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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 22 – Calire, et la Triforce— Je ne veux pas avoir Ryaon comme compagnon, murmura Link après que ce dernier était parti, il est tellement… sinistre. Vnet fixait le mur opposé à lui. — Sans doute, dit-il, mais nous aurions besoin de lui. Inutile de te répéter pourquoi. Link secouait la tête. — J’aime tout de même pas, murmura-t-il inquiet. Vnet l’observait. — Je te comprends. Mais il ne nous fera rien, fais-moi confiance. — Tu le si connais bien ? murmura Link. Vnet balançait sa tête. — Ce n’est pas difficile de saisir le « caractère » de quelqu’un sans sentiment, remarquait-il. — Mais d’où les connais-tu ? demanda Zelda alors intriguée. Vnet semblait un peu gêné. — Autrefois, Calire m’a sauvé la vie. C’est là que je faisais connaissance des deux. Bien que je n’ai jamais vu le Ryaon possédant des sentiments. — C’est tout de même étrange que tout le monde semble connaître tout le monde, murmura Link. Ils gardaient le silence par la suite et attendaient le retour de Ryaon et Calire. Le premier arrivait après quelques minutes, déclarant que le médecin viendra bientôt. En effet, ce dernier les rejoignit, la boule déjà dans sa main. — Vous êtes prêt ? demanda-t-il aux trois aventuriers, d’une voix étrangement absente. Le trio hochait la tête. — Bien…, fut le seul commentaire du médecin. Il se concentra. La boule recommençait à flotter dans le creux de sa main pour la seconde fois. Étrange… le cadeau de Vnet pour Link, se retrouvait entre les mains de Calire. Ce dernier murmura de nouveau quelques mots inconnus. Tout recommencerait à tourner autour de Link, lentement mais de plus en plus rapidement, il ressentit le vertige et soudainement le noir… L’héros du temps fut assez étonné que l’endroit où il attirait était si mou. Ensuite il entendit un gémissement et il comprit qu’il venait de s’écraser sur son frère mental. Rapidement il se roulait à côté pour soulager Vnet. Mais Link ne remarquait que lentement que le gazon autour de lui était mort. Il se mettait alors debout, suivit de Vnet. Ryaon quant à lui scrutait déjà l’horizon. L’héros mettait du temps avant de remarquer qu’il se trouvait dans la plaine d’Hyrule qui était entièrement mort, chaque plante, chaque arbre. Le ciel était entièrement noir, dès fois un éclair déchirait les sombres nuages, mais aucune goutte d’eau ne tombait du ciel. Les yeux écarquillaient d’effroi, Link regardait autour de soi. Pour son horreur il vit au loin la Ranch Lon Lon en ruine. De l’autre côté — c’est-à-dire vers la montagne du péril — une fumée noire désignait que le village Cacarico était en feu. Quant à Hyrule, ses murs de protections était intacts, mais qu’en est-il de son intérieur ? — Il avait raison…, dit Ryaon toujours scrutant l’horizon, allons voir à Hyrule, la ville principal. — Et si on se séparait ? proposa Link, nous pourrions peut-être sauver des vies. — J’en doute, répondit Ryaon, l’état du pays ne semble pas dater d’ hier. Cela doit faire plus longtemps que c’est ainsi. Et ceux qui n’ont pas réussi à s’échapper, c’est trop tard. L’explication semblait être suffisant pour Ryaon qui se mettait aussitôt en route vers la ville Hyrule. Link le suivit en se mordant les lèvres. Vnet gardait toujours le silence, et ne semblait pas avoir en vu de parler pour sitôt. Déjà avant d’avoir atteint la ville, les aventuriers remarquaient une odeur effroyable et dégelasse qui croissait de puissance chaque seconde. — Tiens, cela faisait longtemps que je n’ai plus sentit cette odeur…, remarquait Ryaon. — J’aurais pu m’en priver plus longtemps sans peine, grommela Vnet. Link lui jeta un regarda interrogatif. Vnet lui demanda alors : — Tu n’as jamais senti l’odeur d’un cadavre périssant depuis quelques jours ? Link secouait la tête en se mordant plus fortement les lèvres. — Je crois que tu aurais alors l’occasion d’en voir plus qu’un…, murmura le tailleur d’un ton sans émotions. Avec un drôle de sentiment