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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 20 – Un peu de mystère éclaircitLink n’avait depuis toute à l’heure pas cessé de raconter au jeune des mensonges, confirmant que la sœur était vivante. Après un certain temps, Vnet semblait s’être remit, son regard manquant certes encore d’assurance, mais au moins il prouvait voir que l’esprit de Vnet se trouvait au présent, et plus chez sa sœur, morte. — Quittons cet endroit, murmura-t-il. Link acceptait avec un profond soulagement. Sans parler, ils quittèrent le temple de la forêt, qui occupait maintenant une place chez les mauvais souvenirs de Link. Quand ils avaient franchit l’entrée, il se retrouvait dans la pleine d’Hyrule, devant l’entrée qui menait auparavant vers le village Kokiri. Tout ce que la brume avait dévoré était perdu à jamais. — Attends, dit Vnet et se retournait, cet endroit vaut mieux être à l’abri des regards de quiconque… Il sortit un saphir de sa poche, prononçait une formule magique. Pour un moment Link vit un signe étrange dans l’entrée, mais qui disparut rapidement. Avec un regard intrigué il dévisageait Vnet. — J’ai scellé l’entrée, expliquait-il, pour que personne ne puisse y entrer à moins de briser le sort… Il se tut. Link l’observait toujours. Soudainement il sentit une douleur augmenter en lui. Le sort que l’être étrange lui avait sans doute lancé était brisé et la douleur revenait, deux fois plus fort. Link tombait à genoux respirant l’air à grand coup. — Link ! s’inquiétait Vnet et se dépêcha de le rejoindre. — Tes blessures…, constata-t-il. Link gémissait. Vnet rangeait le saphir qu’il tenait toujours dans sa main, et posa celle-ci après sur la poitrine de Link. Une lueur bleuâtre commençait à luire autour d’elle est Link sentit comme l’aura douce et calme de Vnet se dégageait dans son corps, sentit comment les os se soignaient. — Tu… ? murmura-t-il étonné. — J’ai toujours voulu devenir un guérisseur, s’expliquait Vnet un peu gêné. — Et toi, tu ne te guéris pas ? demanda Link qui se rendait compte que Vnet était toujours blessé, cependant le jeune homme devait arriver à ignorer la douleur. — Le hic c’est que je ne peux guérir que les autres gens, pas moi-même, expliquait-il, je dois me laisser examiner par Calire…. — Il est bizarre Calire, remarquait Link en se mettant debout. — Il est surtout dangereux, confirmait Vnet puis ajoutait sous le regard ahuri de Link : Non parce qu’il fait forcement parti des ennemis, mais parce qu’il ne suit qu’une seule est unique voie : La sienne. Si jamais elle n’est plus cohérente avec la tienne, il est capable de te laisser dans n’importe quel pétrin. Cependant il est médecin, et il prend son travail très au sérieux. Tant que tu ne fais pas parti de ses ennemis, il te soignera… — Et quand fais-je parti de ses ennemis ? demanda Link pensif. — Quand tu te joins, par exemple à Venon, expliquait Vnet, donc comme il est pour le moment ton ennemi, tu ne risques rien… Mais tu peux devenir à n’importe quel moment son ennemi. Mais jamais sans une raison précise qui tient debout. Si Calire se fait des ennemis, il a une raison. Link n’était visiblement pas très content de cette réponse. Pour le moment il était de leur côté MAIS, ils pouvaient à n’importe quel moment devenir ses ennemis ! C’était presque ironique. Ses pensées dérivait alors vers ce nom étrange… Venon — Mais pourquoi est-il mon ennemi, ce Venon ? demanda Link visiblement agacé de ce nom dont chacun semblait pouvoir se faire une image clair, à part lui ! Vnet se tut puis demanda étonné : — Tu ne le sais pas ? — Tu crois que je t’aurais posé la question si ce n’était pas le cas ? rétorquait Link. Vnet gardait le silence puis secouait la tête. — Évidement, j’aurais pu m’en douter que Calire ne t’ait rien dit…, murmura-t-il mais se dépêcher d’expliquer plus précisément : Calire essayera d’expliquer le moins possible, pour cause, il vaut mieux que tu ne saches pas trop. — Et pourquoi, toi, tu connais l’ennemi, et ce Calire et que tu te trouves comme par hasard ici ? demanda Link un peu plus violement que prévu. — Parce que c’est un hasard, répondit Vnet, le pur hasard. Calire ce n’est pas un hasard qu’il est là. Car chaque pas du médecin il est calculé d’avance. Il n’y a jamais un hasard dans ses actes. Méfie-toi de lui, Link. Même s’il n’a jamais pris une arme entre ses mains, même s’il n’a jamais levé une main contre quelqu’un, elles sont toutefois salies par la mort de nombreuses personnes. Il marquait une pause avant de poursuivre : — À ce qui concerne mon sujet, après ton rêve je pouvait me faire une image de la situation, dit-il, ce