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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 15 – Le palais d’énigmes

Ce fut une paire de claques qui le ramenait dans présent. En gémissant le héros du temps ouvrit les yeux. Que c’était-il passé ? Les anges déchus…Chymes, et Zelda qui avait disparue ! Il remarquait alors la douleur qui se dégageait de ses joues et que Ryaon le tenait au collier.

— Les claques étaient-il nécessaire ? demanda le héros.

— Pour te réveiller en effet, répondit Ryaon, où est-on ?

Link scrutait les environ. Aucun doute, ils étaient dans la forêt Kokiri. Ryaon le laissait.

— Il faut quitter cet endroit. Tu te transformeras en fleur après une heure, remarquait Link. Nous sommes dans les bois perdus qui s’enchaîne à la forêt Kokiri le village où j’ai grandi.

Ryaon hochait la tête.

— Donc, nous risquerons de tomber sur toi, enfant, conclut-t-il, il ne faut qu’il te voit, ni les autres d’ailleurs. Moi aussi ils ne doivent pas me voir. Simple question de logique. Quelqu’un qui n’est pas entré dans la forêt ne peux pas en ressortir.

Ryaon observa Link quelques instants, réfléchissant. Par la suite il déshabilla sa veste et la jeta à Link. En dessous de la veste il portait un habit rose, presque blanc, serré et sans manches ce qui rendait sa stature musclé bien en évidence. En bref, Ryaon était ce genre d’homme à faire évanouir toutes les filles sur place, à condition qu’il aurait des sentiments.

— Habille ça, elle est assez longue pour couvrir tes vêtements Kokiris, lui conseillait Ryaon. Tu aurais l’air bizarre, mais il s’agit d’une protection de plus. Enlever ton bonnet ne te ferait pas de mal non plus.

Link obéissait aux conseils de Ryaon. Il était surpris de ne pas se voir de nouveau petit, comme dans le temps où il avait voyagé avec l’ocarina du temps.

Après quoi, ils se filèrent un chemin à travers les bois perdus pour se retrouver dans la forêt Kokiri. Là, la galère commençait : Trouver un chemin vers la sortie sans être vu par personne ! Le début allait bien, le chemin vers les bois perdu était peu fréquenté. Mais pour empirer le tout, les deux compagnons faisaient découverte d’un détails tout autre qu’enchantant.

En effet, Link la remarquait premier :

Saria qui courrait vers la demeure de Link, et Link enfant se tenant debout sur le balcon de la maison, qui servait également d’entrée.

— Link ! cria Saria heureuse.

Silencieusement Link essayait de s’approcher d’avantage pour entendre leurs paroles. Son pressentiment se vérifiait. Il retournait cher Ryaon.

— Mauvaise nouvelle, commençait-il, nous nous trouvons à l’époque où l’arbre Mojo me convoque chez lui pour que je lui enlève un mauvais sort.

— Et alors ? demanda Ryaon.

— Après il m’envoie voir Zelda. Donc dans une journée à peine je me mettrais en route pour la voir. Cela ne laisse peu d’espace de temps.

Ryaon hochait la tête.

— Il faudrait te retenir un peu. Réfléchis bien. Qu’est-ce que tu faisais exactement avant de te rendre à l’arbre Mojo ?

Link balançait sa tête, pensif.

— J’y allait directement… mais Mido gardait l’entrée…on se disputait ensuite…et il m’envoyait trouver un bouclier et une épée.

— Très bien ! interrompit Ryaon, où se trouve-t-ils ?

— Le bouclier est achetable dans le magasin pour 40 rubis, l’épée Kokiri se trouve dans un petit labyrinthe après un étroit passage.

— Nous pouvons essayer de le boucher, cela te retiendrai un certain temps j’espère, murmura Ryaon, où est ce passage ?

Link lui indiquait son emplacement dans le camp d’entraînement. Ryaon lui ordonnait de rester dans leur cachette. Puis il partit, silencieusement comme un serpent. On aurait dit qu’il était un maître dans l’art d’espionnage. À chaque occasion, Ryaon se cachait, où il profitait de prendre des pierres ou autre chose qu’il considérait comme utilisable. Quand un Kokiri s’approchait, il vérifiait ce que faisaient les autres, avant de jeter une pierre dans la meilleure direction. Par le bruit, le Kokiri se retourna, et Ryaon filait rapidement mais toujours silencieusement dans une autre cachette repéré avant. Link en était impressionné, mais il se posait des questions. D’où Ryaon était-il si excellent dans ce domaine ? Calire lui avait dit que le manque de sentiment avait comme conséquence que sa logique et stratégie avait accrut. Mais Ryaon le faisait avec une telle précisément, chaque pas était calculé avant, dans chaque cachette il sondait les alentours à une autre… Le héros avait l’impression que Ryaon avait l’habitude de le faire. Et cela lui offrait des milles scénarios sur le personnage qu’est Ryaon, et pas toujours des biens.

Arrivé au camp d’entraînement, Ryaon se cachait derrière la maison des trois frères, observant le Kokiri devant le passage. Il fallait le faire partir, s’il voudrait boucher le passage. Son cerveau était en pleine marche. En même temps il scrutait les environs et trouvait une petite niche au dessus de bons mètres au dessus du Kokiris. Son regard défilait alors entre le Kokiri et la niche. Il calculait l’angle. Il ne pouvait se permettre un échec. Depuis des années, il n’avait pas pu faire d’échec, et ici non plus. Sinon il risquait d’être découvert.

