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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 88 : Magalène au château

Sagatt et Veroga remettent leurs chevaux aux palefreniers. La fille n’a fait que rendre le cheval blanc à sa propriétaire, la reine Zelda. Mais le cheval semble adorer beaucoup puisqu’il hennit lorsque Veroga quitte l’écurie. Elle le console et lui promet de revenir quand cela sera possible, en ajoutant que Zelda aurait du plaisir à le chevaucher. La jument blanche rassérénée par les paroles de la féline se calme. Le duo prend le chemin du château et entre dans l’un des couloirs menant au jardin. Ils longent le jardin jadis emprunté par Link-enfant. Peu avant de pénétrer dans le tunnel, ils retrouvent le couple et leur fille. Elle joue à la baballe avec le chien adopté. Ils ne se doutent pas qu’une immense armée du démon Rin niche dans l’estomac du chien. L’astuce de Rin a marché : il suffit de se cacher dans un corps innoncent pour passer à travers les mailles anti-Rin. Le géant et la guerrière du vent dépassent le tunnel gardé par des soldats. Ils retrouvent bien sûr la reine, Rauru, Billo. Sagatt est surpris par la présence de Magalène vêtue d’une lourde robe blanche.

L’amie d’enfance de Sagatt sourit en rougissant à Sagatt. Répondant au géant, elle explique qu’elle s’est souvenue d’une information qu’elle estimait utile de la communiquer à son ami. En réalité, elle profite de ce moment pour revoir un ami qu’elle aime tant. Elle raconte qu’elle avait été aidée par une amie à traverser mers, montagnes, plaines pour arriver à la cité royale. Grâce à son intuition de voyante, elles purent éviter pareilles mésaventures. Ensuite Magalène n’avait plus qu’à murmurer le nom doux de Sagatt pour pouvoir rencontrer Billo et ensuite Zelda, bien que le deuil lui interdit normalement de se montrer à chaque sujet. Sagatt opine et attend l’information.

Magalène répond :

— Il s’agit de l’entrevue entre ma grand-mère et l’aïeul de Sa Majesté. Ma mère me l’avait racontée peu avant sa mort. Je n’en avais répété à personne mais je ne savais pas que cela pouvait devenir important pour vous (elle parle de Veroga, de Sagatt, de Link et d’autres compagnons). Je ne sais pas vraiment si cela peut vous aider mais…

— Dis toujours, murmure doucement tel un loup Sagatt.

Veroga fonce les sourcils. Qu’est-ce qu’il attend pour se rapprocher de Magalène ? Il n’était plutôt pas honnête avec la voyante. J’espère que l’arrivée de Magalène va souder leur lien d’ « enfance ».

— Eh bien…

Récit de Magalène

Des années avant la naissance du grand-père de Zelda

Le soleil brille sur les abords du Lac Hylia. Une petite troupe se rafraichit au bord du lac. Elle se compose du roi, de son épouse et de leurs fidèles serviteurs. Le roi voyageait toutes les terres d’Hyrule afin de tisser ses liens avec ses sujets. Le roi, d’un aspect d’une trentaine d’années, la mine d’un ours, le ventre musclé, les yeux bleus, les cheveux noirs, les sourcils minces, des oreilles hyliennes avec boucles. Il ne porte pas de couronne, ni d’apparat royal. Il aime vivre sans l’étiquette. Son épouse qui ressemblera beaucoup à son descendante Zelda est du même avis que lui. Elle avait été une reine avant de céder sa place à son époux venu d’une région. Elle n’aimait pas gouverner et préfèrait conseiller son mari ou un chambellan. Elle n’avait pourtant que vingt-trois ans. Elle préfère prendre du temps avant de tomber enceinte. Son intuition royal lui dit qu’elle n’a pas à s’inquiéter concernant sa fin prématurée avant de tomber enceinte. Son mari a cependant un rendez-vous à honorer. Une entrevue avec une célèbre voyante venue des îles peuplées par des Humains.

Il l’aperçoit enfin sortant de la future demeure du savant. Nul corbeau ne s’aventure jusque là. Ils préfèrent ne pas chercher noise à Sa Majesté. Une mignonne femme ronde, aux cheveux bouclés et à la queue de cheval tombant derrière son dos jusqu’à sa taille. Elle porte une longue robe dont devrait hériter plus tard Magalène. Elle s’avance, veut se posterner mais le roi l’en empêche ce qui lui vaudra un sourire approuvé de la reine. Contrairement au protocole, le roi l’invite galantemment à passer devant lui. La reine préfère ne pas demander plus tard les teneurs de l’entrevue secrète.

Assis sur des tabourets, à une distance des mauvaises oreilles, le roi et la voyante commencent à discuter.

— Si vous n’étiez pas une voyante renommée, je ne vous aurais jamais accordé une entrevue. Vaut-elle le détour, madame ?