dans l’estomac, Link suivit les deux vers l’entrée en se pensant pourquoi cette aventure était si morbide. D’abord la statue de Ryaon, ensuite la crise de Vnet, et maintenant,… Link eut, dans tous les termes du sens, le souffle coupé. Déjà l’odeur était devenue insupportable, ensuite la scène qui s’offrait devant lui ne le calmait point. Au contraire, il sentit son estomac révolter une seconde fois dans cette aventure face à se tapis de morts qui couvrait le sol ! Hyrule était devenu une poubelle…pour tous les cadavres superflus dont faisaient partis, pour l’horreur de Link, entres autres les cinq sages, les habitants de la ville, du village Cacarico,… que des gens que Link connaissait… Même Ganondorf ne ferait pas un massacre pareil. Link le croyait capable à faire beaucoup de chose, mais pas pour cela. Il cherchait dans les yeux de Vnet une réponse à son soupçon. — Soit content que ce soit la première fois que tu vois une scène pareille, murmura ce dernier, et prie pour que ça soit la dernière fois. Link avalait sa salive. Ryaon « osa » s’avancer d’avantage sur cette place morbide. Le craquement d’os de plus vieux cadavres retentit dans la place. — Faudrait que je demande à Calire combien de temps il nous a envoyés dans le futur, remarquait-il, rien que pour savoir combien de temps j’ai à vivre. Il montrait avec son pied sur le cadavre reposant devant lui qui n’était d’autre que lui-même. Link sursautait, même s’il savait que le guerrier n’éprouvait aucun sentiment. Il se rendit compte à quel point cela était effroyable. Ryaon constatait là, comme si de rien n’était, qu’il mourrait, assassiné, dans quelques années peut-être. Link n’aurait pas réagit pareillement. C’était alors que l’héros du temps remarquait un doux chant tout bas. Le chanteur devait se trouver encore assez éloigné. Ryaon se tournait vers le passage menant autrefois vers le domicile royal maintenant entièrement détruit. Avec des pas rapides il retournait ensuite vers les deux frères mentaux, les tirant tout les deux derrière un ancien stand du marché. Le chant devenait lentement mais sûrement plus fort, et Link, jetant un coup d’œil au dessus du stand, remarquait rapidement cette couleur gênante dans l’ensemble qui s’approchait : Du blanc, Calire. Voilà donc pourquoi Ryaon les avaient tiré par ici. Le Calire du futur ne devait pas les voir. Qu’allait-il dire, si soudainement il voyait un Ryaon vivant et à ses pieds un Ryaon mort ? À fur et à mesure que le médecin s’approchait, Link distinguait les détails : Ses habits avaient changé. Il était vêtu, à présent, d’une langue tunique blanche lui allant jusqu’aux pieds. Il avait ses mains dans une étrange position, Link estimait en prière. La gauche, il l’avait levée verticalement devant sa poitrine, sa droite reposait horizontalement avec la le bout des doigts contre le creux de l’autre main. Étrange, pourtant sa main gauche était censée d’être paralysée… Finalement il remarquait que le médecin ne portait plus de lunettes. Link distinguait maintenant également le chant de l’homme en blanc. À en conclure par la mélodie il s’agissait en effet d’une prière, du moins quelque chose dans ce genre-là. Quant au langage, il lui était inconnu, cependant il remarquait une forte ressemblance avec les formules de Calire, ainsi que les paroles de l’être étrange, sans doute la même langue. Calire s’avançait d’un pas lent vers le cadavre de Ryaon. Il s’y mettait aux genoux et pris le cadavre entre ses mains, ne cessant pas son chant mystérieux. Lentement des larmes perlaient sur ses joues. Vnet détachait soudainement les yeux du médecin. Intrigué Link le suivit et il remarquait d’autres personnes, également vêtu de blanc, s’approcher du même pas lent, et avec les mains dans la même position de prière. Link les examinait. Étrange. Il y avait un visage qu’il croyait déjà avoir vu. Il s’agissait d’un homme, aux longs cheveux d’argent, et des yeux d’orées. Link laissait glisser son regard sur les autres personnes. Soudainement sa main