Après quelques instants il jeta une pierre à quelques centimètres en dessous la niche. La pierre répondit du mur de tel façon qu’elle tombait sur la tête du Kokiri. Ryaon ne s’était donc pas trompé au niveau d’angle. Le Kokiri leva la tête. Il avait dû remarquer la niche, mais il était trop petit pour y accéder. Il haussait les épaules et détournait la tête. Au même moment Ryaon relança une pierre. Il répéta se processus autant de fois qu’était nécessaire, pour que le Kokiri visiblement mécontent s’en allait. Pour de bon ou pour aller chercher une échelle pour voir la source de son mal de tête ? Peu importe. Rapidement et silencieusement comme un serpent, Ryaon courut vers le passage, pris des pierres traînantes par ci par là, et fourrait le passage de pierre. Les mettre juste devant, était trop visible.

Son travail fini, Ryaon glissait de nouveau d’une cachette dans l’autre afin d’atteindre Link.

— C’est bon, tu es retenu pour quelques instants, chuchotait Ryaon. Au même instant, Link se remarquait courir vers la direction du champ d’entraînement dans sa recherche à l’épée Kokiri.

— Espérons-le, murmura Link se suivant. Comme c’était étrange de se voir !

Du même processus qu’avait utilisé Ryaon auparavant, les deux se faufilait un chemin vers l’entrée du village, protégé par un Kokiri de nouveau. Ryaon relançait les pierres et détournait l’attention de l’enfant. Ryaon prit Link par la bras, et le tirait avec soi. Mais l’héros du temps n’était pas si silencieux que Ryaon : Il trébuchait sur une pierre. Par le bruit, le Kokiri retournait son attention sur l’entrée et vit encore, comment un bout de tissu bordeaux s’échappait par l’entrée. Alarmé et intrigué le Kokiri le suivait. Mais le pont était vide. Son intelligence lui disait que si quelqu’un aurait quitté le forêt, il devait encore se trouver sur le pont. Ainsi, il retournait à son poste.

Juste à côté de l’entrée, au sol du pont, se faisait alors remarquer un mouvement. D’un geste rapide, tel un habitué, Ryaon escaladait sur le pont, se dirigeait vers l’autre côté et aidait Link à remonter.

— La prochaine fois, tu peux y aller un peu plus doucement aussi avant de me pousser du pont en disant de m’accrocher jusqu’à ce que tu viennes me chercher ?

— Non, sinon le Kokiri nous aurait remarqué, répondit Ryaon, pour un héros, tu es bien misérable dans ce genre de situation. Je me suis attendu à mieux.

Indigné, Link voulait rétorquer quelque chose, mais il se résignait qu’épuiser sa force pour cela n’en valait pas la peine. Ainsi il se contenta de marcher à côté de Ryaon. Il était dans les environs de midi, et Link se maudissait d’avoir mangé qu’une tartine ce matin. Car à son avis, le prochain repas ne serait pas avant ce soir, voir même avant demain. Qui sait ce qui les attendait à Hyrule ? Si l’ange déchu s’y trouvait. Cela lui rappelait une question…

— Ryaon, tu sais ce que c’est un ange déchu ? demanda-t-il.

Ryaon le regardait.

— En effet, tu ne peux pas le savoir, répondit-il, Hyrule ne possède pas d’anges déchus dans sa légende. Quelqu’un qui est déchu, a perdu toute autorité, de même avec les anges déchus. Et les anges, se sont des messagers des dieux ou de dieu selon la croyance des différents royaumes. Ils sont représentés toujours avec des ails, mais leur physique peut changer. Mais cela reste toujours des êtres saints, aux services des dieux. Et les anges déchus ont été chassé par les dieux, refusant de lui obéir, mais le plus suivant parce qu’ils se sont laissé séduire par la race humaine et leur ont réveillé de secrets. Prend l’exemple de la religion christianisme. On raconte que l’ange déchu, Asal aurait apprit aux gens l’art de la fabrication d’armes et protection entre autres, Semjasa l’art des invocations, Kokabeel l’art de l’astronomie, Arakiel les signe de la terre, Seriel les signe de la lune… et Chymes lui, l’art de la chimie.

— Alors, Chymes serait un ange déchu de cette religion christianisme ? demanda Link qui n’avait jamais entendu parler d’une religion pareille. Sans doute dans un pays très lointain d’Hyrule. En même temps il se demandait comment Ryaon pouvait le savoir, ou encore d’où il venait précisément.

— Probablement, répondit Ryaon, on peut dire ça. Mais c’est un peu difficile de l’expliquer en détails.

— Et pourquoi, un ange déchu du christianisme en voulait à ma peau ? demanda Link intrigué.

— Justement, c’est ce qui est difficile à comprendre. Ils sont peut-être les anges déchus du christianisme et en même temps pas. Calire saurait t’en dire davantage que moi. Questionne-le sur le sujet la prochaine fois.

Link restait perplexe. Il décida de suivre le conseil de Ryaon et refoulait le sujet, mais attaquait directement un autre :

— Chymes a parlé de mondes cohérents et incohérents, il voulait dire quoi au juste ? demanda-t-il.

— Il s’agit, chez les mondes cohérents, de mondes dont le temps s’écoule de la même manière par rapport au monde où tu te trouves, contrairement aux mondes incohérents, où le temps s’écoule tout différemment du monde où tu te trouves, expliquait Ryaon.

— Il existerait donc d’autres mondes ? murmura Link étonné.

— Bien sûr. Dans d’autres dimension, si tu veux. Tu ne peux pas y entrer comme tu entres dans une maison. Mais d’une façon ou d’autres les mondes sont ralliés. Il suffit de le savoir et le comment, pour pouvoir y voyager. La boule Thérméhen en est un exemple. Le passé et le futur font partis également des mondes, mais ne sont qu’accessibles rien que pour ceux possédant le savoir et le pouvoir de le faire.

