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Chapitre 16 – Asal

Le silence régnait dans la salle depuis un moment. Link se contenta d’observer les deux. Ils se connaissaient. Et l’ange déchu était méchant, du moins envers Zelda. Son instinct lui disait qu’il devait attendre, ne pas intervenir. Quelques une de ses questions auraient sans doute une réponse, ou bien, il en aurait encore…

Asal dévisageait toujours Ryaon, d’un air amusé, mais également avec une pointe de jalousie, de colère. Finalement il déclara :

— Tu étais le général le plus glorieux des armées de Venon. Tu étais tellement puissant que bientôt tu étais célèbre sous le nom « Messager de la mort ». En effet, partout où ton armée avait passé, plus aucune vie ne s’y trouvait… Ta puissance était redoutable, même parmis les autres généraux. Mais pas uniquement. À côté de ta force, ton intelligence dominait. Ta stratégie était connue. Ta tactique de te prendre aux batailles était la meilleure. Aucune des autres n’arrivaient à ta cheville. Venon, lui-même, s’adressait à toi pour avoir des conseils. Et ton manque de la moindre émotion, te permettait de rester un stratégiste remarquable même pendant des situations désespérées, ce qui les avait tournée finalement de nouveau pour ton avantage. N’oublions pas non plus pour finir la fusion de ta puissance et ton intelligence. Dans tous les combats, ton adversaire ne réussit point de te porter la moindre égratignure. Ton don te capter et d’analyser les situations tellement rapidement t’avais beaucoup aidé de même que ta vivacité d’esprit.

— Où en veux-tu venir ? demanda Ryaon alors. Link écoutait toujours. Il appris toujours d’avantage. Le fait pourquoi Ryaon était si à l’aise dans des situations d’espionnage, comme dans la forêt Kokiri s’expliquait. Du moins un peu.

— Où en veux-je venir ? rétorquait Asal, mais pourtant c’est tellement simple ! Tu étais le général le plus glorieux, le plus puissant, et surtout le plus intelligent. Ton intelligence était célèbre partout, à travers tous les mondes sous l’ordre de Venon. Le messager de la mort, le plus redoutable être existant sur terre ! Toujours, toujours toi ! Partout ! Toujours ! Tu me dépassais. Tu me dépassais… moi, l’ange déchu de l’intelligence ! Avec tes actes tu m’humiliais de plus grave, je perdis même mon poste en tant que stratégiste de sa Majesté Venon lui-même ! On se rivalisait depuis toujours, depuis ton arrivé. J’avais certes toujours la même gloire que toi, mais tu me dépassais, toujours, toujours d’un peu ! Tu me humiliais. Nous nous disputions toujours la première place !

Asal marquait une petite pause, puis poursuivit :

— Tu as prouvé qu’après toutes ses années de repos, ton intelligence est toujours aussi bien. Mais qu’en est-il avec ta puissance ? Es-tu toujours aussi à l’aise en combattant ? Car, tu vois, je suis un général, un ange déchu très fier même. Tu ne pourrais pas t’imaginer mon envie de te couper en rondelles… Qu’en est-il ? Un combat à vie ou à mort ? Les deux éternels rivaux… depuis des années… N’est-il pas temps d’y mettre terme pas la mort d’un de nous deux ? Tué, par l’épée du rival qui autrefois avait tronché la tête de si nombreuses gens ?

Deux épées apparaissaient dans les mains de l’ange déchu. Une il gardait, l’autre il la jeta vers Ryaon qui l’attrapait aisément.

— Une question pour la fin tout de même : Je te connais, surtout ton intelligence. Aucune des énigmes ici présent n’était un obstacle pour toi. Au contraire ! Tu avais à chaque fois trouvé la réponse aussitôt que tu avais fini la lecture. N’oublions pas non plus le fait que l’énigme du miroir est née à cause de ta propre imagination. Pourquoi as-tu entendu que lui trouvait la réponse de soi-même ? demanda Asal en désignait Link, qui restait bouchée bée face à ses paroles, avec son menton. Donc cette énigme tellement compliquée, Ryaon l’avait inventé soi même. Il savait la réponse depuis le début ! Simple question pour rattraper le retard qu’il avait fait en bouchon le passage vers l’épée Kokiri ou non ?

