des fois ! s’écriait-il, c’est pourtant tellement évident ! Une de chose la plus classique dans les krimis ! — Les…quoi ? demanda Link. — Cela n’a pas trop d’importance, remarquait Vnet, ce qui nous intéresse ce sont les positions des figures. Vu de haut, ils doivent donner une flèche, ou un motif d’une quelconque signification ! Link le regardait étonné, mais Sphira réagissait immédiatement en s’envolait dans les airs, observer la scène d’en haut. Quand elle redescendit, elle apportait des bonnes nouvelles : En effet, les figures noirs donnaient ensemble une flèche. — Elle montre vers ici ! termina Sphira en touchant la partie désignée du mur. Sa main s’enlisait dans le mur. — Une illusion ! s’étonnait Link, mais s’il y en a plus ? Nous n’allons tout de même pas tâter les murs entiers ! — À mon avis, cela n’est pas le cas, remarquait Vnet, on continu ? Un après l’autre, ils franchissaient le mur et suivaient le chemin jusqu’à ce qu’ils tombent sur une énorme abîme. Pour la traverser, le médecin avait installé plein de plates-formes bougeant, des bouton seulement activable avec des flèches, des endroit seulement joignables avec le grappin. En gros, tout un parcours avec toutes les difficultés que Link avaient croisé lors de ces derniers aventures. D’ailleurs le cœur de se battait cognait plus rapidement face à ce défi. Oui, c’était un défi pour Link. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait plus eu l’occasion de profiter d’un parcours pareil ! Et même était-il encore en forme pour cela ? Link balançait sa tête. La tendance était trop forte, il ne pouvait pas rester debout devant cette merveille plus longtemps ! Avec un saut élégant et en lançant un « J’y vais premier » l’héros du temps sautait sur la première plate-forme. Ensuite, il sortit son grappin et tirait sur un des piliers. Il fermait mélancoliquement les yeux sentant le vent lui caressait les joues en volant dans l’air. Oui, cela lui avait tellement manqué ! Vnet criait son nom. Mais Link l’ignorait. Il était tout pris par sa joie de sentir le danger de tomber dans l’abîme, le défi pour trouver la solution de parvenir la fin via le chemin le moins périlleux. Il profitait de chaque instant quand il activait un bouton et quand il se précipitait de faire ce mini parcours avant que le temps n’était écoulé. Comme s’était relaxant ! Il ne remarquait toujours pas les appels de Vnet. Finalement, et c’était avec un petit pincement au cœur, l’héros se retrouvait sur l’autre côté. Tout fier de lui d’avoir réussit quelque chose d’aussi compliqué avec des années sans véritable entraînement, l’héros reprenait son souffle. Finalement, cela avait été bien d’aider les ouvriers à construire les maisons à Kakariko et de pourchasser les poulets d’Anju. Il s’y dirigeait vers la porte se trouvant sur ce côté. Vnet l’appelait toujours. Link l’ignorait toujours. Il voulait ouvrir la porte, mais il se rendit compte que c’était une fausse ! En effet, elle n’était que peinte sur le mur ! Écrasé, Link murmura un juron. — Link ! Cette fois-ci le crie perçant de Vnet venant de loin atteignit l’héros du temps. Il se retournait et voyait Vnet montrer sur le mur du chemin. — Ce n’est pas par là qu’il faut aller par hasard ? cria le tailleur. En effet, un autre chemin s’y ouvrait, plus haut dans le mur. Il ne manquait que la grande pancarte rose en forme de flèche, avec des lumière tout autour, sur laquelle était écrite : SORTIE. En grommelant, mais aussi en se réjouissant de pouvoir refaire le parcours, Link rejoignit Vnet. Ils voulaient continuer leur chemin, quand soudainement quelque chose de girs s’écrasa dans le tailleur et repartir aussi vite. — Mes saphirs ! cria-t-il, sale bestiole ! Redonne-moi mes saphirs ! Vnet leva sa main en l’air comme pour rattraper cette bestiole déjà disparut. Soudainement, il tombait au genoux, se tenant le torse au l’endroit où se trouvait son cœur. Il commençait à suffoquer. — Mes…saphirs…, murmura-t-il puis s’évanouissait soudainement. — Vnet ! Vnet ! hurlait Link en se penchant sur son ami. Qu’avait-il soudainement. Sphira ne tardait pas à le lui expliquer : — Il lui faut ses saphirs, dit-elle, tu vois Link, nous ne faisons pas que partis d’un autre peuple, mais nous ne somme pas humains non plus. Nous ne tenons pas notre force du dioxygène ou du sang, du cœur battant. Il s’agit d’une autre chose qui nous donne toute notre