Link ne répondit rien. Toutes ces choses nouvelles…les anges déchus, d’autres religion, les mondes, Vnet, sans oublier Ryaon et Calire… Toutes étaient des choses ou personne mystérieuses, spéciales, et tous en même temps. Cela était tout qu’un bon présage… Mais, l’explication sur les mondes incohérents…cela expliquait le mois de Zelda, et les deux semaines pour tout le monde. Zelda devait se trouver dans un autre monde. Calire et Ryaon devait venir d’un monde incohérent même. Aussi étonnant leur savoir, surtout celui de Calire au sujet de l’ocarina du temps.

Link secouait la tête. Les derniers événements était tout sauf ordinaire. Et l’épée nocturne…Isadena, comme si le destin saurait qu’il avait besoin d’une arme le plus vite possible… Mais le pire de cette aventure : Il ne savait même pas pourquoi il combattait, pourquoi les anges déchus sont-il venu. Il était en route pour quelque chose dont il ne savait même pas le but. Pourquoi Zelda avait-elle disparut ? Pourquoi les anges déchus ? Ganondorf était son ennemi, que faisaient des êtres d’une religion étrangère ici ? Cette histoire n’avait ni queue ni tête, et Link s’y voyait mêlé sans pouvoir s’en sortir, sans avoir une réponse à ses questions, à ses pourquoi. Comme un cercle vicieux. On s’y entraîne de plus en plus, sans pouvoir en ressortir… Link savait qu’il devait avoir patience pour les réponses à ses questions, mais ce sentiment bizarre ne le quittait pas, qu’il se trouvait déjà au plein milieu d’une histoire dont il avait oublié de lire le début pour la comprendre, dont il avait tout court pas eu le temps de lire le début…

Les deux compagnons se retrouvaient dans la soirée devant les portes d’Hyrule, fermées, pour la surprise de Link. Mais cela prouvait les dires de Calire. Zelda était en danger, quelqu’un s’était prit à Hyrule ! Ryaon observait les portes fermées, et le regard de Link les inspectait alors plus précisément également. Il remarquait alors une gravure qui disait :

Je ne te dis pas, ce que je te dis
Ce que je te dis, je te le dit
Seulement pour que tu me dises
Ce que je ne te dis pas moi-même

Une énigme, et une assez difficile en plus. Une preuve qu’ils étaient sur la bonne voie. Mais en trouver la solution n’était pas évident…

— Une énigme, dit Ryaon soudainement.

— J’ai vu, mais il faut trouver une réponse, rétorquait Link.

Ryaon secouait la tête.

— Énigme est la solution, expliquait-il, une énigme ne te dit pas ce qu’elle te dit en fait, elle décrit l’objet dont elle veut que tu trouves la solution pour que tu lui dises ce qu’elle ne te dit pas de soi-même, en outre la solution. La solution est énigme, je m’en suis sûr !

Comme par un miracle les portes d’Hyrule s’ouvraient. L’héros du temps ainsi que Ryaon entraient. Mais une mauvaise surprise les attendait : Hyrule était entièrement déserte ! De la place du marché jusqu’au petites ruelles. Même pas de chiants errants, rien. La place du marché que Link connaissait qu’animée était morte. Une ville de fantôme, sans personne. Sinistre…

Ryaon marchait droit en direction du château, sans prêter les moindres attentions aux alentours. Avec un drôle de sentiment, Link le suivait. Mais une grille barrait la route à nos amis. Ils ne pouvaient pas accéder au chemin menant vers le domicile royal.

Ce fut alors que quelqu’un se glissait de l’ombre d’une maison, entièrement vêtu d’une langue cape noir avec un capuchon. La personne avait l’air plutôt de profiter d’une bonne stature. Link tirait son épée à la vu de l’inconnu. Ce dernier riait. Il possédait d’une étrange voix aigu pour une silhouette si bien musclée.

— Si vous désirez de passer, répondez à cette énigme :

Le lapin a nagé dans l’eau
L’aveugle l’a vu
Le sourd l’a entendu
Le nu l’a mit dans ses vêtements.
Qu’est-ce que c’est ?

Encore une énigme. Link avait le mauvais pressentiment que ce n’était pas la dernière… Mais Link ne voyait pas la raison pourquoi il devait s’amuser à se creuser la tête.

— Écoute, je n’ai aucune envie de répondre à cette question. Si tu avais donc la gentillesse de nous laisser passer son trop discuter ? demanda Link.

— Je m’appelle Lanima, répondit l’inconnu, je me répète : si vous voulez passez, il faut donner la solution, héros du temps. Mon maître désire de mettre à l’épreuve ton intelligence.

Link fermait sa prise autour de l’épée plus fortement. Il n’avait aucune envie de résoudre des énigmes une après l’autre, mais d’une autre façon, avait-il le choix ? Couper cet inconnu en rondelles ne lui plaisait encore moins.

Soudainement Ryaon interrompit :

— Lanima, cette énigme est bien trop facile. Un lapin ne peut pas nager, un aveugle pas voir, un sourd pas entendre et un nu pas le mettre dans des vêtements qu’il ne possède pas. Il s’agit ici d’un mensonge. Dis à ton maître que, s’il veut nous défier, il devra mettre des énigmes plus difficiles !

Lanima riait.

— Les éngimes difficile vous en aurez, dit-il puis s’adressa à Link, héros légendaire, ton nom et célèbre, ainsi que ta force, ton courage et ta vivacité ! Mais son ton compagnon tu aurais perdu aux portes de la ville ! Kolahjra !

Le dernier mot était une invocation, car la grille s’ouvrait, poussé par une main invisible.