s’agrippa au vêtement de Vnet, et il montra vers une des personnes. Vnet suivit son regard et retenait son souffle. En effet, personne d’autre que lui-même marchait avec les autres vers l’ancienne place du marché. Quand ils avaient atteint la place, quelques uns, dont l’homme aux cheveux argentés, restaient debout, et d’autre, dont Vnet, se mettait à genoux à côté d’un autre cadavre. Ils gardaient cette position des longues minutes, Calire pleurant toujours sur le cadavre de son ami. Quelques fois, les autres hommes en blancs joignirent leur voix au chant. Lentement Calire se leva alors, et ceux assis, suivaient son exemple. Le médecin s’avançait vers le milieu de la place, où autrefois trônait une belle fontaine, mais qui avait été enlevée, comme elle prenait de la place inutile. Les autres joignaient les voix de plus en plus souvent au chant de Calire, et marchaient du même pas lent et régulier autour du médecin jusqu’à former un cercle autour de lui. Ils augmentaient alors leur voix de plus en plus. Calire tenait son bras gauche horizontalement en avant, fermait sa main en poing et la tournait. Alors, apparut soudainement un long sceptre dans sa main. La manche était entièrement noire, inhabituel pour le blanc omniprésent du médecin. Sur le bout trônait une sorte de croissant de lune en or dont le côté le plus large reposait sur la manche, mais il presque fermé. Ce croissant de lune s’enfermait autour de quelque clochette pendillant d’un autre demi cercle enfermant une boule qui brillait dans des différents tons de blanc. Lentement Calire leva le sceptre, les deux mains posées sur la manche. Le bruit des clochettes s’ajoutait à leur chant. Et subitement, les hommes en blanc augmentaient encore leur voix, ils semblaient presque crier. Et aussi subitement un éclair blanc déchirait le ciel, aveuglaient les trois aventuriers. Quand ils pouvaient de nouveau voir, Link ne croyait pas ses yeux. En effet, au dessus du médecin flottait rien d’autre que la relique sacrée d’Hyrule : la Triforce ! Inutile de préciser que Link restait bouche bée face à cette apparition. Un médecin ordinaire qui laissait apparaître la Triforce dans des conditions plus que mystérieux… Link réalisait que Calire était en effet une personne extraordinaire et dangereuse… le fait de laisser apparaître la relique sacrée n’était pas une mince affaire. Les autres hommes en blanc levaient chacun leur main vers le Triforce, n’interrompant plus leur chant. C’était avec les dernières paroles de la prière qu’un nouvel éclair aveuglait les alentours. Quand Link regagnait la vue, la Triforce avait disparue, et les hommes en blancs se tenaient à présent immobile debout. Ensuite ils disparurent chacun dans une fumée de couleur différente. Rien que Calire se tenait encore debout, toujours au milieu de la place. Lentement il abaissait son sceptre. Les clochettes tintaient calmement dans la place morte. Le médecin restait sur la place, le regard posé devant soi. Il ne semblait pas avoir remarqué que la scène avait été suivit de trois spectateurs. Ces derniers d’ailleurs trouvaient pour plus sage de rester dans leur cachette et d’observer l’évolution de la situation. Ce qui était une bonne idée. Soudainement un rire retentit dans la place. Mais elle n’appartenait pas au médecin, ni à un des trois aventuriers. Calire leva un peu la tête, son visage ne trahissait qu’une seule émotions : Sa fierté. Le rire se transformait alors en mots : — Méchant Calire ! fit la voix d’un ton taquinant, sceller l’objet qui m’est destiné devant mon nez ! Link reconnaissait cette voix ! Il l’avait déjà entendu auparavant. Il n’y a pas tellement longtemps… L’apparence de Ganondorf lors de son rêve lui venait dans l’esprit. Pourrais-ce… ? Calire gardait le silence et ne détournait pas les yeux bien qu’à côté de lui se manifestât une apparence humaine d’un nuage noir. C’était un homme. Avec des long cheveux d’un bleu glacial, la même couleur pour ses yeux qui luisait agressivement et amusés. Son visage était