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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 59 : Le siège abominable

On ajuste les catapultes, on les met à bonne distance des murailles de façon à ce que les jets des machines de guerre malmènent les grands murs. On compte les munitions de scorpions, prêtes à ébrocher des assiégés. On se met au branle, on marche en colonne, en diagonale ou tout mouvement destiné à avancer vers l’objectif unique : abattre les murs et plus particulièrement la bulle qui protège insolemment la cité. En première ligne, des Gorons réputés pour abattre des grosses pierres sont avancés afin de se mettre en position de boule et de s’élancer en l’air pour mieux retomber sur le sol : il s’agit de la technique du goron-Link qui avait cours à Termina. Mais pour les protéger, il faut bombarder les assiégés de flèches ou de pierres. Pour cela, plusieurs archers sont à l’œuvre derrière les Gorons. Quant aux autres soldats, ils n’ont qu’à monter des échelles fabriquées pour l’occasion. Des diversions sont déjà préparées afin de dégarnir les garnisons de la cité. Pour plus de sécurité, on peut facilement avoir la cité en pariant sur la famine des habitants. Mais cela, Angiflar ne peut se résoudre à jouer du temps. Il veut frapper les esprits en prenant la puissante cité en une journée car il est tellement humilié par Ganondorf qu’il décide à se venger sur les malheureux habitants.

Tout cela, Niséro, le chef des mercenaires à la barbe rousse et chauve, explique à son otage Link. « Crois moi. Il ne fera point de cadeaux aux habitants. Il a même refusé mon aide. Je sais qu’il épargnera de rares prisonniers pour qu’ils répandent l’effroi dans tout le royaume. Cependant… Il était d’accord pour me verser les autres butins des autres cités en compensation du non-partage du butin royale entre nos armées. Et surtout, il est prêt à me livrer prochainement de nouvelles victimes… » Link ne dit rien, dégoûté. Voilà plus d’une heure que le siège commençait à se préparer et à attendre les événements. Pour l’occasion, Angiflar s’est muni d’une cotte de mailles grise. Il supervise le siège avec une impatience non réfrénée. « Décidement, il hait Ganondorf et est décidé à le faire payer à la cité… », sourit Niséro. Warguere, son bras droit, fulmine en secret contre la naîveté de son maître dans ses négociations avec Angiflar. A la place du Gerudo, il aurait imposé quelques conditions à Angiflar, rien de plus ! Patience, l’heure du Gerudo sonnera !

Le siège commence enfin. On met échelles et cordes sur les murailles. Les assiégés n’ont aucune peine à les repousser. Les mercenaires partent à l’assaut tout en sachant qu’ils n’ont aucune chance de franchir la bulle protectrice. Cette bulle les tuerait instantanément par simple contact. Mais leur but est d’occuper les soldats assiégés pour aider les Gorons et les archers occupés au labeur des sapeurs. On ne connaissait pas encore les bombes. La bulle n’a que deux points faibles : elle ne compte que sur les vies des Seikahs et des petites flèches peuvent traverser la bulle par intermittence. Mais sutout la bulle ne franchit pas l’extra-muros ce qui limite son efficacité. Des groupes établissent des ponts en bois pour permettre aux autres de traverser facilement les douves. Un énorme bélier sera à l’œuvre contre l’imposante porte en métal noir. Pour cela, une tour en bois est prête à l’œuvre et avance doucement.

Des rochers pointus mutilent les soldats qui s’efforcent à se protéger des assiégés et à ne pas tomber sur ces rochers au risque d’être blessés gravement. Cependant, ces rochers sont l’un des points faibles de la cité : en cas d’expulsion de ces grosses matières minérales, des murs tomberaient alors. C’est le travail de sapeur des Gorons que de détruire ces rochers. Les habitants de la cité l’ont très bien compris et c’est pourquoi ils font des efforts pour tuer les Gorons. Des feux ne peuvent rien faire contre cette race, mais peuvent bruler des archers. Malheureusement pour les assiégés et au énorme dégoût de Link, ces archers sont vêtus de peaux de Gorons. Ces malheureux ont du être exterminés et utilisés comme peaux de protection contre les feux. Il fallait alors être agile pour toucher le visage d’un archer qui ne soit pas protégé par la peau des Gorons.

Des machines de guerre projetent des pierres et armes de jet contre les murs. Mais la perspective de tuer ses propres soldats oblige Angiflar à changer son plan : prendre comme cible la bulle afin d’effrayer les habitants. Son nouveau plan marche à peine car des Seikahs ont du encourager les habitants à résister et à mourir dans la dignité. Angiflar sait pourtant qu’une partie des habitants avait fui des jours avant le siège. On lance des diversions qui ne marchent pas pour deux bonnes raisons qu’on manque de machines de siège qu’on n’eut pas le temps de les fabriquer et qu’une bulle satanée résiste aux assauts. D’ailleurs, Angiflar voit ses soldats brulés par de l’huile bouillante. Des Seikahs commencent à lancer des sorts qui impressionnent des mercenaires. Certains d’entre eux meurent foudroyés par ces sorts. Leur mort appelle les vengeances cruelles. Link assiste horrifié à une nouvelle tuerie sans pouvoir rien faire, sous le regard ironique de Niséro.