— Je ne vois aucune raison pourquoi te répondre, expliquait Ryaon simplement.

Asal leva un peu sa tête, l’air irrité.

— Dommage, j’aurais aimé d’avoir la réponse avant ta mort…

Link réfléchissait. Ryaon était autrefois un guerrier de ses ennemis inconnu, cela il savait. Mais les paroles de l’ange « Après tant d’année de repos » faudrait dire qu’il avait arrêté où encore quitté ces « ennemis » ? Car, en entendant les paroles de l’ange, Link avait du mal à s’imaginer qu’un tel stratégiste doit être tué sous un ordre. Mais Asal était tellement rempli de haine qu’il aurait sans doute pu assassiner Ryaon, et essayer de s’inventer une excuse. Bref, des milles scénario s’offraient à Link, et l’héros du temps refusait de choisir le plus mauvais. Il ne voulait pas croire que Ryaon était un mauvais, même si tout les faites en disent le contraire. Sans doute parce qu’il n’osait imaginer ce qu’il se passerait si jamais il était du mauvais côté. Et également parce que l’héros du temps était quelqu’un de plutôt optimiste…

Un bruit sourd réveillait Link de ses pensait. Les deux rivaux venaient d’engager la bataille. Asal avait testé Ryaon. D’abord son intelligence et maintenant son savoir faire en combat. Link se demandait, si tous les anges déchus étaient comme Asal, assoiffés de vengeance…

À cause de ses aventures vécu, Link ne peut sans doute pas dire qu’il était un maître d’armes, mais il pouvait toutefois se vanter d’avoir acquis un bout d’expérience dans l’art de combat. Or, il avouait en regardant les deux combattants qu’il était loin d’arriver à leur cheville :

Déjà, leur rapidité fut étonnante, surtout parce qu’ils devaient calculé leur coup, le prochain pas de l’autre en moins d’une seconde. L’héros du temps avait devant soin, des combattants terriblement expérimentés. Il estimait qu’une créature telle qu’un ange, pouvait toucher un âge considérable, mais à ce qui concerne un homme, au pire au début trentaine tel que Ryaon, pouvait ainsi manier l’épée était tout simplement un exploit extraordinaire. Cet homme avait dû naître avec ce talent.

C’était alors que Link se rappelait les paroles de Ryaon : Asal aurait apprit aux gens l’art de la fabrication d’armes et protection entre autres. Pourrais-ce que cet Asal-ci était le même que celui de la religion du christianisme ? Ryaon lui avait dit d’en parler à Calire, Link le ferait si jamais il aurait l’occasion… et il ne lui poserait pas simplement une question…

Les deux adversaires étaient d’un niveau égaux. Chacun menait l’épée aussi bien que l’autre, chacun ne se trompait jamais sur ses calculs des actes de l’adversaire. Cependant Link analysait la situation de chacun, car il devait y avoir un gagnant et un perdant. D’ailleurs l’analyse n’était pas tellement difficile :

L’ange était dans la meilleure position. Déjà il possédait des ails, des fois un obstacle dérangeant, mais tout de même utile pour s’enfuir dans des situations délicates. En plus, Asal ne souffrait pas de blessure contrairement à Ryaon. Oui la perte de ce dernier était inévitable. Déjà sa blessure au bras s’était rouverte, comme le bout de tissu avait été déchiré lors du combat. Ensuite, il souffrait d’un pied cassé. Aussi robuste qu’il fût, son pied cassé le mènerait vers la perte tôt au tard…

Link aurait sans doute aimé intervenir, mais que faire contre des ennemis si puissants ? Il n’avait aucune chance. De même qu’ils mettaient fin à une histoire privé, une histoire qu’il ne l’intéressait pas, une histoire qui se termine par la mort d’un des deux.