— Nous nous revoyons sans doute messires ! annonçait Lamina en disparaissant dans une fumée noir. Ryaon s’adressait alors à l’héros du temps :

— Je sais que pendant tes anciennes aventures, tu devais principalement utiliser ton épée et ta force. Des énigmes pareilles n’y étaient pas présentes. Mais pour arriver au maître de Lanima, il me semble bien que nous n’avons pas d’autre choix. Tu en es capable de résoudre des énigmes ?

Indigné, Link remettait l’épée nocturne dans son fourreau.

— Bien sûr que j’en suis capable, rétorquait-il avec une pointe de colère.

Ryaon haussait les épaules.

— On ne l’aurait cependant pas dit avant avec Lanima, dit-il.

— Oui mais il, il m’a tout simplement énervé, expliquait l’héros du temps.

— Elle tu veux dire plutôt, corrigeait Ryaon puis en voyant le visage étonné du héros : Elle porte principalement des vêtements fourré à un tel point de paraître d’avoir une stature masculine. Mais ce n’est pas le cas. Si tu verrais son visage, tu le saurais.

— Tu la connais pour que tu le saches ? demandait Link avec un air perplexe et intrigué. Lanima était censé d’être un ennemi, et Ryaon la connaissait ? Il combinait ce fait avec l’habilité de Ryaon à ce qui concerne l’espionnage. Link trouvait deux scénarios différents, un bon et un mauvais. Mais il penchait plutôt pour la mauvaise qui se présentait comme ceci : Ryaon et Calire était des alliés de l’ennemi et devait les piéger en gagnant leur confiance. Simple, en fait. Les paroles de Zelda avaient aidé à construire cet hypothèse. Link décidait donc de se méfier de Ryaon à présent. Certes, il lui avait aidé, mais qui savait si ce n’était que pour les tromper à la fin ? Il ne savait pratiquement rien sur lui, ni même sur ce Calire. Il ne savait rien, rien de cette histoire ! Et il haïssait cette conclusion : qu’il se trouvait en plein milieu d’une aventure, sans pourtant rien savoir ! Il ignorait tout…

Ryaon continuait alors la route. Link le suivait perplexe. Mais leur marche était de courte durée. Le portail du château était fermé. Et devinez pourquoi ? L’héros du temps n’avait même pas besoin d’inspecter la porte de plus près pour savoir qu’une nouvelle creuse tête les attendait. C’était avec beaucoup de courage que Link commençait à lire les lignes, gravé sur le portail :

Celui qui le risque n’a pas de courage
Celui à qui il manque, va bien
Celui qui le possède, possède rien
Celui qui le donne, a un cœur en pierre
Celui qui l’aime, restera seul

Ryaon observait l’énigme, puis ordonnait à Link :

— Résout cette énigme ! Pour l’instant c’est moi qui a tout fait… Résoudre des énigmes fait parti d’un héros selon-moi. Celle-ci est facile, attaque-toi à un vers, puis tu trouveras la réponse. Il s’agit d’une énigme facile

Link jeta un bref regard vers Ryaon. Il savait que riposter n’aurait pas le choix, son sixième sens le lui disait. Autant pas l’essayer. Puis son regard glissait de nouveau sur l’énigme. Celui qui le risque n’a pas de courage… Link avait voyagé partout, et en tant qu’héros, il savait que quelqu’un qui ne risque rien, n’a pas le courage. Mais est-ce la réponse ? Si on risque rien, risque-t-on alors ce « rien » ? Pour en trouver la réponse, Link regardait si son hypothèse allait avec les autres vers. Celui à qui ne manque rien, va bien. L’énigme va bien aussi jusqu’à présent. Celui qui possède rien, possède rien naturellement… Celui qui donne rien, a un cœur en pierre, celui qui aime le rien, restera seul… Tout semblait aller…

— La solution est « Rien », essayait Link.

Le portail s’ouvrit et Link soupirait soulagé. Fallait dire qu’après tant d’année de paix, sans aventures, ses cellules grises s’étaient un peu endormies. Au moins cela le réchauffait pour le débout d’un aventure. D’abord ses savoir faire en combat, et maintenant son cerveau…

Nos deux compagnons se retrouvaient dans le hall d’entrée du palais, soutenu pas des immenses piliers et avec des portes à droite et à gauche, ainsi que le grand portail menant vers la salle du trône tout au bout. Mais toutes les portes étaient verrouillées, et ne possédaient pas d’une serrure. À part une seule. Link, se connaissant plus au moins dans l’immense château, croyait se souvenir qu’elle menât vers le jardin royal. Les deux homes s’approchaient de la porte. Déjà de loin l’héros du temps voyait une écriture dans la porte. Une énigme sans doute, mais contrairement aux autres, celle-ci était plutôt courte :

Qu’est-ce qui est plus nu que nu ?

— Le squelette, répondit Ryaon aussitôt, à cette énigme qu’il trouvait facile. Mais la porte ne s’ouvrit pas.

— Tu crois que c’est la bonne solution ? demanda Link alors comme la porte ne s’ouvrit pas. Elle était fermée, Link venait de l’essayer. Ryaon lui jeta un bref regard, tourna les talons et s’en allait.

— À la place de poser des questions inutiles, aide-moi à chercher un squelette, répondit-il.

Perplexe, Link vit Ryaon fouiller le hall. Mais où chercher ? Il n’y avait pas de cachette. Le squelette ne pouvait reposer que derrière un pilier… En haussant les épaules, Link se mit à faire le tour de chaque pilier. Et effectivement, après un certain temps, il trouvait le squelette en question. Il fit signe à Ryaon de sa découverte. Ce dernier le rejoignit.

— Et maintenant ? demanda Link.