n’est pourtant pas difficile. Tu voyais ce Ganondorf et en même temps il te paraissait étrange. Pourquoi à ton avis ? Link balançait sa tête en réfléchissant. — Parce que…peut-être, ce n’était pas lui, conclut-il, mais quelqu’un d’autre qui parlait à travers son apparence ? Venon ? Et ses quelques détails, le bleu glacial, les cheveux, son aura, sa voix, était en fait ceux de ce Venon ? Vnet hochait la tête. Le nom du méchant semblait faire jaillir en lui de la peur. — Tout à fait. Et pourquoi parle-t-il à travers l’apparence de Ganondorf ? Tout simplement parce que ce dernier vit grâce à sa force. — Ganondorf revit donc grâce à Venon ? demanda Link, je vois…tout s’éclaircit du moins un peu. Et je suppose que ce Venon ne le fait que parce qu’il voit du profit pour lui-même ? Vnet haussait les épaules et évitait le regard de Link. — Sans doute… Link sentit qu’il n’aurait plus de réponse du jeune homme à ses sujets, il osait tout de même de poser une dernière : — Pourquoi on te nomme « Maître des Saphirs » ? Vnet affichait alors un sourire mélancolique. — Parce que, apparemment je taillais les meilleurs saphirs dans ma région, expliquait-il, on disait même que des gens sont venus exprès pour acheter des saphirs taillés par moi… — Les saphirs que tu emmènes sont de toi donc ? demanda Link étonné. Vnet secouait la tête, et on sortait deux. — Pas tous, celui-là n’est pas de moi, expliquait-il en désignant le saphir à la droite de Link, il est fait de ma sœur…il y a maintenant plus que dix ans. Link observait les deux saphirs mais n’arrivait pas à trouver la moindre différence, puis examinait Vnet. Cet homme devait avoir dix-sept ans, donc il pouvait déjà tailler des saphirs à l’âge de sept ans ou encore plus jeune ? À moins qu’il venait d’un des autres mondes également. Mais peu n’importe… au moins il ne se sentait plus aussi exclu de l’histoire qu’auparavant Link rejoignit sa fidèle monture qui les avait attendus. Après lui avoir parlé doucement et lui avoir caressé un peu la tête, Link montait sur son dos. Vnet l’imitait et quelques minutes plus tard, ils retournaient à Hyrule, sous les premiers rayons du soleil. Ils arrivaient à Hyrule est son marché animé dans les environs de midi. Vnet s’enveloppait dans son manteau fourré espérant que ses blessures passaient inaperçus à la foule de gens qui saluait l’héros du temps qui rendit les salutations. Mais pour le soulagement du jeune tailleur, tout le monde n’avait que les yeux pour l’héros du temps. Il s’agissait d’un jeune garde qui allait apporter le message du retour des deux jeunes hommes à la reine. Celle-ci recevait le message avec un grand soulagement et les convoquait aussitôt dans la salle du trône. Alors apparaissait comme par magie également Calire et Ryaon. Ce dernier semblait « gêné » par ces béquilles qu’il croyait superflu contrairement à Calire. Zelda ne leur posait pas de questions. Elle avait appris que cela ne servait pas à grand-chose. Link et Vnet apparaissait bientôt, après avoir confier la fidèle monture à un des gardes. Le jeune homme des mines s’adressait directement au médecin en lui montrant ses plaies. Zelda vérifiait alors rapidement l’état de l’héros du temps, elle fut soulagé quand elle le vit en bon santé. Calire s’excusait alors, et quitter avec Vnet la pièce pour le soigner, forçant Ryaon à les suivre. — Je te connais trop bien, dit-il, les béquilles vont finir dans le premier coin aperçus ! argumenta-t-il. Ryaon haussait les épaules et les suivait en disant : — J’en ai pas besoins, c’est tout. — Il est étonnant ce Vnet, murmura la reine, il ne semble pas souffrir… — Il est…assez spécial, murmura Link en repensant quelques secondes à une scène précise, mais il détournait rapidement ses pensées. — Si tu me raconterais ce qui s’était passé ? demanda la reine alors. L’héros du temps acceptait, cependant étant d’avis de changer un peu le cours de l’histoire pour des raisons toute à fait compréhensibles… Dans la pièce qu’habitaient Calire et Ryaon pour le moment, le médecin attendait que les bandages arrivent. Il avait demandé à un garde passant d’en emmener pour soigner le jeune homme. — Du moins ce n’est pas aussi grave que les autres fois, dit le médecin puis ajoutait : La prochaine fois tâche de jouer un peu le souffrant… Link est intrigué. — J’ai déjà vu pire, rétorquait Vnet. — On a tous vécu pire, remarquait Calire, mais eux non. Quelqu’un si maigre et qui ne semblait pas souffrir de ses blessures. Ils ne le comprennent pas Vnet. Calire secouait la tête. À ce moment là les bandages arrivaient, avec également un bocal d’eau et des serviettes pour laver les plaies de Vnet. — Ah…c’est