puissance. Chez Vnet, il ce s’agit des saphirs. Il en a besoin pour vivre. Ainsi, s’ils se trouvent trop éloigné de lui, il ne possède plus de force. Elle gardait le silence un moment. — Il faut que tu continu seul, dit-elle, mon frère ne peut pas t’accompagner comme tu vois. Je veillerai sur lui. Tu dois retrouver ses saphirs, je t’en prie ! Étonné Link, clignotait des yeux. Ainsi voilà Vnet tenait tellement à ses saphirs. Pas étonnant ! — Ne t’inquiète pas Sphira, dit-il rassurant, je n’ai pas envie de laisser ton frère dans un état pareille ! Il est mon ami ! — Merci Link ! Elle embrassait le frère mental de Vnet. Ce dernier en fut assez surpris. Après quoi, il la rassurait encore une fois avant de s’engouffrer dans le tunnel. En haut, sur la corniche, Wascu arrivait en volant, portant une bourse bleu qu’il laissait tomber dans la main ouverte de Culdiliel. — Désolé Vnet, murmura-t-elle, à présent Link doit se débrouiller seul. Ensuite elle disparaissait soudainement. Le tunnel dans lequel se trouvait Link prenait tellement de virages que l’héros du temps perdait complètement le sens d’orientation. Quand il sortit, il n’avait plus aucune idée où se trouvait la sortie, dans quelle direction l’entrée. Il erra sans but dans les couloirs, prenant les chemins à tout hasard, évitant les énigmes, essayant d’abord les autres chemins. Au bout d’un certain temps, l’héros du temps se retrouvait malheureusement devant un dragon tout brun, avec une certaine ressemblance avec Smet. D’ailleurs se souvenant encore du combat contre ce dernier, il avalait sa salive. Cela ne va pas devenir facile. Il tirait l’épée nocturne. Pour sa surprise, le dragon poussait une crie. — Remets cette épée ! dit-il, je hais le violence ! Link écarquillait surpris les yeux. Avait-il bien entendu ? — S’il te plaît, remets cette épée ! suppliait le dragon. Non, Link avait bien entendu, également que la voix du dragon était bien aigue. Avait-il à faire avec une dragonne ? — Merci ! dit le dragon, je hais me battre. Et ceci n’est pas ma fonction non plus dans ce labyrinthe. Bien, je me présente : Je m’appelle Xelo, fière maman d’un magnifique petit dragon. Elle clignotait avec les yeux. Link se grattait la tête perplexe. — Hé ben, Madame la dragonne, dit-il, je vous demande donc bien de vous éloignez un peu. Je dois passer pour continuer mon chemin. Et bah… sachez que j’ai déjà affronté un dragon du nom Smet, et il s’en est sorti bien mal. Link espérait que les derniers mots auraient un effet sur la dragonne. En effet, mais pas du tout celui qu’il avait souhaité. Joyeuse Xelo s’écriait : — Ah ! C’est donc toi qui as tué mon vil mari ? Tu sais que je devrais t’en remercier ? Il était violent, il n’était gentil que jusqu’à ce qu’il avait eu son plaisir ! Tu sais, les affaires des dragons ne se diffèrent pas tellement à ce qui concerne les affaire humaine. Link restait bouche bée. Il s’était attendu à tout, mais vraiment à tout… à part cela ! Et cette lumière qui avait jaillit des yeux de Xelo quand il avait d’il était responsable de la mort de Smet ! Link avalait sa salive. La dragonne se penchait vers le Hylien, et Link se prenait la fumée qui se sortait de ses naseaux en plein dans le visage. En toussant, il trébuchait en arrière. Et le regard avec lequel Xelo le scrutait ne lui plaisait pas du tout, mais pas du tout du tout. — Mais je ne peux pas m’en aller, dit-elle avec une drôle de voix, je dois te poser une énigme à laquelle tu dois répondre, et si jamais tu donnes la fausse solution, je me vois obligé à rester ici. Je te fais remarquer que ce chemin-ci est le seul à mener vers la sortie ! Voici donc l’énigme : Quelles pierres se trouvent dans le lac hylien ? Link observait la dragonne d’un drôle de regard. Ce n’était pas l’énigme qui le gênait… D’ailleurs l’énigme… Link avait plongé si souvent dans le lac, s’y était aventuré avec les bottes de fers et la tenue des Zora, cependant il n’avait aucune idée quelles pierres se trouvaient dans ses profondeurs, de même qu’il y en avait de bien différente ! Link réfléchissait. Sans doutes, il y en avait de bien différentes sortes ! Il fallait trouver leur point commun…. Link laisser cliquer les doigts. Mais bien sûr ! Il regardait Xelo qui avait toujours penché la tête vers lui. — Des pierres mouillées ! déclara Link fièrement. — Bien ! était le commentaire de la dragonne, je savais que tu y arriverais ! Je