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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 21 – En route vers le futur !Deux nouvelles semaines se passaient dans le château d’Hyrule, en paix. Oui, en effet, les cinq — c’est-à-dire Zelda, Link, Calire, Ryaon et Vnet — c’était mis d’accord que les deux derniers accompagnaient Link dans sa quête. Ryaon à cause de ses avantages qui lui fournissait son manque de sentiment, Vnet, parce que Link désirait une compagnie plus « humaine » et parce qu’il l’appréciait bien, sans vraiment savoir pourquoi. Calire les enverrait dans le futur avec la boule Thérméhen quand les deux hommes avaient récupéré toutes leurs forces. Pendant ce temps-là les deux côtés, Calire-Ryaon et Link-Zelda ne se cotoyait guère. Link avait fait part de son savoir sur le médecin à Zelda, et tout les deux étaient d’accord que cela ne servait à rien de le questionner, vu qu’il ne leur dirait rien. Rien que Vnet prenait contact avec les deux côtés, mais surtout avec Link. Il semblait être un peu gêné envers Zelda et quand il discutait avec les deux hommes s’était à l’abri des yeux et des oreilles des deux Hylians car leurs paroles ne devaient pas être entendues par eux, ni même pas par vous cher lecteur. Mais entre l’héros du temps et le jeune tailleur de saphir s’installa rapidement un fil robuste d’amitié. En effet, ils étaient tout les deux attiré vers l’autre, comme ils sentaient qu’ils s’entenderaient bien. Ce qui était le cas. De nombreux traits de caractère étaient identique, et les autres restaient en équilibre. On aurait dit deux frères qui se retrouvait après de longs années de séparation. Le soir, les deux jeunes hommes étaient assis devant le feu de leur chambre, et ils s’amusaient avec des jeux de lumière, provoqué par les saphirs de Vnet et la lame de l’épée nocturne, tout en se racontant des divers histoires : L’héros du temps ses aventures, le jeune magicien sa vie dans les mines, ou ils discutaient simplement du tout et de rien. Link oubliait rapidement, mais pas entièrement le massacre qu’avait fait le jeune homme. Une telle violence n’allait certe pas au caractère de celui-là, mais Link concluait que sa crise était dûe à l’amour qu’il porte envers sa sœur, un amour qui dépassait et qui dépasserait sans doute à jamais la comprhénsion de l’héros du temps. Et si ce n’était Vnet, il s’agissait Zelda avec laquelle il passait son temps. Il amait beaucoup le jeune femme, il l’adorait. Après tant d’années qu’il la connaissait, tant d’année qu’il avait dû courir à son secours, une amitié spéciale s’était installée entre les deux Hylians, sans qu’il sagit « d’amour ». Certes au débout ils y avaient crus, mais ils découvraient dans le temps de repos que c’était autre chose, quelque chose d’indéscripitible, quelque chose d’aussi fort que l’amour, mais en même temps aussi différent… Quant aux deux restants — le médecin et le guerrier — ils n’étaient jamais vus séparés. D’ailleurs, même si Zelda décidait de ne pas poser des questions aux deux hommes, elle se méfiait d’eux. Pour cause. Et elle les laissait en surveillance permanente secrète des gardes. Du moins, elle la croyait secrète. Or les deux hommes avaient rapidement déjoué ses plans. Cependant ils ne disaient rien quand ils voyaient pour la centième fois au même jour le même garde tenir surveillance à chaque deuxième coin du château. Rien qu’un soir dans leur chambre, Calire se plaignait en grommelant d’un « Je n’aime pas ça » et Ryaon rétorquait avec un « Je sais ». C’était la seule fois qu’ils abordaient le sujet. C’était ainsi que se passait les deux semaines, et encore ils partaient plus tôt que prévu, en effet Calire estimait que le pied de Ryaon avait encore besoin de repos, mais se dernier riposta, non parce qu’il était ému par un quiconque sentiment, mais parce que sa logique lui disait qu’il ne fallait jamais laisser attendre trop les ennemis. C’était également lui qui rappela à Link son devoir, car ce dernier l’avait oublié après ses deux semaines. Et il ignorait toujours la raison pourquoi il devait vaincre les neuf anges déchus. Ryaon prit alors un bout de papier et un stylo et dessinait deux points éloignés loin de l’autre. — Imaginons qu’ici c’est toi, dit-il en montrant sur le premier des points, et que l’autre c’est ton but, quel est le chemin le plus court pour l’atteindre ? — Une ligne droite du premier point jusqu’au deuxième, répondit Link un peu perplexe. — Bien, imaginons…, il traça neuf autres points sur le papier un peu au