Ryaon montrait avec son menton sur le pilier. Link y découvrit alors une autre énigme, d’une taille pareille que les autres :

Je ne dois jamais être tranquille
Dois toujours couler en rond>br> Dans mon habit tout rouge
J’ai juste le droit de m’arrêter
Quand la mort s’approche

Le regard de Ryaon voyageait entre le squelette et l’énigme un moment. Finalement il demandait Link s’il ne possédait pas d’une dague ou quelque chose du genre. Link lui répondit alors qu’il ne possédait que de son épée nocturne.

— Cela marche aussi, rétorquait Ryaon.

Avec un mauvais pressentiment Link sortit son épée du fourreau et la remit à Ryaon. Quelques moments Ryaon tenait l’épée dans sa main comme pour l’inspecter, son poids, sa capacité. Finalement il leva son autre bras horizontalement et Link vit comment il s’apprêta à laisser abattre l’épée nocturne sur le bras. Le pressentiment de Link se vérifiait : Ryaon voulait se trancher la bras pour verser du sang sur le squelette. Pour ne pas voir ce massacre, Link fermait les yeux.

— Tu peux rouvrir tes yeux, entendit-il quelques secondes après Ryaon. Le héros ouvrit les yeux pour voir Ryaon lui tenant son épée couverte de sang. Une grande blessure allait tout au long de son bras, de son épaule jusqu’à sa main. Le sang coulait à flot. Sans tirer la moindre mine de douleur, Ryaon tenait son bras sur le squelette et attendit jusqu’à ce que ce dernier fût entièrement couvert de sang. Après quoi, il retirait sa main. Le squelette humain, commençait soudainement à luire d’une lumière rouge sombre, avant de tomber en cendres qui formait une prochaine énigme :

J’étais dans un pays
Il n’y avait ni de l’eau, ni de sable
Ni de raison, ni de sens
Mais j’étais dedans

Link jeta un coup d’œil sur Ryaon. Cette éngime-ci était plus difficile que les autres.

— Je ne vois pas la réponse, dit Ryaon alors. Ah pour une fois ! se pensait Link. Puis son regard glissait sur la blessure. Il fallait la soigner. Ryaon s’était sans doute coupé une veine principale… Mais il ne possédait plus de potions rouges, ou encore de fée. Il ne voyait qu’une seule solution…

Le bruit de tissu déchiré retentit alors dans le hall. Ryaon, sur le chemin vers la porte précédente se retournait. Link venait de déchirer une partie de sa tunique. Puis il remettait la veste de Ryaon.

— Que fais-tu ? demanda Ryaon.

Avec des pas brusques Link s’approchait de Ryaon, pris son bras blessé, et enroulait fortement le tissu le plus haut possible autour du bras de Ryaon pour arrêter le sang.

— Cela devrait suffire pour le moment, murmura Link puis regardait Ryaon, j’espère que je ne regretterais pas plus tard de ne pas t’avoir laissé périr…

Ensuite il se retournait rapidement et continuait la route jusqu’à la porte. Ce fut un réflexe qu’il essayait de l’ouvrir bien qu’il sût qu’elle était fermée. Mais pour sa surprise elle se laissait ouvrir sans problème. Ils avaient du déclencher un système caché auparavant. Nos amis entraient dans la salle suivante. Étrangement, elle ne menait pas vers le jardin royal, mais vers une pièce inconnue à Link. Ce dernier se grattait la tête. Il ne devait jamais avoir visité celle-ci…

Le pièce était de taille moyenne, avec une fontaine au milieu entourée de sable, les murs étaient vides, à part une horloge accroché à un mur, et un miroir vis-à-vis.

— Voilà déjà deux éléments de notre énigme : Le sable et l’eau, examinait Ryaon.

Mais Ryaon ne trouvait pas la solution. Ainsi les deux hommes restaient longtemps dans cette pièce, tellement longtemps que Link en fut agacé par cette joyeuse fontaine. Leur situation était loin d’être pareille ! Il venait peut-être à aider un ennemi. Si seulement il saurait un peu plus sur Calire et Ryaon.

Ce dernier s’était assis sur le bord de la fontaine, et fixait le sable. Le héros du temps faisait depuis tout à l’heure les cent pas dans la pièce. Ryaon ne bougeait plus. On aurait dit une statue…

En soupirant, Link continuait de marcher dans la pièce, réfléchissant à l’énigme. Soudainement, il passa devant le miroir, il y jeta un regard, et s’arrêtait. Le reflet du miroir montrait le sable, la fontaine ainsi que Ryaon. Mais si on pense, il n’y pas de sable, ni de fontaine, ni de Ryaon dans le miroir… en gros, il n’y avait ni de l’eau ni de sable, ni de raison ni de sens, mais on est tout de même dedans…

— La solution est miroir ! s’écria Link content d’avoir enfin trouvé la réponse. Ryaon s’anima alors de nouveau. Lentement il leva la tête. En souriant d’une oreille jusqu’à l’autre Link se retournait toujours fier de lui. Mais Ryaon ne dit rien, se leva et s’approchait du miroir ne s’occupant point de Link. Se dernier un peu perplexe se retourna de nouveau vers le miroir, et vit qu’un écriture rouge sans y avait apparut.

Je tourne au rond sans jamais m’arrêter
En rond vers le but
Mais pourtant je ne l’ai jamais atteints
Bien que je suis toujours ma route

— C’est bien ce que je me pensait, murmura Ryaon, il s’agit d’un aguille. La solution de l’énigme écrite dans le sable et le chiffre un.

Ryaon se tournait alors vers l’horloge.

— Il faut mettre la petite aguille sur le chiffre un, conclut-il.

— Comment tu sais qu’il s’agit de la petite aguille ? demanda-t-il.