fin et pâle, mais pas si pâle que celui de Calire. Son armure entièrement noire brillait sous une lumière non existante. Une cape rouge sang avec des motifs d’orées au bord flottait légèrement quand il s’avança quelques pas vers le médecin. — C’est vrai que tu ne te trouves pas trop beau pour ce genre de chose, mon cher…, continuait-il. Calire regardait toujours droit devant soi, sans visage ne montrant qu’une grande fierté. — Mais peu n’importe, reprit l’homme en tournant lentement autour de Calire, je finirais pas obtenir ce qui m’est destiné… et c’est avec une grande joie même, car cela signifiait que tu ne me gêneras plus ! Soudainement une boule de la même couleur de ses cheveux apparaissait entre sa main et il la lançait aussitôt vers le médecin qui ne bougeait pas d’un millimètre. L’attaque répandit d’un bouclier invisible qu’entourait Calire et allait s’écraser dans le stand derrière lequel demeuraient les trois aventuriers. Ce n’était que de justesse qu’ils arrivaient à éviter le coup et d’aller se cacher derrière un mur en ruine. — Tient…, murmura l’homme, il me semble avoir vu quelque chose bougeait… Il s’approchait de la cachette des trois aventuriers qui étaient tous saisis, à l’exception d’un seul, par la peur. Ce dernier d’ailleurs constatait comme si de rien n’était qu’il n’y avait pas d’issu. Il gagnait alors le regard noir deux des frères mentaux. — Que veux-tu qui bouge ? La voix de Calire résonnait dans toute la place, manifestait clairement une grande puissance. — Tu as anéantit tout le royaume. Plus aucune vie n’y figure. Que veux-tu qui bouge ? L’homme s’arrêtait juste devant le mur en ruine derrière lequel Link et Vnet priait de rester non découvert. Et ce fut avec un grand soulagement qu’ils entendaient les pas s’éloigner de nouveau. — Tu as raison…, confirmait l’homme en retournait chez Calire, ici il y a que toi et moi. Le grand souverain et le petit lâche que t’es… L’homme riait. — Petit lâche ? Que dis-je ? Grand lâche ! Laisser disparaître les choses m’étant destinées, tu en capable. Mais me défier ouvertement tu n’oses pas ! Pourtant…, et les paroles suivaient résonnaient longtemps dans la tête de Link, tu es le SEUL dont la force dépasse la mienne. Tu es le seul… et pourtant tu n’oses pas… comme tu es lâche. Calire ne réagissait pas aux provocations de l’homme, mais répondit calmement : — J’ai mes raisons, Venon. L’homme riait. Derrière le mur en ruine le soupçon de Link venait de se vérifier. Il avait devant ses yeux cet ennemi dont il connaissait rien. Du moins maintenant il savait à quoi il ressemblait. Venon crachait dans le visage de Calire. Ce dernier restait toujours de glace. Un sourire amusé flottait soudainement sur le visage du méchant. Il leva sa main en avant, une force invisible mais qu’on sentait bon et bien se dégageait d’elle. Et soudainement le cadavre de Ryaon commençait à bouger, à se détacher des autres corps, à flotter dans les airs. — Tu es venu ici, pour le chercher, murmura-t-il d’un ton défiant, parce que tu voulais lui offrir des funérailles, parce que tu ne voulais pas qu’il finisse ici. N’est-ce pas ? Toujours le silence de la part de Calire. — Bien, tu comprendras donc certes ma joie en te disant que cela faisait longtemps que mes bêtes n’ont plus eu de la chair fraîche d’un cadavre mort, il n’y a que quelques heures à peine. Je suis sûr qu’ils apprécieront le cadavre de ton meilleur ami. Venon marquait une pause pour laisser temps aux paroles de s’incruster dans l’esprit du médecin. Ensuite il poursuivait : — Au moins que tu ne me rends ma Triforce ? Sa voix ne trahissait pas la moindre émotion quand Calire rétorquait : — Jamais. — Oh, fit Venon d’un ton faussement déçu, alors mes bêtes se réjouiront d’un bon repas. Le cadavre de Ryaon disparaissait soudainement. Venon baissa sa main. — Quoi qu’il en soit, la Triforce est mien ! déclara-t-il. — Tu n’arriveras jamais à vaincre la vie, rétorquait Calire d’un visage impassible. — On verra, on verra… j’ai pas encore dit mon