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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 76 : La ferme

— Maison en vue !

Le cri de Sagatt résonne aux oreilles de la vigoureuse Veroga. Intriguée, elle demande à son compagnon si les environs de la maison sont l’endroit le plus propice à la recherche du passage du trône. Le géant répond :

— Billo m’a raconté que Hérote a relaté la disparition d’une cité lors du Grand Chaos. Or, il se trouve que des malandrins d’Angiflar étaient passés par là. De toute façon, la ferme que tu vois est sur le chemin que devait prendre Angiflar. Il nous faut trouver quelques indices. En cas d’échec, nous pourrions dormir là-bas et repartir le lendemain. Qu’en penses-tu ?

Veroga bénit la proposition d’un mouvement de tête. Les chevaux avancent vers la plaine de la ferme.

La ferme est entourée par de longues palissades en bois. Sagatt estime la superficie de la ferme plus ses envions à plus de sept hectares ce qui n’est pas mal dans le fond. A l’intérieur des palissades, des vaches marrons cotoyant quelques moutons noirs ainsi que les célèbres cocottes. Les poules portent une couleur bleue. Link avait raconté à Sagatt qu’il avait du prendre la super-cocotte au village Cocorico. Le couple se trouve face aux dizaines de « super-cocottes ». Ils avancent leurs chevaux afin ne pas effrayer les habitants de la ferme qui viennent leur rejoindre.

Les habitants sont un couple et leur enfant. Le fermier est moustachu avec une figure mal rasée (la mauvaise hygiène peut se comprendre par le dur labeur que doit pratiquer un agriculteur de l’aube au crépuscule). Il a les cheveux noirs et dégarnis. Il porte plusieurs stigmates dans ses mains – conséquence du dur travail ; plus tard, il racontera qu’il travaille sur une rare terre fertile un peu à l’orée de la ferme -, il a le dos un peu penché. Sa femme est un peu dodue quoique au visage agréable avec ses jolis cheveux blonds virant sur le roux. Contrairement à celles du mari, ses mains sont fines et peu stigmatées. Elle doit traire des vaches, élever des cocottes, veiller aux soins des moutons. Quant à leur enfant, il est âgé de six ans et ressemble plutôt à sa mère : même couleur des cheveux, même nez. Seuls les yeux trahissent l’héritage du père qui porte des couleurs grises sur ses iris. Le père s’avance en saluant d’un rituel :

« Que les Saintes-Déesses vous bénissent et vous guident. »

Les compagnons du héros leur rendent le salut en descendant du cheval. Sagatt intervient au nom de la reine qui l’autorise à enquêter sur les circonstances du passé. Fidèle à la tradition de l’acceuil des hôtes, le fermier veut bien répondre à leurs questions. Cependant, sa femme leur invite à venir boire et manger. On accepte poliment. On laisse donc les chevaux en compagnie des animaux de ferme (mouches compris), même le cheval blanc de Zelda ne trouve rien à redire.

Le duo observe la bâtisse. Elle ressemble fortement à la maison du ranch Lon-Lon sauf que ses murs ne sont pas bâtis à la chaux mais au brique séché. Ses toits supportent des briques rousses. Après avoir construit des murs, on mit de la peinture bleue dessus. Des fenêtres ne sont pas carrées, ni rectangulaires, encore moins des losanges, mais rondes. Les coutumes de construction des bâtiments se différencient beaucoup de celles des régions proches du château de Zelda. Ils pénétrent dedans. La ferme ne comporte que trois pièces : la salle principale réunissant la cuisine et la salle à manger, la chambre des parents et de l’enfant, et enfin le dortoir des animaux. Cette dernière pièce ne communique pas avec les autres pièces. De vieux meubles tapissent la salle à manger. Ils sont priés de poser leurs fesses très heureuses de toucher du bois plutôt que le cuir de la selle.

Les fermiers posent leurs habituelles questions à leurs hôtes : d’où venez-vous ? Où habitez-vous ? Que faites-vous ? Qu’allez-vous faire ? Est-il vrai que l’ancien roi a été assassiné ? Que la reine continue à observer le deuil ? Quel pauvre enfant !, se disent les fermiers sans savoir que Zelda a grandi en l’espace d’une minute pour les besoins du moment. Sagatt et Veroga acceptent de boire, manger et de répondre comme le veut la politesse. Plus on est aimable, plus les témoins délient leur langue ! En bavardant une heure, Sagatt a pu remarquer des choses intéressantes.

Il a ainsi observé la présence de certaines pierres intéressantes. Sur les murs, on retrouve des pierres en remploi. Surtout, il a capté une inscription mutilée utilisée comme remploi de mur. Il sait que des fermiers possèdent quelques cuillères en or, une chandelle très vieille (choses dont ne peuvent pas acquérir de pauvres paysans). Déjà dehors, Sagatt a vu des pierres inscrites utilisées comme bassins pour cocottes, d’autres servant d’ombre pour moutons. Le nombre non négligeable des pierres incite Sagatt à sentir le bon moment pour aborder des choses sérieuses au couple.

Il leur détaille donc une légende de la disparition d’une bourgade riche pendant une période sombre de l’histoire d’Hyrule. Le fermier s’exclame en disant qu’il connaît très bien la légende pour l’avoir entendu de son père. En effet, la ferme est passée de génération en génération depuis plus de trois cents ans jusqu’au fermier actuel. Lors des veillées ou lorsqu’ils accueillent des voyageurs, les anciens fermiers n’arrêtent pas de relater la légende de la cité disparue.