vrai, ne j’y avais oublié de penser, murmura Calire. — Le médecin royal oui, dit le garde, il semble même un peu mécontent que vous lui voliez le travail. — Dites lui de ne pas s’inquiéter, je n’ai pas envie de rester longtemps ici, murmura Calire et saluait le garde en le remerciant. Après quoi, il fermait la porte secouant la tête. — Quoi qu’il en soit, reprit Calire, la prochaine fois je te prierai de ne pas dire d’avantage sur mon sujet. — Oh, parce que c’est faut ? demanda Vnet sacarstique. — Non, parce qu’ils ne doivent pas avoir cette image de moi, rétorquait Calire en observant le bocal avec l’eau puis s’adressa à Ryaon, toi ici ! Enfin non… reste-là… Il pris le tableau avec l’eau et les serviettes et s’approchait de Ryaon. — De toute façon cela ne sert à rien de laver les blessures de Vnet, murmura-t-il, autant en profiter pour la tienne. Il commençait à enlever le bandage entourant le bras de Ryaon. — Cela serait trop suspect si le bocal et les serviettes retournaient comme ils avaient été apportés, expliquait Calire en lavant la plaie de son ami. Ce dernier ne ripostait pas mais s’adonnait à son destin. Calire reprit pour la seconde fois : — En plus je ne m’estime pas dangereux, je fais qu’un procès rapide avec mes adversaires, c’est tout. Calire rejoignit Vnet et commençait à mettre les bandages autour de ses plaies. Vnet grommela. — Je ne vois tout de même pas la raison pourquoi leur cacher la vérité sur toi, murmura-t-il. — Parce qu’il le faut, répondit Calire, oh zut… Le rouleau de bandage venait de glisser de sa main et roulait à travers la pièce. En pestant, Calire alla le ramasser. — Tu vois Vnet, s’expliquait-il alors, tu ne sembles pas avoir saisis la gravité de la situation. — Je me demande bien si cela en vaut le coup… murmura-t-il. Calire reprit son travail faisant gaffe que le rouleau ne lui tombait pas de nouveau. — À mon avis oui. Au peuple Kokiri est arrivé exactement ce qui devait arriver au nôtre : Il a disparut. Mais nous, on nous n’a pas laissé disparaître avec le brouillard, dit-il, nous on les capturait un par un, les exploitait, torturait. Maintenant il y a que quelques survivants, des milliers sont morts. Et ils ne voient pas, les restants, le danger qui les menacent. Notre peuple disparaître si jamais Venon ne sera pas arrêté ! Calire soupira. — Et dire que je suis le seul à le remarquer… « Mais les affaires des humains, ça ne nous intéressent pas ! », Calire secouait violement la tête, c’est exactement ce qui causera notre perte… — Je te fais remarquer que toi-même, tu avais déclaré que les humains seraient mieux morts que vivant, argumentait Vnet en examinant le bras que Calire avait fini par soigner. — Ce que je ne nie pas, rétorquait Calire, enlève tes vêtements pour que je puisse occuper de ton dos. Mais en examinant pas les affaires humains, ils ont justement raté le détail que Venon est sur le point de gagner le pouvoir extrême, contre qui personne ne pourrait riposter, et si je dis personne, ça ne vient pas de n’importe où. Pour l’instant il ignore l’existence de la Triforce. Il ne voit qu’un beau royaume fleurissant et ne connaît que bref la légende et sa vérité. Mais quand il aura tout appris, il va s’acharner à l’avoir. Et moi, je veux l’avoir assez devancé s’il en arrive là… Calire marquait une pause puis ajoutait : -En plus, il y a bien trois humains qui méritent la vie… Vnet gardait le silence un moment. Le rouleau glissait une nouvelle fois de la main de Calire. — C’est pas vrai… gémissait-il en se mettant à la pourchasse du rouleau qui s’amusait à faire le tour de la chambre. — Est-ce qu’ils le savent, eux ? demanda Vnet alors. Calire ramassait le rouleau et retournait tout en enroulant le grand bout superflu autour du rouleau. — Si jamais ils le savaient, je ne tarderai pas à l’apprendre, rétorquait le médecin, oh Ryaon, à la place d’observer tu pourrais m’aider non ? Tu vois bien que je suis perdu avec une main ! — Avec des béquilles je ne suis pas moins gêné que toi, répondit-il. Calire lui jeta un étrange regard. Vnet se glissait alors du lit et aidait Calire. — Tu es fou…, murmura-t-il. — Je veux simplement que notre peuple a une minime chance de survit… dit le médecin. Je suis prêt à faire n’importe quoi pour atteindre ce but. Calire fixait un bref moment Ryaon. Après il achevait son œuvre. — Voilà, laisse le bandage une semaine dessus, je crois que c’est plus au moins le temps nécessaire pour que Link et Zelda ne s’en doute pas trop de quelque chose… murmura-t-il, je vais ramener les outils au médecin royal. Avec des pas rapides il quittait la pièce. |
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