— Une simple estimation. Dans toutes les histoires il s’agit de la petite…

Ryaon commençait à modifier l’heure. Quant à Link, il s’approchait du sable pour voir l’énigme dont avait parlé l’ami de Calire auparavant. En effet, dans le sable étaient écrits les mots suivants :

De nombreux frères, je suis le petit
En effet, celui qui me possède, ne possède presque rien

Soudainement un bruit étrange retentait dans la pièce. Le héros du temps se retournait.

— Ryaon ? demanda-t-il, qu’est-ce qu’il y a ?

Mais il s’apercevait alors que ce dernier avait disparut ! Et l’horloge affichait l’heure d’auparavant à nouveau. Link s’approchait de l’holorge intrigué. Lui aussi commençait alors à bouger la petite aguille sur le chiffre un. Quand ceci fut fait, le même bruit étrange retentit, et avant de s’apercevoir Link se retrouvait dans un passage entièrement noir. Link comprit qu’il s’agissait d’un passage secret derrière l’horloge. Cette dernière se tournait sur elle-même, quand l’aguille touche le chiffre un, mais d’une telle rapidité qu’il est difficile de suivre les événements.

Lentement Link s’avançait dans le couloir étroit. Il ne voyait même pas la main devant ses yeux, tellement il était obscur. Rien qu’en tâtant, Link pouvait se faire une idée où se trouvaient les murs. Il remarquait également que des fois d’autres passages partaient du couloir actuel où il se trouvait. Mais il continuait droit devant soi. Ryaon devait se trouver également ici. Oh mais… ! Après tout pourquoi chercherait-il une personne dont il ne savait rien, dont il était tout à fait possible qu’il fût son ennemi ? Link se maudissait lui-même.

— Ryaon ?! Ryaon ?! hurlait-il en ne comprenant pas vraiment pourquoi, Ryaon ?! Où es-tu ?

Aucune réponse. Link se maudissait. Un quart d’heure il marchait déjà dans se noir absolu sans aucun résultat. Il appelait toujours Ryaon. Mais pourquoi ? Peut-être avait-il peur qu’il pouvait le surprendre de derrière ? Peut-être que c’était un piège ? Peut-être qu’il faisait effectivement parti de ses ennemis inconnus ? Un signal d’alarme se déclenchait alors dans sa tête. Il voulait faire demi tour, mais soudainement une main se posait sur sa bouche et une autre autour de sa poitrine d’une prise de fer. Il était impossible de se libérer. Déjà les couloirs étaient trop étroits, et l’inconnu très puissant. Ce dernier le tira en arrière, jusqu’à une pièce circulaire, illuminé pas des flambeaux accrochés au mur.

— N’hésite pas à hurler comme ça, si tu souhaites que ce passage devienne notre tombe ! murmura une voix monotone, celle de Ryaon.

Il laissait le héros du temps, et désignait avec son menton le mur. Link laissait glisser son regard sur le mur. En effet, il était dans un état tellement horrible qu’il puisse tomber à n’importe quel moment en débris. Pour les murs dans le couloir cela devait être pareil. En gros : C’était énormément stupide de se trouver ici. Il fallait trouver la sortie le plus vite possible ! Link fit part de ses pensées à Ryaon. Ce dernier se contenta de montrer sur une énigme gravé sur le mur :

Si tu me chasses, je te fuis
Si tu fuis, je te chasse

— La solution est l’ombre, chuchotait Ryaon, mais ceci est le seul endroit illuminé qui possède donc des ombres. Mais je ne trouve rien.

Le duo décidait alors sonder la pièce. Chaque pierre, ils examinaient de près, en faisant attention de ne pas déclencher l’autodestruction des murs. Mais hélas, après des heures, ils ne se trouvaient toujours pas plus loin. Au contraire, cette rechercher inutile les avait fatigués.

— La solution doit être ici ! chuchotait Ryaon, il n’y a pas d’autre endroit dans ce labyrinthe… J’ai examiné le tout déjà.

— Un labyrinthe ? demanda Link.

— Oui, mais un labyrinthe vraiment pas compliqué. Depuis mon enfance je suis habitué à l’obscurité et aux labyrinthes. Il n’y a que deux salles, celle-ci et une autre sans lumière.

Aussitôt après ses paroles, Link trouvait la réponse.

— Mais bien sûr ! hurlait-il. Son crie fut suivit de la chute de quelques pierre.

— Les autres pierres ne vont pas tarder à suivre l’exemple de ceux-là, remarquait Ryaon.

Link se pressa alors d’expliquer son idée à Ryaon :

— Nous avons besoin d’ombre. Et les flambeaux, nous pouvons aisément les prendre avec nous. La solution se trouve sans doute dans l’autre pièce !

Rapidement, Ryaon arraché le première flambeau qui lui tombait en main, pris Link par la bras et courut dans les couloirs obscure, illuminé à présent par le flambeau. Le bruit des pierres tombant accompagnait nos deux compagnons. Et les pierres se faisaient de plus en plus nombreuses, et elles semblaient décidées à écraser les deux hommes. De plus en plus rapidement ils tombaient sur leur chemin. Quand ils avaient atteint la salle désignait par Ryaon, les pierres s’effondraient derrière eux, ne laissant aucun issu.

— Il faut faire rapidement avant que le plafond nous tombe sur la tête ! cria Ryaon pour dépasser la bruit.

La salle où ils se trouvaient était circulaire elle-aussi. Au milieu se trouvait un cône. Ryaon s’y approchait en courant. Le cône projetait un ombre en forme du triangle sur le sol et les murs. Avec le flambeau en main Ryaon tournait autour du cône, évitant des fois des pierres s’écrasant sur son chemin. Soudainement la pointe de l’ombre disparut. Signe qu’il était tombé dans une niche. Mais elle était trop haute pour qu’ils puissent l’atteindre. Ryaon posait alors le flambeau au sol, faisant attention à ce que l’ombre reste.