— Oui sire, c’est exact. J’ai eu récemment des prémonitions graves dont j’estime vous les communiquer. Il en va peut-être de la survie du royaume.

— Je jugerai, madame. Parlez, je vous en prie.

— Bien sire. Je n’ai à dire qu’une chose. Mes prémonitions sont courtes mais très parlantes. Un jour, votre descendant direct provoquera le chaos dans le royame. Il fera des morts et des ruines. C’est tout ce que j’ai à dire.

Le roi ne dit mot, mâtiné d’un flegme imperturbable. Cependant, son cerveau est teinté d’inquiétude car il n’ignore pas que les prédictions de l’aïeule de Magalène se révèlerent justes. Il veut encore poser des questions.

— Etes-vous sure de votre prédiction ? Quel peut être bien mon descendant direct ?

— Sire, je ne le sais vraiment mais j’ai une conviction qu’il pourrait s’agir de votre futur fils qui n’est pas encore né.

Le roi reste toujours imperturbable mais son cerveau bouillonne toujours. Allait-il honorer son épouse afin de ne pas déclencher une future crise grave ? Non car son épouse ne le permettrait pas. Elle dira qu’on n’aura qu’à éviter la crise en faisant ceci, cela. Sa Majesté dit encore :

— Connaissez-vous les raisons de la future folie de mon descendant ?

— Non, je pense plutôt qu’il chercherait à devenir roi. Je crois même qu’il rêvera surtout à devenir roi. Ce n’est que mon humble avis, sire.

— Bien, bien. Je vous remercie. Je vais prendre des mesures possibles à empêcher l’inéluctable. Une question : les prophéties sont-elles guidées par le destin ou par les êtres vivants ?

— Les êtres vivants, j’en ai l’intime conviction sans pouvoir vous donner une preuve, sire.

Ainsi se termine l’entrevue qui s’avérera dans le long terme fatal à Hyrule des années plus tard. La voyante a raison de dire que ce sont les êtres vivants qui sont à l’origine des prophéties. Pour elle, les prophéties ne font que raconter les « prouesses » des habitants sans que le destin ait son mot à dire. L’ironie du sort veut que ce soient les prophéties qui provoqueront la guerre civile. Car des années après l’entrevue, naissent des jumeaux dont l’un sera le futur grand-père de Zelda. D’où une décision de ne pas confier un fragment de La Triforce à ceux-ci, ni au fils éventuel d’un jumeau. En effet, le roi dictera secrètement au précédesseur de Rauru de ne confier les rênes du pouvoir qu’au fils d’un jumeau qui le mérite, et de céder un fragment de La Triforce à une descendante. Les mauvaises évaluations envers l’enfance des jumeaux provoquent une jalousie de l’oncle du père de Zelda. La jalousie ombrageuse de l’oncle incita alors le jeune sage Rauru et d’autres sages à choisir secrètement le grand-père de Zelda. Conséquences : une guerre civile.

Fin du récit

« Je comprends mieux la véritable origine du conflit. On se demande si ta grand-mère n’avait pas révélé ses prédictions au roi, je ne serais pas devenu soldat pour trucider les créatures, ni la mère de Link ne serait morte en confiant son enfant aux Kokiris et bien d’autres encore… Reine Zelda, sauf votre respect, je trouve con les décisions de votre aïeul. Encore que je me demande ce que je ferais si j’étais le roi. »

Ainsi a parlé Sagatt. Zelda ne dit mot mais comprend les hésitations cruelles de son aïeul. Aurait-il fallu de ne pas croire à la voyante ? Je ne sais pas vraiment mais ce qui est fait est fait. La prophétie a fait son travail. Le moment est venu de mettre le trône ramené de la ferme avec l’autre. Elle murmure une voix sereine :

— Magalène, je te remercie. Tu domiras chez moi. Il nous faut à présent amener le trône dans la salle d’audience. Je tiens à ce que vous, Sagatt et Veroga, assistez au transport du siège royal.

Alors que Sagatt allait se précipiter par la « porte-fenêtre » du jardin lorsque Veroga le tire par la manche.

— Sagatt… Tu ne veux pas me dire que tu peux te rapprocher de Magalène qui t’aime tant.

— Veroga. Ce n’est pas le moment à me casser les pieds. J’aime bien Magalène mais cela reste de l’amitié sans plus. Voyons donc les trônes.

Ils ont parlé à voix basse. Veroga râle intérieurement mais n’évite pas de montrer ses sourcils foncés à Sagatt. Magalène ne les entend bien sûr pas mais regarde beaucoup Sagatt. Elle ne voulait pas brusquer son ami d’enfance. Elle elance ses mains et les masse maladroitement, posées sur son ventre. Sagatt, avant de se retourner à la salle du trône, pointe un regard discret en direction de Magalène avec un pensée à l’esprit : c’est vrai qu’elle est très craquante avec sa timidité. Je verrai cela avec elle plus tard.

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