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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 24 – Le cimetièreLes trois aventuriers marchaient depuis une bonne heure dans l’Hyrule dévasté, sans croiser le moindre signe de vie. Vnet et Link jeta des regards apeurés aux alentours morts. Link avalait sa salive. Ainsi Hyrule finirait ainsi, si jamais lui et… les autres — c’est-à-dire Vnet, Ryaon et sans doute également Calire — ne réussiraient pas à vaincre leur ennemi à temps. D’ailleurs au sujet du médecin, Link avait eu la preuve qu’au moins dans un futur pareil, il était de leur côté. Mais qu’est-ce qu’étaient un Astaldoram ? Un conseil de sage ? Ou quelque chose du genre ? Calire avait laissé aisément apparaître le Triforce… sa puissance était dangereux si jamais il changeait de côté. Mais Vnet…, Link jetait un rapide coup d’œil sur son frère mental, il avait aidé à scellé la Triforce… — Qui sont les Astaldorams ? demanda Link alors le jeune tailleur de saphirs. Vnet sursauta à la question soudaine de Link. Il l’observait un moment. — Je ne sais pas, dit-il. Link sentit qu’il mentait. Ils étaient tellement proche l’un de l’autre. Vnet aussi il avait la manie de passer sa main dans les cheveux un cours moment quand il mentait. Mais Link savait aussi que Vnet n’était pas du genre à cracher le morceau quand il mentait. Il était quelqu’un d’honnête. Donc s’il ne disait pas la vérité, cela avait une bonne raison. — Je l’admire…, murmura Vnet, Calire. Link écarquillait surpris les yeux. Vnet s’expliquait aussitôt : — Calire est quelqu’un de très fier… Crache lui dans le visage, comme l’a fait Venon, et tu le regretteras ta vie entière. Il est resté de glace quand il lui a enlevé le cadavre de Ryaon. Pourtant c’est une des plus grande humiliation : Prendre le cadavre de ton meilleur ami, et le donner à manger à des bêtes féroce. J’aurais craqué. Mais Calire restait placide, je ne voudrais pas savoir ce qu’il ressentait face à ces graves humiliations. D’autant plus que c’était devant les yeux d’autrui. Ose faire ça à Calire, et je te garantis que tu peux faire ta prière… Vnet se taisait, puis secouait la tête. — Enfin…ce n’est pas bien important… C’est juste que je n’y arriverais pas. Vnet affichait un sourire triste et baissait le regard. Le trio continuait silencieusement leur route encore une demi heure. Link se demandait s’ils arrivaient encore une fois à leur destination. Soudainement, Ryaon s’arrêtait. Automatiquement les frères mentaux faisaient de même. Le guerrier observait quelque chose proche d’eux qui volait en zigzagant, comme si elle ne savait pas où aller. D’ailleurs ce quelque chose imitait glorieusement Navi, même si le héros du temps ne pouvait plus se souvenir de sa fidèle fée : Violement le petit quelque chose s’écrasait dans la poitrine de Link. — Aïe… entendit Link. Surpris Link écarquillait les yeux. Il connaissait cette voix ! — Isadena ! s’étonnait-il et pris la P’tite dans sa main. Aussi étonné que lui, elle l’observait. Soudainement elle hurlait à tue-tête. — Un fantôme ! Un fantôme ! Elle voulait s’échapper, mais Link le tenait par les ail de libellule. — Pour un fantôme, je me sens étrangement vivement, dit-il en levant la P’tite devant son visage. — Tu es mort, tu es mort ! insistait-elle, tu vient d’être enterré il y a pas tellement longtemps ! Sur le cimetière de Calire ! — La cimetière de… QUI ? s’écriait Link. — De Calire ! De Calire ! Il a construit un cimetière pour toutes les victimes qu’il a pu sauver de devenir la pitance de ses bêtes féroces ! Il y va chaque jour, à Hyrule, secrètement pour emporter rapidement un ou deux cadavres ! Et maintenant laisse moi sacré fantôme ! hurlait Isadena. — Je suis vivant, inistait Link, bon et bien vivant ! C’est que je viens du présent. Enfin… du passé plutôt pour toi. La P’tite arrêtait de hurler et regardait Link d’un air perplexe. — Tu…viens du passé ? murmura-t-elle. — Mais si je te le dis ! grommelait Link. La P’tite semblait se calmer, mais Link ne saisissait que lentement les parole de la P’tite. Il était mort. Il faudrait qu’il demande aussi combien de temps Calire les avait envoyés dans le futur… Pour bien profiter des années restantes. Oh, mais…, Link se maudissait lui-même, il n’allait pas finir comme ça ! Le futur ne serait jamais si sombre que