dernier mot, remarquait le méchant, mais sache mes bêtes se régalent d’un joyeux festin pour le moment. Et Venon disparaissait dans une fumée noire, en riant. Calire restait toujours debout immobile. Après quelques minutes il déclarait : — Aventuriers du présent, sortez à présent de votre cachette, vous n’aviez plus rien à craindre. Ryaon réagissait sur paroles, de même que Vnet. Link suivit le dernier se méfiant. Si Calire était vraiment le seul qui pouvait vaincre Venon, alors pourquoi ne le faisait-il pas ? — Héros du temps, je connais vos pensées, expliquait Calire, sachez que je suis incapable de lever la main contre Venon. Même si ce dernier prétend le contraire. La possibilité que j’échoue reste toujours présente. Si jamais je perds, Venon profiterait de ma force, et personne ne pourra l’arrêter. De même que de nombreux êtres ne vivent que, parce que je leur ai fait part de ma propre force. Si jamais je meurt, eux aussi perdront cette force capitale donnée par moi qui les rends vivants. Et jamais j’entraînerai volontiers des innocents dans cette histoire. Il y en a, et aurait déjà assez comme ça. Écoutez-moi bien. Nous n’avons pas beaucoup de temps. Venon est très puissant, certes, mais il peut toujours y avoir quelqu’un d’autre réussirant à lui arriver à la cheville. Encore faut-il se rendre compte que ce futur-ci n’est pas définitif. Vous pourriez toujours le changer. Vous pourriez rendre ce futur noir et sanglant, dans un futur de bonheur et de joie. Cela dépend rien que de vous. Mais le chemin et long et périlleux. Les victimes seront nombreuses. Mais tant que la victoire est incertaine, ce futur-ci restera. Et pendant ce temps là, je protégerais la Triforce de lui. Car si jamais il vient en sa possession, il aurait la puissance qui lui manquait, celle qui lui offre la possibilité de modifier le passé, le présent, et le futur à sa guise. Et contre ça, tout le monde est impuissant. — Mais… comment avez-vous eu accès la Triforce ? demanda Link, toujours méfiant. — Venon avait dérobé la vie aux sages restants, ainsi qu’aux descendants des déesses, porteurs des fragments de Triforce. Après cet acte, il était facile de pénétrer dans le royaume divin. Mais j’étais plus rapide que lui. Je lui l’ai enlevé devant son nez. Et là, je venais de la scellé, avec les autres Astaldorams dans un royaume don Venon ne possède pas l’accès tant qu’il ne me dérobe pas la vie. Ne craignez rien héros du temps, je suis incapable d’utiliser la force de la Triforce, de même que cela m’est interdit. « Héros du temps, vous êtes loin de pouvoir profiter de la pleine force de votre fragment du courage. En luttant contre les anges déchus, essayez d’accroître votre pouvoir et votre sagesse. Allez vers le nord-ouest pour avancer dans votre quête, vous y trouverez un objet précieux pour votre chemin, couvert de tristesse, de peine et de sang. Au cours de votre route, vous trouverez un guide. Mais tâchez de ne pas traîner. Venon est rusé. Personne ne saurait s’il ne trouverait pas un moyen de me vaincre. Ryaon tournait déjà les talons, prêt pour partir. — L’ami, interrompit Calire son acte, tâche que mon ego du présent n’assisterait pas une scène pareille dans son futur. Il préférait sans doute te voir vivant. Ryaon affichait un sourire sans émotions. Était-ce parce qu’il tentait de reproduire ce geste qu’il avait vu chez de si nombreuses personne ? Quoi qu’il en soit, son sourire était naturellement un échec. Ensuite, il leva la main, comme signe d’adieux et il tournait définitivement les talons. Link suivit. Quant à Vnet, il allait encore demander quelque chose au médecin dans le même étrange langage que chantait les Astaldorams auparavant. Après quoi, il rejoignit en courrant les deux partants. Link demandait ce qu’il y avait, mais Vnet secouait juste la tête, signe qu’il n’en voulait pas parler. Link jeta alors encore un dernier regard en arrière, mais Calire avait déjà disparut… Comme c’était étrange… |
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