— Vite ! cria-t-il à Link, met toi sur mon épaule pour que nous pussions atteindre la niche !

En zigzagant, à cause des pierre, Link rejoignit le plus rapidement possible Ryaon, et escaladait sur ses épaules. Mais avant qu’il eût fini cette action, des pierres s’écrasait sur le cône et le flambeau. Les deux hommes se retrouvaient dans le noir.

— Je ne vois plus rien ! hurla Link de désespoir. Ce passage serait leur tombeau !

— Chercher à la place de bavarder ! lui criait Ryaon, sinon nous ne sortirons jamais d’ici !

Il avait beau parlé. Il ne semblait pas avoir peur, ni rien. Il possédait donc vraiment d’aucun sentiment… il analysait leur situation comme un simple problème de mathématique : Quelle est la solution la plus simple et la plus rapide de sortir d’ici ? N’était-ce pas un peu macabre ?

Link avait finalement fini à trouver la niche. Il la palpait, un bouton ! Il tira de toutes ses forces, mais le bouton ne bougeait pas d’un poil. En rassemblant ses forces, Link tira une seconde fois, et subitement le bouton sortait, tellement rapidement que Link perdi l’équilibre et tombait au sol. Une immense détonation se faisait alors entendre. Et avant que Link s’en aperçoive, Ryaon le prit au collier et le jeta quelques mètres plus loin. Une seconde après un grand rocher trônait sur la place où l’héros avait reposé quelques secondes auparavant.

— Merci ! Sinon j’aurait été réduit à l’état d’un crêpe…, hurlait Link à Ryaon.

— Cesse de bavarder ! lui répondait Ryaon, mets toi début, sinon tu le serait encore à la fin !

Link se rendit à l’évidence que des remerciements était un peu mal placé dans une situation pareille. Rapidement il sautait sur ses peids, évitait de justesse un rocher tombant, et remarqua alors la porte qu’avait ouverte le bouton. Sans trop réfléchir il effectuait un sprint de champion qui aurait sans doute rendu jaloux des coureurs des jeux olympiques. A côté de lui, Ryaon faisait de même. Mais les rochers étaient toujours persuadés d’empêcher les deux à sortir. En effet, une immense pierre se détachait du plafond juste avant la sortie. Avec un saut de carpe légendaire, Link arrivait cependant à s’en sortir de justesse.

Par la suite, la lumière de la pleine lune accueillait l’héros. Il se trouvait dans le jardin royal. Il se retournait vers la sortie, et remarquait que Ryaon ne s’était pas sorti si glorieusement : Son pied gauche était coincé jusqu’au genoux sous la pierre. Mais il ne montrait aucun signe de douleur.

— Prends ton épée ! dit-il. Link se souvenait alors da la scène avec le squelette eut un terrible pressentiment.

— Je ne te couperai pas le pied ! s’écria-t-il directement.

— Tu tiens entre tes mains, une épée dont chaque guerrier en rêve ! expliquait Ryaon, elle est capable de couper des pierres, tellement elle est tranchante ! Même la peau des dragons, dur comme de la pierre, ne devait pas résister à cette épée. Ne sais-tu donc pas ce que tu tiens entre tes mains ?

Link était intrigué. Il avait cru que l’histoires des peau des dragons étaient un mensonge, avait son épée donc la traversé comme du beurre. Mais…si elle était effectivement aussi tranchante…

Link s’approchait de la pierre, tirait son épée et faisait un essaie. Effectivement, il croyait couper de l’air ! C’était la première fois qu’il se rendu à l’évidence quel précieux trésor il possédait. Il devait remercier Isadena infiniment. Link restait tout de même perplexe face à Ryaon. Il avait tenu l’épée qu’une seule fois, et il était capable de citer chaque avantage et désavantage de l’arme. Bizarre.

Après qu’il avait libéré Ryaon, ce dernier se mit prudemment debout, testant l’état de son pied.

— Il est cassé, constata-t-il puis poursuivit : Calire le soignera… Maintenant il faut continuer notre route !

Link restait cloué sur place. Ryaon s’avançait de quelques pas, puis se retournait pour voir ce que l’héros faisait. Ce dernier était complètement perplexe et irrité : Ryaon avait un pied en miettes, et il marchait comme si s’était le plus facile du monde !

— M…mais tu n’as pas mal ? demanda le héros perplexe.

Si Ryaon avait des sentiments, il serait soit éclaté de rire, soit aurait regardé Link d’un air ahuri. Mais vu que ce n’était pas le cas, il se contenta simplement de répondre :

— J’ai déjà vu pire, un os brisé n’en est rien comparé à cela. Si tu te plains déjà à cause d’un os cassé, tu connais mal le mot douleur.

Il dévisageait Link, puis reprit la parole :

— Selon moi, tu es tout sauf un héros. Un héros est quelqu’un de capable, qui fait des aventures sans l’aide de personne, qui sauf la terre sans l’aide d’autrui, et qui ne se plaint pas d’un os brisé. Toi tu en est le contraire : Qu’aurais-tu fais sans moi ? Tu aurais déjà échoué à l’entrée de la ville. Et ne parlons pas de tes autres aventures. Sans Navi et Taya, tes fidèles fées qu’aurais-tu fait ? Sans parler de Zelda, des six autres sage, l’arbre Mojo et tout les autres. Tu es loin d’atteindre ma vision d’un héros. Je ne comprends vraiment pas comment tu puisses considérer un os cassé comme douleur. C’est pourtant une des choses les moins douloureuses…

C’était Link qui regardait d’un air ahuri. Ryaon venait de lui dire ses quatre vérités. Mais le héros se reprit vite. Certes il avait eu beaucoup d’aide d’autrui, mais qui disait que la vision de Ryaon d’un héros, était l’unique et la seule correcte ? En plus… comment savait-il tellement de chose au sujet de Link ? Pour quelqu’un d’étranger… Link décidait de ne rien rétorquer aux paroles de Ryaon, et les deux continuait leur route dans le jardin royal, bien qu’ils n’avaient aucune idée où aller précisément. Mais ils savaient qu’ils devaient se presser, si jamais Link enfant se retrouvait dans un Hyrule complètement désert, dans un château verrouillé sans garde, toute l’histoire se changerait, et pas pour leur avantage.