maintenant ! Il allait vaincre ce Venon, et si s’était la dernière chose qu’il faisait ! — Tu pourrais nous guider vers la tombe de Link ? demanda Ryaon à Isadena. Cette dernière hochait la tête. — Bien sûr que je peux. Mais j’aime pas Calire, tout comme j’aime personne de ce peuple maudit ! Link sentit une aura enragée à côté de lui. Il tournait la tête pour voir le tailleur se saphir pas content du tout. — S’il y a un peuple maudit, c’est bien le tient ! crachait-il, ces foutus P’tits ! — Quoi ? s’écriait la fille, répète encore un fois… ! Si les regards pouvaient tuer, Isadena et Vnet serait tombés raide mort au sol à cet instant. Mais Ryaon intervenait : — J’ai une meilleure chose à faire que d’observer la dispute éternelle entre vos peuples. Et cette meilleure chose est l’avenir du monde, je vous rappelle. Les deux querelleurs fixaient Ryaon un court moment puis se jetèrent des regards noirs. — Bon…, dirent les deux en même temps ce qui provoquait des nouveaux regards noirs. — Je crois qu’on pourrait faire la paix pour un moment… dit Isadena. — Mais que pour un court moment, rajoutait Vnet. — Un très court moment, confirmait la P’tite. Link se grattait la tête un peu intrigué. Faisait Vnet donc parti de ce peuple avec lequel l’autre partie des P’tits négocient, mais qui est méprisé par ceux d’Isadena ? Link était également étonné que Vnet faisait parti du même peuple que Calire. Ils étaient tellement différents, les deux ! Bref, le résultat fut que tout au long du chemin guidé par la P’tite, les deux ne cessèrent pas de se jeter des regard étrange, sans parler un seul mot. Link soupira et s’en réjouit bien quand ils étaient arrivés au cimetière où Isadena les saluait aussitôt pour ne plus supporter la compagnie « d’un idiot comme lui », comme elle appelait Vnet. Ce dernier lui lançait alors un juron après l’autre dans toutes les langues possible. « Au moins, il ne se sont pas tué » pensait Link en roulant les yeux. Mais avant de partir, la P’tite menaçait Link avec les paroles suivantes : — Et gare à toi, si tu ne changes pas ce futur ! Mon peuple vient d’être entièrement anéantit par ce Venon ! Je me chargerais moi-même à te laisser souffrir des mauvais moments au paradis ou où que tu sois ! Après cela, elle s’envolait. Nos amis examinaient le cimetière. Elle n’était pas extraordinaire. Ce qui était compréhensible. Déjà que c’était assez risqué de Calire d’aller chercher les morts pour les enterrer, en plus leur offrir un cimetière… Donc, elle devait être simple pour ne pas attirer trop l’attention du méchant. Les tombes étaient que quelques pierres enfoncées dans le sol et dispersées un peu partout, sans ordre précis. Il n’y avait pas de gravure dessus qui indiquait les noms de la victime. Rien que sur quelques uns il y avait écrit quelque chose dans une langue inconnue à Link et également à Ryaon qui dit aussitôt : — Vnet, regarde un peu, et trouve la tombe de Link. Le magicien qui s’était éloigné du groupe pour inspecter déjà les tombes haussait les épaules. — Je ne peux pas. Les gravures ne symbolisent pas des noms, mais que des phrases sans aucun sens, comme par exemple…, il se penchait vers la première tombe gravée, si le jour est la nuit, jouez à midi. — Je m’en doutais, remarquait Ryaon, Calire nous pose une énigme. Ce cimetière n’a que pour fonction secondaire de servir pour l’honneur des victimes. Sa première fonction est d’héberger l’objet. Il doit être précieux également aux yeux de Venon. Ainsi, il a construit ce cimetière. À mon avis, cette énigme résolue, nous allons pénétrer dans un labyrinthe construis sous la terre. Et les âmes des morts lui servent comme gardien. Cela ne serait pas la première fois. Link grommelait. Pourquoi n’avait ce Calire donc pas gardé l’objet sur soi et leur le donné quand ils lui avaient parlé ? Cela aurait moins compliqué les choses. Ryaon continuait : — Les phrases sur les tombe doivent donner un quiconque sens ralliées entre-elles, Ryaon sortait une plume et un feuille de sa poche et les tendit à Vnet, traduit nous les phrases, nous verrons ce que cela donnera. Vnet les prit. Mais il ne semblait pas enthousiasmé. Link le comprenait. Où allait le monde, si déjà les alliés de construisent tout un donjon pour récolter un simple objet ? |
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