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Autres Zelda Zelda CD-I
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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 72 : Les motivations des prêtres des déessesOn a choisi un vieil couple qui se présentera devant la grande fée de la baie des Zoras verts. Il doit notamment présenter la même requête qu’ont formulée Zelda et ses amis : être téléportés au Saint-Royaume et revenir ensuite. En échange, le vieil couple aura une très belle bâtisse dans laquelle ils finiront paisiblement leur vie. Le vœu a été entendu : Sagatt, Veroga, Navi et Link sont téléportés à l’autre monde. Seule Zelda reste chez elle afin qu’il n’arrive encore rien d’inquiétant à elle. Cependant, la reine avait promis à ses amis qu’elle ira aux terres sacrées une fois le dernier cristal retrouvé. En constatant le départ de ses amis et surtout de Link, l’ancienne princesse soupire et prie les déesses afin que Link ne soit plus démoralisé. Saint-Royaume Link et les autres sont téléportés exactement au même endroit que lorsqu’ils avaient découvert pour la première fois le royaume. Le ciel est toujours orangé. La première fois, ils étaient émerveillés par la couleur mais ils sont indifférents à présent. Ils se retrouvent à proximité du fleuve. Le pêcheur qu’ils avaient rencontré la dernière fois n’est plus là. Veroga annonce aux autres son intention d’amener Link d’abord à la grotte où il doit récupérer la boule bleue. On acquiesce. Soudain, Veroga a une attitude bizarre. Elle met ses doigts sur son front. Elle demande alors aux autres de se taire. Elle s’accroupit ensuite sur le sol et semble être entré en télépathie avec quelqu’un. On l’entend dire des mots : « Oui… », « Tu veux que je les amène là-bas ? », « Link ?… Ah d’accord… », ainsi de suite. Elle se lève finalement. Elle leur déclare que Gran-ma vient de la contacter télépathiquement. Elle leur explique qu’une réunion secrète entre les prêtres des déesses est en train de se tenir. Le moment est donc venu de connaître la teneur. Mais auparavant, Veroga précise que Link doit partir à la grotte tout seul. Pendant quelques minutes, elle fait répéter à Link le chemin menant à la grotte. Link pose quelques questions sous l’œil de Sagatt. Navi discute également avec Veroga. Vient alors le temps de la séparation temporaire : — Link… Je n’ai qu’un mot à te dire : reste courageux et vigilant. », dit Sagatt. — Oui, répondent en chœur Link et Navi. S’apercevant de leur réponse symétrique, ils éclatent de rire. Veroga s’avance : — Link. Tu es sympathique avec moi. Je te souhaite de bonnes aventures. Tu sais ce qu’il te reste à faire ? Veroga lui lance un clin d’œil. Link gratte sa joue avec son index, gêné. Link quitte les parages. Au début, on le voit hésiter sur le chemin à prendre mais Navi le reprend. Enfin, il disparaît à l’horizon. Veroga dit à Sagatt qu’il est temps d’aller « espionner » les prêtres. Le géant hoche la tête. Ils poursuivent à leur tour la route. Des heures plus tard… Ils ont parcouru un bon bout de chemin en esquivant les routes et les petits villages afin ne pas être répérés. Pourtant, le lieu de la réunion n’est pas si éloigné du centre du royaume dans lequel les prêtres officient d’habitude. On parvient devant un lac d’une blancheur inouie. La couleur n’est pas l’apanage de la neige. Simplement, l’eau du lac est blanche mais on peut aisément s’apercevoir qu’il est translucide. En s’approchant doucement, Sagatt est surpris de voir des petits poissons rouges se balader au fond de l’eau blanc. Il secoue la tête, incrédule. Encore un effet de la magie, se convainct-il. L’endroit est verdoyant et teintée de bleu, de jaune, de rouge. Tout ça sous la bénédiction du ciel orangé ! Cela donne un effet incroyable pour qui vient d’Hyrule. Les sapins ceinturent le lac. Veroga pointe le doigt sur une maison accollée à la falaise. Sagatt comprend : il faut y aller. En allant là-bas, la féline explique à son ami comment elle doit s’y prendre pour entrer secrètement dans l’endroit. Ils contournent l’entrée de la maison (porte simple en bois). Sagatt constate alors que la maison est en fait de taille réduite. Veroga ignore la maison en tirant le bras du géant. Elle semble ensuite rechercher quelque chose parmi les buissons. Elle prend un air victorieux. Elle fait signe à son ami de la rejoindre. Ordre exécuté. Veroga dégage d’innombrables feuilles d’arbres qui encombrent ce qui semble être une cachette. La cachette est réduite mais permet tout de même à un grand humain comme Sagatt d’y pénétrer. La petite-fille de Gran-ma pousse le policier. L’endroit est sombre mais encore une fois, la femme s’active à déjouer les difficultés en allumant du feu sur une torche rouillée adossée au mur sur les indications de Gran-ma. Sagatt remarque que la cachette ouvre sur une petite fissure leur permettant de continuer. Ils y continuent en marchant au pas de crabe. La