Pendant leur marche, ils passèrent devant une statue inconnue à Link. Déjà, elle était entièrement noir, noir comme le mal. Elle montrait un guerrier en armure, une épée dans sa main droite, et dans sa main gauche, il tenait des têtes de ses victimes par les cheveux. Et chaque visage était tordu de douleur, de peur, de désespoir. Link en était dégoûté. Il inspectait le guerrier, pour voir de quel monstre il s’agissait. Il eut le souffle coupé. Il se retournait vers Ryaon, mais ce dernier avait déjà continué sa route. Il se retournait de nouveau vers la statue, convaincu qu’il aurait mieux laissé périr cet homme, Ryaon, ce guerrier qui tenait entre ses mains la tête de ses victimes… Il remarquait alors une inscription dans le socle de la statue :

Le général le plus puissant de sa Majesté Venon
Sa collection des têtes des victimes, dépasse avec bravoure ceux des autres généraux

Encore plus dégoûté, Link tournait le dos à la statue. Mais également un mystère remplissait sa tête. Venon…. Ce nom ressemblait à Ganon. Un hasard ? Ganondorf serait-il de retour depuis plus longtemps déjà ? Aurais-t-il pris un nouveau nom, Venon, pour se fonder une meilleure puissance ?

Link secouait la tête. Pourquoi se poser des questions auxquelles il n’aurait aucune réponse ? Mais une chose était clair : Ryaon faisait parti des ennemis. Calire aussi sans aucun doute, mais alors… dire que le médecin se trouvait seul dans le présent, au château ! Link se maudissait. Leur plan était excellent : jouer un peu de théâtre, faire l’homme confiant et humble qui refuse les remerciements des autres, passer au château jusqu’à ce que leur allié, ce Chymes, viennent, modifier un peu le passer, et hop ! Calire avait main libre.

Link suivit Ryaon alors, réflechissant si cet homme méritait le vie où non. Mais il ne fallait pas non plus oublier que seul Ryaon pourrait savoir, comment retourner au présent. Mais de même, peut-être la statue était un piège ? L’ennemi qui se montre si ouvertement. Link avait le sentiment que quelque chose n’allait pas dans cette histoire. Quelque chose était étrange…impossible…

Tous les chemins sortant du jardin royal étaient fermé et verrouillé, tout sauf un qui menait vers une grande salle vide. Vraiment vide ? Oui, du moins si on ne comptait pas l’énigme gravé face aux hommes dans le mur :

Dans une dictature, un homme est condamné à être fusillé. Le jour de son exécution, alors qu’il fait face au peloton, un messager arrive porteur de graves nouvelles : une troupe révolutionnaire marche sur la capitale. Tous les soldats disponibles doivent partir sur-le-champ pour s’opposer à son avance. Un soldat est désigné pour en finir avec le condamné. Il ne dispose que de quelques minutes mais c’est un tireur d’élite : une seule balle suffira et le condamné ne souffrira pas. Le soldat vise avec son fusil le cœur du condamné et tire. Le coup part. Le condamné s’écroule. Mais il se relève quelques instants après, surpris mais indemne. Il ne porte pas trace de la plus petite blessure. Comment est-ce possible ? Précisions : le tireur d’élite n’a aucun lien familial, ou amical avec le condamné. Il a vraiment visé le cœur. Le coup de feu est vraiment parti.

— Qu’est-ce que c’est un fusil ? demanda Link perplexe. Il n’avait jamais entendu ce mot, cela le rendait tellement perplexe qu’il oubliait son plan d’éliminer Ryaon ou non.

— Un fusil est une arme permettant de blesser quelqu’un à distance, remarquait Ryaon, quant à l’énigme la réponse est facile : le groupe des soldat ayant eu l’ordre de fusiller quelqu’un sont soumis à des règle très strictes. Et une de ses règles veut qu’un des armes soit inoffensive. Donc le titreur d’élite avait par hasard l’arme inoffensive. Le condamné s’est juste évanoui sous l’effet du stress. (Cette énigme est tiré du site suivant : http://perso.club-internet.fr/cendrars/Enigma1/index.html)

Ryaon faisait une petite pause, puis déclara à voix haute :

— Asal, n’aurais-tu donc pas bientôt fini de nous laisser courir d’une salle à l’autre ? Tu es proche de nous depuis notre arrivé, tu nous suivais. Ne me crois pas plus stupide que je ne suis. Le cache-cache c’est fini !

Un rire retentit alors dans la salle, et au milieu se manifestait un des anges déchus, ressemblant à une goûte d’eau à Chymes, excepté qu’il ne portait pas de cape, ni de sceptre et pas de couronne.

— En effet, la dernière énigme était plutôt facile pour toi non ? Cela devrait t’avoir rappelé quelques souvenirs, ou me trompe-je, Ryaon, général le plus puissant des armées de sa Majesté Venon ?

La tête posé sur sa main, il fixait d’un regard amusé Ryaon, et Link se rendit à l’évidence que si jamais il avait voulu l’éliminer, qu’il avait raté le bon moment et qu’il devait observer la suite es événements patiemment et sur ses gardes.

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