L’ange déchu et Ryaon laissaient abattre leur épée toujours sur l’autre, qui esquivait les coups de justesse à chaque fois. C’était un combat sans faille, sans faute, un combat impossible à décrire tellement il était mené à la perfection.

Or, Link avait vu juste : Ryaon s’affaiblissait lentement mais inévitablement, à cause de la perte de son sang, et sans doute à cause de son pied en miettes. Au bout d’un certain moment, Link remarquait clairement que Ryaon touchait à ses limites. Soit, il se ferait tuer par l’ange, soit il mourut soumit à ses blessures.

Et finalement sa perte arriva : Ryaon faisait un faut pas avec son pied cassé, trébucha. Son épée lui glissait de la main Surpris par la douleur, il tombait aux genoux se tenait son pied douloureux. Asal sautait sur l’occasion. D’abord il s’emparait de l’épée de Ryaon. Il ne traînait pas. Il savait que Ryaon aurait à un moment surmonté la douleur. Il se lança l’épée en avant sur son rival éternel, prêt pour lui couper la tête.

Au même moment, Link s’y lançait aussi. Il savait qu’il ne devait pas le faire. Que c’était une dispute entre les deux. Il savait aussi qu’il ne se le pardonnerait plus jamais si Ryaon était mauvais finalement. Mais c’était son instinct qui lui disait que cet homme devait rester en vie. Or, Link savait également qu’il se trouvait trop éloigné des deux combattants, qu’il n’arriverait pas à temps. Mais Link avait appris aux longs de ses années que l’espoir était quelque chose d’important. Et c’était aussi l’espoir qui lui indiquait qu’il pouvait compter sur Ryaon, aussi étrange et bizarre cette histoire n’était.

Mais Link devait se rendre à l’évidence que Ryaon était un guerrier bien expérimenté. Surpris Link s’arrêta dans son mouvement quand il vit que l’ange déchu avait subitement cessé son mouvement. Son épée ne se trouvait qu’à quelques centimètres du cou de Ryaon.

— Toi…tu…, murmura-t-il puis commençait à rire. Un rire fou, rempli de rage et de désespoir.

— Encore une fois tu as triomphé de moi, murmura-t-il, je te hais, je te hais de tout mon cœur.

Puis l’ange déchu s’effondrait, inanimé à terre. Un peu perplexe, le regard de Link était posé sur le cadavre qui reposait bientôt dans une flaque de sang. Le héros du temps leva alors son regard vers Ryaon. Ce dernier s’était remit debout, essoufflé, une dague ensangloté dans la main. Après un moment il s’approchait d’Asal, et nettoyait la lame avec la tunique de ce dernier. Après quoi, il la remit dans sa botte. Ensuite, le regard du héros et celui du guerrier se croisaient. Ryaon ne montrait toujours aucune émotion. Au contraire, ce fut avec sa voix toujours aussi monotone qu’il déclara :

— Un est vaincu, il nous en reste huit.

Link était un peu effrayé. Ryaon venait d’abattre son rival, et il avait déjà oublié cela, il s’attaquait déjà au prochain. Sa logique était sans faille certes, mais Link préféré de loin un compagnon plus humain…

Ryaon reprit son épée, s’approchait de Link. C’était un réflexe de Link se sortir son arme du fourreau. Heureusement. Car aussitôt le guerrier laissait abattre la sienne sur l’héros. Ce dernier para le coup. Mille questions tournaient à cet instant dans sa tête, mais il savait qu’il devait les refouler pour se concentrer sur les événements. Ryaon relaissait abattre son épée sur Link. Ce dernier évitait le coup de justesse. Il n’avait aucune chance. Même pas une petite. Ryaon était bien meilleur dans l’art du combat. Cependant Link donnait son mieux, mais c’était Ryaon qui triomphait : Son épée s’écrasait dans la tête du héros. Aussitôt le noir régnait autour de lui.

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