La fermière dit :

— Vous voyez la plaine derrière vous ? Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une steppe… Pourtant, les ancêtres de mon mari nous assuraient qu’il existait autrefois une cité qui dominait les environs. Mais ils ne connaissent pas l’emplacement exact.

— Madame, pouvez-vous me dire d’où vous avez déniché des pierres qui se trouvent sur vos murs ?

L’enfant sourit et déclare :

— Ce sont les pierres que mon aïeul a ramenées. Il les a collées sur des murs.

— Oui. Très bien, mais sais-tu où il les a trouvés ?

Réaction muette qui peut ressembler à de l’ignorance. Un moment plus tard, il hausse les épaules. Sagatt se tourne vers le couple pour dire un mot lorsqu’il a tout de suite capté l’embarras de l’enfant. Juste avant qu’il ne se tournait, il vit le garçon regarder un peu en arrière sur le sol. Puis, il tourna rapidement la tête pour observer Sagatt et Veroga. Petit galopin !, pense Sagatt. Je crois avoir deviné ton petit secret. A en juger par la mine (à moins qu’ils ne soient d’excellents comédiens) de tes parents, ils ne doivent pas connaître ton secret… En devisant polimant, Sagatt cherche discrètement autour de l’enfant. Il a pu remarquer qu’un vieil tapis vert dort sur le sol en bois. Or, si le policier se rappelle bien, le sol de la maison est rehaussé plus de quarante centimètres. Il hausse alors les bras et demande la permission de sortir dehors afin de rechercher quelques indices. On accepte sa demande.

L’ancien soldat et la fille du Saint-Royaume s’éloignent un peu de la ferme. Ses habitants retournent à leurs occupations journalières. Veroga interroge Sagatt qui lui affirme penser trouve l’emplacement exact de la fameuse cité. Il sort le monocle de vérité en espérant que l’objet marche. Zelda fit en sorte que le monocle assure son travail sans avoir à engloutir la moindre parcelle du pouvoir magique. Sagatt se râcle la gorge avant de regarder dans le monocle.

Ils sursautent.

Le monocle de vérité révèle d’immenses cadavres. Des corps squelettiques rongés. Ils reconnaissent des Hyliens, des Humains, des Zoras, des Gorons. Ils sont ensemble, semblent grimacer de douleur. Ils portent toujours leurs propres armes, leurs boucliers. Ils portent encore quelques lambeaux de vêtements. En parcourant le champ de la ferme, ils s’horrifient du nombre de morts qui sommeillent là-dedans. Sagatt a repris même la présence d’un mercenaire gardant son coffre et qui est assis en tailleur, la tête sur son torse. Il comprend que des morts ne sont pas inhumés à la hâte mais qu’ils semblent avoir été engloutis par surprise. Beaucoup de cadavres ont le regard opposé à la maison. Sagatt veut continuer plus loin. Il ne trouve rien avant de tomber sur d’autres cadavres. Cette fois, ils sont brûlés. Des races sont mélangées dans cette « tombe » collective. A la différence des autres corps, il y a des femmes, des enfants. Certains sont mutilés. On aperçoit même un bout de lance fiché dans l’anus d’un corps mal calciné. L’ensemble de ces corps est mis à l’écart comme si on les avait emportés par crainte des épidémies… Le policier se demande si ces habitants n’avaient pas été massacrés puis incinérés.

Il veut s’appocher de la ferme. Il est plus heureux dans ses recherches. Il constate des murs très épais, puis d’autres murs de maisons. Veroga et son compagnon d’armes sont pris par le vertige de la découverte de la cité. Ils recensent encore des cadavres intramuros mais moins nombreux. Les corps ont encore la mine effrayée. En parcourant tout autour, ils comprennent qu’ils ont bien affaire à la cité disparue. En reconstituant, Sagatt dit à Veroga les circonstances de la disparition. Des mercenaires (d’Angiflar ?) étaient en train de se regrouper en vue d’un départ après avoir pillé la cité et massacré ses habitants, lorsqu’un phénomène les surprit. Ils n’eurent pas le temps de s’enfuir. Il se demande si le nuage noir décrit par un malandrin repenti n’avait pas pris en tenailles l’armée. Si les mercenaires ne purent pas s’échapper et s’ils appartiennent bien à Angiflar, alors l’enquête doit impérativement s’arrêter autour de la ferme.

Sagatt, rangeant le monocle de vérité, s’en va proposer aux fermiers. Il leur propose une nouvelle maison, des terres fertiles en cas de coopération. Les fermiers refusent poliment. Cependant, le pouvoir de la reine lui permet d’offrir une deuxième résidence, de nouvelles débouchés alimentaires octroyées gratuitement etc… Par politesse, le couple de paysans veut bien accepter. Sagatt et la fille logent alors à la maison. Les fermiers qui ont l’habitude d’accueillir des passants, logeront à l’écurie. Donc Sagatt dormira en compagnie de Veroga dans le lit des fermiers en face du lit de l’enfant. Veroga savait que Sagatt est trop préoccupé par l’enquête pour toucher à ses fesses.

La nuit venant, Sagatt ne retrouvant pas le sommeil, sort en laissant Veroga dormir paisiblement. Il observe des mulitudes d’étoiles. Il entend tout à coup de sinistres bruits…

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