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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 67 : Rafæli prisonnier des illusionsSagatt et son amie se retrouvent téléportés dans l’entrée du Temple de l’Esprit. Ils ne connaissent pas ce temple mais d’après les descriptions de Link, ils ont compris où ils se trouvent. Si Link est juste dans son récit de son aventure passée, le duo doit trouver la sortie à l’opposé des deux portes (l’une se référant aux anciennes aventures de Link-enfant, l’autre à Link-adulte). Ils voient la lumière du jour luire de l’entrée du Temple. Ils dirigent par conséquent leurs pas vers l’entrée mais un vortex d’eau y apparaît. Alors quatre hache-viande apparaissent. Deux sont dorés, d’autres vêtus en noir. A en juger par leur allure très lente, ce sont les monstres décrits par Link. Sagatt a intérêt à ne pas se faire décapiter net car il est encore un peu blessé. Veroga doit compter sur sa vitesse pour prendre le dessus sur les monstres. Elle demande à Sagatt de se diriger vers l’escalier pendant qu’elle essaie d’attirer les armures lourdes. Le géant exécute les ordres de l’habitante du Saint-Royaume. Elle se jette alors sur chacun des monstres en les frappant d’un pied afin de les obliger à la suivre. Lentement, les hache-viande, comme mus par du magnétisme, suivent la gracieuse féline. Elle les attire vers… le vortex d’eau. Et un par un, elle saute rapidement derrière un monstre pour pousser son dos. Ainsi, un hache-viande sera précipité vers le vortex et destabilisé par la furie de l’eau, il perdra son arme. Veroga n’a plus qu’à utiliser des airs qui découpent la peau. Un coup, deux coups et un hache-viande de moins ! Elle répète très rapidement l’opération. Les trois éliminés bientôt, Sagatt descend l’escalier pour complimenter Veroga. D’ailleurs, le vortex prend la politesse de laisser le passage à nos amis. Ils sortent enfin. Ils se heurtent face à la chaleur insoutenable du désert et à l’immensité des sables avec pour décor des longs murs, un gros menhir, une grotte, ainsi que le parvis du temple. Ils répèrent Rafæli bouillant de rage et un autre inconnu. En s’approchant doucement, ils aperçoivent alors Nuténa prisonnière de la bulle. Rapidement, le cerveau informe Sagatt que Nuténa ne peut pas être délivrée si facilement malgré la puissance de Rafæli. Il a vite compris parce qu’il se base sur la psychologie des gens ; et il lit sur le visage de l’Intouchable une marque d’impuissance et de colère. Apparemment, celui-ci n’a pas réussi à délivrer Nuténa. A moins que l’inconnu ne soit plus puissant que Rafæli ? Veroga, en revanche, n’a pas la profondeur d’analyse de son compagnon et veut se précipiter pour venir en aide à Rafæli. Sagatt se jette à plat ventre pour attrapper la cheville de la femme qui est en train de s’envoler en l’air. Tombée durement sur le parvis, Veroga adresse des reproches durs à son compagnon. Sagatt lui intime de se taire et d’entendre ses explications. De mauvaise grâce, elle s’exécute au bout du temps duquel elle comprend les raisons de Sagatt. Elle s’inquiéte alors pour Nuténa et Rafæli. Salbruttus avait déjà entendu les pas car il vient de lancer au duo : — Tiens ! Sagatt et Veroga ! Soyez les bienvenus dans le Temple de l’Esprit ! Je suis désolé de vous l’annoncer mais je ne suis plus votre compagnon. Je vous trahis. Désolé… Salbruttus étonne fortement ses interlocuteurs. Ceux-ci restent bouche bée devant les provocations du meurtrier d’Impa. Il se tourne vers Rafæli pour attendre sa réaction. Peine gagné : l’Intouchable semble bouillir de plus en plus de rage en entendant le verbe « Trahir ». Pour enfoncer le clou, Salbruttus déclare encore : — Oui… Je comprends votre surprise et votre étonnement. C’est que je suis fatigué de courir les pays. Le géant réfléchit s’il avait déjà entrevu ce personnage. Il ne le pense pas donc il se demande pourquoi Salbruttus les avait provoqués. Ce n’est tout de même pas Rafæli la cible des provocations ?! Sagatt est de plus en plus persuadé que Salbruttus compte sur son « ancienne » et fausse amitié avec Sagatt et Veroga pour mettre en colère Rafæli. Oui, j’en suis sûr ! Le policier met la main sur l’épaule de la fille pour l’inciter à ne point intervenir et à attendre les événements. Mauvais calcul ! Car, Rafæli crut que ses amis ne veulent pas intervenir à cause de leur amitié pour ce Salbruttus. C’est pourquoi Rafæli commence à s’énerver. L’ignoble brute sourit : parfait ! Notre plan a bien marché ! Encore un effort, et tu y es… Salbruttus prend son arme pour entailler ses deux cuisses. Aussitôt, Nuténa crie en sentant les plaies de ses cuisses s’ouvrir davantage. Les yeux surpris, Sagatt et Veroga ne bougent d’abord pas. Le géant comprend tout de suite pourquoi Rafæli n’a pas pu enlever sa femme. Nuténa est intimmement liée en quelque sorte physiquement à Salbruttus. Que celui-ci se blesse et Nuténa se blesse. Veroga, furieuse, veut partir du parvis pour s’en prendre à Salbruttus mais Sagatt retient encore sa main. — Lâche moi !, s’irrite Veroga. Sagatt n’obéit pas : « Ecoute Veroga. Si tu t’en prends à Salbruttus, tu t’en prends également à Nuténa. » Et d’expliquer rapidement la situation. Désespérée, elle crie : — Que faut-il faire alors ?! Nous n’allons tout de même pas laisser souffrir Nuténa ! C’est ça ?! — Certes… Il y a peut-être une solution pour cesser ses souffrances mais… — Oui ? Mais l’ancien soldat ne veut pas en dire plus. Ils entendent alors des voix de Rafæli qui les étonnent : — Tu n’es qu’un misérable lâche ! Comment peux-tu t’en prendre à Nuténa ?… Tu n’es qu’un sale traître ! Sale Link ! Sale Héros du Temps ! D’un chœur sort le même cri de Sagatt et de son amie : « Quoi ?! » |
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