![]() | ||
---|---|---|
Autres Zelda Zelda CD-I
|
Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57) << Précédent - Sommaire - Suivant >> Chapitre 65 : L’entrevue Link-GanondorfUn puissant seigneur du désert nommé Ganondorf jura fidélité au roi d’Hyrule. Il conspira secrètement contre son seigneur. Il réussit à éliminer le roi et à chasser les habitants de la cité royale. Il manqua de capturer la princesse Zelda mais grâce à Link, il réussit à rencontrer la Sainte-Triforce l’essence sacrée des Déesses. Il la touchit. Elle éclate en trois morceaux. De cet événement sera le début de sa perte… car il croyait être à son summum. En fait, c’était le début de la légende du Héros du Temps. Qui grandit de plus en plus dans son courage et son agilité guerrière. Le kokiri et la princesse se liguèrent contre le seigneur du Malin. Et il fut chassé pour toujours dans les annales de l’oubli… Que ce soit dans le futur parallèle ou dans le présent, Link et Zelda réussirent toujours à l’empêcher de gouverner Hyrule. Et il n’est plus qu’un fantôche se débattant dans les ténébres noires… Autrefois, j’étais à la droite de Sa Majesté le roi d’Hyrule. J’étais auréolé de gloire et de puissance. Plusieurs seigneurs me craignaient. Bien que je fusse inférieur au roi, je le servais avec mauvaise grâce. Ainsi raconte Ganondorf à Link qui l’écoute sans rien dire puisque privé de ses armes. Mais il y a une personne qui vit à la cour et qui éblouit la cour presque plus que moi. Il s’agit… de la gracieuse et glorieuse Pandore ! Celle qui illumine de sa beauté diabolique toute la cour ! Puis, il y eut les rumeurs selon lesquelles Pandore elle-même faisait rechercher secrètement la Triforce… Celle même à laquelle tu détiens un morceau de la pierre… Moi qui n’étais qu’un seigneur puissant du désert, je ne pouvais pas laisser cette folieuse s’en emparer ! Ganondorf se tape ses poings comme pour illustrer sa fureur contre Pandore. Heureusement, à force de pésérvérance et de ténacité, je réussis à écarter cette gêneuse ! Qui disparut de la circulation aussitôt ! Je muris mon plan afin de chasser le roitelet d’Hyrule… Et je le menais à bien. Zelda m’échappa avec sa nourrice… Tu étais arrivé… Je te sous-estimais mais tu m’avais bien aidé… Grâce à toi, je touchais la Triforce… (la main gantée de Ganondorf tremble). Mais au moment où je la touchais, elle éclata et une voix se fit sentir… Elle disait notamment… « Les élus au cœur pur sont dignes de recevoir en une seule fois l’essence divine. Les mauvais élus doivent réassembler les fragments pour recevoir l’essence divine. » Ganondorf se tait un moment… puis hurle : « Pour qui se prennent ces pétasses !? » Link comprend que Ganondorf voulait parler des déesses qui l’avaient empêché de s’emparer de la Triforce. Alors je commençais malgré tout à régner sur Hyrule, répandant la terreur et le chaos sur le pays… Je recherchais activement tous les détenteurs des fragments… J’ai capturé la princesse, je faillis même avoir ta tête… Mais tu m’avais vaincu et emprisonné ici… Finissant de l’écouter, le héros se demande s’il n’a pas affaire au Ganondorf du futur et non du présent. Mais il vient de me dire qu’il m’attendait depuis deux mille ans… Alors qui est-il vraiment ? Ganondorf perçoit la perplexité de son adversaire lui répond : « Je suis l’unique Ganondorf scindé en trois Ganondorf : passé, présent et futur… Je fus tué dans le passé, vous m’aviez emprisonné dans le présent, vous m’aviez chassé dans le futur. La prison spirituelle nous a fusionné… » Link est pris dans un tourbillon de pensées qui l’assaillent. Il ne comprend plus rien. Il se trouve face à une situation irréaliste : un Ganondorf issu de trois ennemis uniques. Il tâte sa chevelure avec ses mains dénuées de gants. Il entend néanmoins un bruit. Il se retourne vers l’origine du bruit. Il revoit tous ses ennemis qui avaient été vaincus et tués par lui : la reine Gohma, le roi Dodongo, le monstre du ventre de Jabu-Jabu, le fantôme spectral, Volcania le démon-dragon, Morpha, Bongo-Bongo, les sorcières jumelles fusionnées en une magnifique jeune femme. Y sont présents également les quatre boss de Termina : le boss des Mojos, le boss des montagnes, le boss des océans, le boss de la forteresse. A une grosse différence : ces boss sont tous de la même taille que Link. La jeune sorcière du Temple de l’Esprit ricane : « Salut beau gosse ! Ryah ! Ryah ! Ryah ! » Les monstres encerclent doucement Link qui se tourne sur lui-même, un peu sur la défensive. Ganondorf déclare les avoir réunis afin de lancer une dernière offensive sur Hyrule, Termina et… surtout le Saint-Royaume. Il dit encore : « Depuis longtemps, le désert fut le symbole de la sauvagerie et du désordre, Hyrule le symbole de la civilisation et de l’ordre… Le désert doit vaincre. Cela n’a que trop duré… » Les yeux bouillonnent au fond du masque de Ganondorf. Un autre ennemi inconnu apparaît dans un éclat des nuages violets. Le seigneur du désert déclare solennellement : « Voici ton ennemi à abattre. Je préfère encore m’amuser avec toi… Je ne veux pas me salir mes mains à te combattre. Tiens morpion, voici tes parures. » En effet, Link est soudain affabulé de son célèbre bonnet et tout son arsenal, bouclier, épée Excalibur… Ganondorf et ses monstres disparaissent doucement, de même que les ténébres s’abattent sur le ciel orangé… A quoi tout rime cette discussion inutile ? Ganondorf aurait pu aisément me voler mon fragment !, s’interroge Link. Mais je dois combattre et vaincre mon adversaire. Link dégaine avec plaisir son Excalibur… Temple de l’Esprit L’Intouchable bouillonne intérieurement. Les signes de sa colère commencent à poindre. Pourtant, il s’est juré de ne pas sombrer dans la colère sans quoi elle le ménerait à la perte. Sa Nuténa souffre doucement dans la bulle qui retient ses bras et jambes prisonniers. Elle est si belle dans sa nudité malgré ses blessures. Elle halète de souffrance et murmure : « Rafæli… » Salbruttus assiste à la scène, souriant. Il baisse son arme. Sur le point d’attaquer son adversaire, il lui lance : — Rafæli… Apprends que Nuténa est si bonne que j’en jouis très aisément… J’aurais pu aller plus loin mais je ne voulais pas laisser ta fillette dans le coma… L’Intouchable sent toute son énergie bouillonner de plus en plus. Il décide d’éliminer son ennemi désormais sans états d’âme et de sauver sa Nuténa. Il charge alors d’énergie son épée lumineuse. Des pointes d’éléctricité sortent alors de l’arme. Sans laisser de répit, Rafæli s’élance très rapidement vers Salbruttus. Un tonnerre de vitesse de Rafæli soulève des sables tandis que Salbruttus, prévoyant le coup, se met un peu en défense. Pendant qu’il s’élance vers l’ignoble personnage, on remarque une boule d’énergie rouge et jaune sortir du corps de l’Intouchable. Il s’agit de la magie qui peut brûler très gravement tout ennemi qui le toucherait. Il compte lancer cette boule sur Salbruttus. Celui-ci brûlé succomberait ensuite aux multiples coups mortels de l’épée. Un combo en quelque sorte. La boule rouge commence à sortir et devance désormais Rafæli. Elle se précipite à toute vitesse sur Salbruttus debout sur le menhir. L’ennemi crie : « Merci beaucoup ! Je n’attendais que ça ! » Et il se lance tout droit vers la boule d’énergie. Ils s’entrecroisent, Salbruttus pénétrant dans la boule. Rafæli ne comprend pas mais sait que Salbruttus souffre car il gémit rapidement. L’Intouchable entend soudain un hurlement qu’il ne connaît que trop bien. Il s’agit des horribles cris de Nuténa. Les yeux de Rafæli s’écarquillent, très horrifiés. A en juger par les cris de la femme, il comprend qu’elle ne fait en quelque sorte qu’une avec Salbruttus. Que Salbruttus meure et elle meurt aussi. Rafæli ralentit subitement mais rencontre la hache de Salbruttus. La main gauche de Salbruttus tente d’abattre son adversaire. Rapide comme le vent, Rafæli peut se déplacer d’un mouvement, ne parvenant qu’à éviter l’arme qui se heurte sur son bras. En s’entrechoquant à son bras, Salbruttus entraine inévitablement son ennemi par terre. Il ne sourit plus et reste déterminé à écraser l’un des plus puissants du monde d’Hyrule… Quant à Nuténa, continuant à souffrir atrocement, elle murmure néanmoins : « Rafæli… Je t’en conjure !… Fuis !… J’ai trop honte… » Et elle sanglote. |
|