te laisse donc passer, héros ! Xelo se leva, et faisait quelques pas à coté. En devant escalader le queue de la dragonne, Link se pressait de s’engouffrer dans le chemin, laissant la dragonne loin, loin derrière soi. Il courrait dans le chemin jusqu’au moment où il se retrouvait… dans une chambre à coucher ?! En effet, Link se retrouvait dans une pièce chic et élégante, avec un lit au draps rose bonbon, une table et deux commodes de nuit finement travaillé avec des ornements d’orées. Sur une commode était posé un coffre à bijoux ouvert, et les pierres précieuses étaient posé autour, dedans. Le plafond était richement décoré également. Soit, il se retrouvait dans une chambre dans le style de l’art nouveau. Mais il y avait une particularité : Les murs étaient des miroirs, et il n’y avait aucune autre issu à part le chemin par lequel il venait d’entrer. Il remarquait alors un petit papier posé sur la table : L’observation te guidera Étrange. Mais Link avait une très mauvaise impression de ce qu’il devait faire. Les miroirs partout, l’observation… Oui… un miroir ne devait pas refléter exactement la chambre, et vu les détails qu’il y avait… ! Galère ! En soupirant Link commençait sa laboureuse tâche. Après une heure, il remarquait un petit mal aux yeux, qui croisait lors de l’heure suivante, et qui devenait presque insupportable lors de la troisième heure. Mais Link serrait les dents. Il devait trouver le bon miroir, coûte que coûte ! Et encore une heure plus tard, Link ne pouvait presque plus voir clairement, tellement il avait mal aux yeux. Il trouvait enfin l’obstacle gênant : Une ornement en forme d’une feuille qui était plus tourné vers le haut que l’original. En soupirant Link traversait le miroir. Et il fut aveuglé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il se trouvait à présent dans une boule brillant dans tous les couloirs imaginables et qui tournait autour de soi. Dans un endroit dans la boule se trouvait un trou, nécessaire pour passer, le parcours une fois fini, une étage plus haut quand le trou se trouvait au bon moment au bon endroit. Un nouveau parcours s’y trouvait, mais sans de plates-formes bougeant. Par contre, le chemin brillait dans les mêmes couleurs que la boule, c’était difficile de le voir. Rien que les échelles et les boutons se distinguaient. Link décidait alors de se reposer. Avec un mal de yeux pareille, il n’avait pas faire un pas. Link s’allongeait alors, et c’était qu’à ce moment là qu’il remarquait l’immense fatigue. Depuis que Calire les avaient envoyé dans le futur, ils n’avaient pas eu de repos… Link s’endormit alors pour de nouvelles bonnes heures. Quand il se réveillait, son mal de yeux était passé. Enthousiasmé il se relançait alors. Mais même avec des yeux reposés, il était assez difficile de voir le chemin, voir impossible. Link choisissait donc une solution simple : Il avançait en rompant sur le chemin, et escaladait les échelles. Les boutons, eux, activés, laissait sortir un bout de chemin manquant, mais toujours assez éloigné. Link était obligé de sauter. Et comme il était difficile à voir, il se retrouvait au début à plusieurs reprises. Mais Link n’abandonnait pas. Et s’était avec soulagement qu’il se retrouvait enfin en haut. Maintenant fallait attendre le bon moment… et hop ! Link sautait quand le trou se trouvait en bon endroit. Avec un soupire il se haussait sur le sol. Il se trouvait dans une nouvelle pièce de la grotte. Il y avait une étrange pierre, ressemblant pour notre héros trop à un cercueil. Et devant lui était posé une boîte. L’objet ? Était-il enfin venu à bout ? Curieux Link prit la boîte. Elle était petite. Cela ne lui plaisait point. Il l’ouvrit. Une jolie musique se faisait entendre. Une boîte à musique, Link tenait entre ses mains une boîte à musique ! Soudainement l’héros du temps était rempli de rage. Calire les laissaient faire tout ce chemin pour une simple boîte à musique ? Il n’y croyait pas ! Soudainement, Culdiliel apparaissait devant lui. — Bien, dit-elle, tu as trouvé l’objet, félicitations, je ne t’en avais pas cru capable ! Maintenant tu as droit à une petite surprise… Elle claquait les mains. Soudainement la pierre en forme de cercueil s’ouvrit. Link avait donc eu raison. La fille disparaissait de nouveau. Et Link restait bouche bé quand il vit l’être sortir du cercueil… |
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