hasard, que ces points là sont des étapes ou quelque chose du genre. Ce qui nous intéresse, c’est le fait que tu DOIS passer par chacun des points avant d’atteindre ton but. Comment ferais-tu ? — Une ligne droite d’un point à l’autre, répondit Link, mais où veux-tu en venir ? Ryaon traçait le chemin. — Simple, le point ici, il montrait sur le point auparavant défini comme but, tu veux y venir, c’est…ton but comme nous l’avons dit. — Vaincre Ganondorf…enfin plutôt Venon, comme Ganondorf vit grâce à ce dernier. Ryaon l’observait un moment avant de répondre : — Tout à fait. Il vaut donc mieux d’éliminer d’abord Venon, Ganondorf s’effondra par la suite obligatoirement. Tu t’épargneras à t’épuiser deux fois. Ensuite, il désignait les neuf autres points, ce sont les anges déchus. Tu as bien vu avant qu’il est impossible à les éviter. Soit tu viens à leur rencontre, soit ils viendront te chercher. Le deuxième choix est le plus long, comme ils veulent que tu viennes à leur rencontre, donc en attendant patiemment, tu ne ferais qu’un grand détour. Ryaon marquait une ligne confuse du point de départ vers le deuxième point. — Tu fais un détour inutile, mais il est préférable d’aller droit au but, tu t’épargneras du temps et crois-moi, le temps il est important. En plus, Ryaon fixait Link, l’aventure prendra plus vite fin… Lentement Link hochait la tête fixant les dessins. Les arguments étaient bien valides. Était-ce aussi étonnant d’un apparemment excellent stratégiste ? — Bien, fut le seul commentaire de Ryaon, je vais donc chercher Calire pour qu’il nous envoie dans le futur quoi qu’il en dise… Seul problème que remarquait un des gardes, Calire avait disparut ! Aucun d’eux n’arrivait à le retrouver. — Sans doute avez-vous oublié le jardin royal, ou du moins une partie, comme il est assez grand, remarquait Ryaon, Calire ne disparaît jamais comme ça. Zelda voulait rétorquer quelque chose, mais elle se décidait de faire le contraire. — Calire se trouve sûrement dans le jardin royal, déclara Ryaon, il est plus précisément assit sous un arbre. Avez-vous des chênes dans le jardin ? Zelda affirmait et lui indiquait leurs positions pour que Ryaon pût aller à sa recherche. Seul. Et effectivement, Ryaon avait raison. Il trouvait le médecin assit sous une chêne, le visage enfuit dans sa main. — ça va ? demanda Ryaon en s’approchant du médecin. Ce dernier leva la tête. — Pourquoi cette question routine avec laquelle tu ne sais de toutes façon pas quoi faire avec ? rétorquait Calire. — Parce que je te demandais toujours quand je te voyais ainsi, expliquait le guerrier. Calire gardait le silence un moment. — ça va, ça va, répondit-il alors. — Je me souviens également que cela ne me suffisait jamais, rétorquait Ryaon. Calire le fixait. — Tu peux me rendre un service ? demanda-t-il, simplement essayer d’oublier plus souvent. Impossible d’avoir cinq minutes de paix ! — Je te fais remarquer que tes cinq minutes étaient au moins une demie heure, rétorquait son ami. Calire riait. — Une demie heure ! Mais qu’est-ce que c’est une demie heure ? Rien ! Rien comparé à… Il s’interrompit. Et comme il n’avait pas en vu de reprendre Ryaon continuait : — Je suis venu… — Pas la peine d’épuiser ton souffle pour quelque chose dont je connais la réponse, coupa le médecin sèchement, puis leva le visage vers son ami. — Je n’ai pas envie de vous envoyer dans le futur, murmura-t-il, il est noir, si noir, couvert de sang, de peine… — Tu sais où se trouve l’ange déchu exactement ? concluait Ryaon. Calire haussait la tête puis soupirait, se penchait en avant pour atteindre le pied cassé de Ryaon. Il fermait sa main autour, mais le laissait après quelques secondes. — Voilà…comme je ne peux pas te faire changer d’avis… dit-il en se levant, rejoint les autres, je viens dans quelques minutes. Ryaon inclinait la tête et tournait les talents. — Ah et…, commençait Calire, fais attention à toi, je n’ai pas envie de repasser des entières nuits blanches à cause de toi, macho du service ! — N’est-ce pas plutôt toi le macho de nous deux ? rétorquait simplement Ryaon. — Oui…peut-être, murmura le médecin un petit sourire aux lèvres. Mais Ryaon était déjà parti. Calire restait encore debout quelques minutes devant le chêne, absorbé dans ses pensées. Après quoi il se retournait un bref moment vers le chêne. — Tu me manques, murmura-t-il, tournait brusquement les talons et allait rejoindre les autres dans la salle du trône, la boule Thérméhen entre sa main. |
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