fissure est si étroite que Sagatt doit parfois à plusieurs reprises baisser et relever la tête. Quant à Veroga, pas de problèmes liés à sa minceur gracieuse. Sagatt regrette un peu de ne pas être femme à ce moment là. Un halo de lumière brille sur un mur à la droite de Sagatt. Veroga lui intime de se taire désormais et de jeter un coup d’œil dans le trou. Le géant jette péniblement ses yeux dans le trou. Il voit une magnifique salle auréolée par plusieurs bougies qui flottent. Il voit trois personnes. Deux mâles, une femelle. Aucun doute, ce sont des prêtres Persétel, Babel et Isagène. Ces prêtres avaient trompé Link et ses amis en leur donnant de faux renseignements. Gran-ma leur révéla les agissements secrets de ces prêtres. Veroga voulant voir la scène se met devant Sagatt, poussant ainsi son dos qui touche le mur. Sagatt a envie d’étrangler cette fille mais se garde d’intervenir. Ensemble, ils regardent les prêtres boire du thé à safran. Babel prend la parole : — Veroga n’est plus de notre monde… Cela signifie qu’elle avait quitté le monde. Isagène opine : — Certes, mais il se peut qu’elle soit cachée quelque part, loin de notre cité. Enfin, si nous sommes là, nous le devons à la magie du lieu. Elle bloque la double-vue qui permettrait de nous espionner. Donc, nous pouvons parler sans crainte. Même si nous doutons que de telles personnes soient capables de maîtriser le don. Persétel ajoute : — Oui… Cependant, restons prudents. Si une fuite s’avère vraiment, il est à craindre que notre projet tombe à l’eau. Il ne faut pas que les Intouchables l’apprennent. « Projet ? », se demande Sagatt. Heureusement pour lui, Babel intervient comme pour résumer les tenants et les aboutissants du projet : — Oui… Frère et sœur, le projet… La fusion des trois mondes… Sous notre égide. Il va de soi que nous n’administrerons point les mondes comme des rois. Nous préférons insister sur l’unicité et la primauté du Saint-Royaume. En notre qualité de prêtre, nous écarterons les autres prêtres et nous instaurerons la vérité des déesses. Même si les Intouchables ne seront pas d’accord sur ce point… — Sans aucun doute, répond Persétel. Nous n’avons jamais communiqué avec les Intouchables et pourtant vous savez mieux que moi combien fut grande leur horreur d’intervenir dans les affaires des deux autres royaumes Hyrule et Termina. — C’est pourquoi rechercher le trésor nous apparaît nécessaire. Celui-ci serait caché dans notre royaume. Nous savons quel est ce trésor mais rien de plus, déclate à son tour Isagène. C’est pourquoi Veroga peut être dangereuse pour nous. En effet, alors que nous allions prendre un rendez-vous avec nos amis Link et ses compagnons, Veroga leur aura sans doute révélé nos agissements. Elle nous avait certes prévenu qu’ils s’étaient perdus mais elle nous avait trompé. Nous ne sommes pas assez méfiants. « Merdille ! », pense Sagatt. Juste au moment où il allait connaître le secret du trésor Isagène se tait subitement. Il remarque un curieux mouvement de la tête de Veroga. Elle essaie d’arrêter son nez de commettre un crime : le bruit. Trop tard ! Elle éternue. Sagatt insulte Veroga. Les prêtres relèvent la tête vers l’origine du bruit. Inquiets, ils cherchent d’où vient le bruit. Néanmoins, ils ne s’agitent pas comme des poules et tournent leur tête autour d’eux afin de retrouver l’origine du « crime » de Veroga. Babel pointe le doigt sur le petit trou situé en haut de la salle. Sagatt comprend. Il n’a pas le choix. Il prend les deux mains de Veroga et prononce la formule de retour. Veroga veut dire quelque chose mais leur téléportation brutale lui coupe la parole. Château d’Hyrule Zelda écoute un ouvrage lu par Billo. Elle a le visage posé sur son poing. Elle semble être perdue. Tout à coup, une lumière bleuâtre illumine la chambre de la reine. Sagatt et Veroga apparaissent. Ils se disputent. Veroga crie : — Mais enfin ! Qu’est-ce qui t’a pris d’utiliser la formule !? Nous aurions pu nous échapper et… — Et toi ?! Imbécile de femmellette de mes deux ! Eternuer à un moment pareil comme ça !! Pourquoi tu n’as pas retenu ton nez ?! — Je suis absorbé par les conversations, imbécile de macho !! « Silence ! » Le cri vient de Zelda. Les deux compagnons se taisent et doivent donner quelques explications à la reine. Après avoir entendu les explications, elle attribue aux deux compagnons la même responsabilité de leur déconvenue au Saint-Royaume. Elle dit qu’un même vœu ne pourra plus être tenté. Elle dit cependant qu’on a assez appris des motivations des prêtres et qu’il faut désormais rechercher le dernier cristal. Le départ doit être fait sur-le-champ afin de retrouver Link le plus tôt possible. Sagatt opine doucement et s’excuse auprès de Veroga pour sa goujaterie. La féline rend son pardon à l’ancien policier. Celui-ci déclare alors : — Le dernier cristal… Veroga, tu viendras avec moi ?
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