Deux heures passent ainsi et la porte résiste toujours au bélier qui d’ailleurs se casse. Seuls les sapeurs parviennent régulièrement à casser des grosses rochers. Les gorons ont à peine la peau abimée par leur labeur. La seule chance d’emporter le siège repose à présent sur cette race. Angiflar, agacé par la résistance des habitants et la blessure continue de ses soldats, décide de sortir l’effroyable joker.

On sort alors des chariots des enfants de diverses races. Ils pleurent, hurlent, crient. On les emmène sans égards vers les cataplutes. Link devine le procédé mais ne peut pas croire. Et pourtant, un enfant est mis dans une cataplute et l’instant après, il est jeté derrière les murailles. La bulle est également programmée pour laisser passer des personnes innocentes et c’est le cas des enfants. Mais en jettant comme des sacs des enfants derrière les murs, les Seikahs ont oublié que ces innocents peuvent émouvoir les habitants à la vue de nouveaux cadavres frêles écrasés par la chute. Certains mercenaires vont jusqu’au sadisme à régler les cataplutes afin d’écraser les enfants sur les murs. Ce n’était que hurlements, des jets de « pierres frêles », d’horreurs.

Link dégaine rapidement ses armes tandis que Longinus met sa lance devant le héros. Niséro interrompt Longinus et dit à son otage :

— Tu veux les sauver ? Très bien ! Fais le et tu ne seras plus qu’un nouveau sac jetté contre les murs ! Ou alors tu te feras tuer inutilement ! Que peux-tu faire contre mille soldats ?

Link n’ignore pas que Niséro n’a pas tort. Cependant, l’idée de rien faire lui donne des nausées parce que contraire à ses honneurs de héros. Et n’a-t-il pas pour mission de revenir à son époque avec des informations fraîches ? Il baisse ses bras avec résignation. Il murmure :

— Vous n’êtes que des monstres…

— Stratégie, répond laconiquement le barbu gérudo. Les enfants ne sont servis que pour émouvoir les habitants. Leur dilemme se pose à présent : vont-ils continuer à résister et sacrifier donc les enfants ? Ou vont-ils cesser leurs résistances et épargner ainsi des souffrances aux enfants ? C’est de la tactique astucieuse.

Astucieux ? Astucieux de lâcheté oui !, pense le Héros du Temps. Il ne commence qu’à hair vraiment ces monstres, les Niséro, les Angiflar, les Ganondorf et tous les mercenaires. J’étouffe ! Je veux partir d’ici ! Je veux abandonner le courage ! Fuir ! Fuir ! Fuir ! Niséro ajoute encore :

— Si tu remarques bien, même de rares mercenaires sont de ton avis. Ils n’aiment pas le procédé d’Angiflar.

Link remarque en effet certains soldats qui détournent leurs têtes des cataplutes ou qui préfèrent partir à l’assaut de la cité, ou encore faire des remarques entre eux sur la cruauté surpassée d’Angiflar. Cependant, Link ne comprend pas pourquoi ces soldats suivent alors de cruels chefs. Niséro lui apporte la réponse :

— Tu vois mon porte-fanion ? Il était comme toi, l’un des puceaux qui croient aux règles du combat et de la guerre. Et pourtant…. Des soldats étaient venus massacrer sa femme et ses enfants. Le pire est qu’ils ont laissé ce porte-fanion assister aux tortures de sa famille… Ils l’ont laissé en vie. Il a perdu tout espoir et ne survit plus désormais qu’en suivant n’importe quelle armée. En gros, il a perdu le goût de vivre ! Il se moque à présent de tuer ses semblables ! Mais il n’a jamais torturé !

Link préfère ne rien dire. Tout lui semble très compliqué dans sa cervelle ! Quelques minutes après, un immense cri fuse. On a résussi à creuser un grand trou dans un mur. Un immense mouvement se précipite vers le trou, ordonné par le vil mercenaire aux cheveux longs. Link ne veut pas voir une boucherie s’abattre sur la cité martyre. De longs hurlements se font entendre de la cité. Je n’ai pas envie de rester avec Niséro pendant longtemps. Je ne tiens pas à être le complice passif des atrocités ! Niséro est appellé par Pululu tandis que Link commence à éprouver le besoin de prier ses déesses. Il n’eut pas beaucoup d’occasions à prier. Pourtant, l’arbre Mojo lui avait expliqué la nécessité d’adresser des prières aux déesses. Il commence à prier fébrilement…. Il demande qu’il n’assiste jamais aux nouvelles atrocités. Il aimerait surtout partir de la maudite époque et rentrer chez lui, chez les Kokiris. Ses yeux commencent à être embués de larmes. Il suplie Farore, Din et Nayru de se délivrer des griffes de Niséro et de son camp. Fuir le plus tôt possible. Ses prières n’ont duré que quelques secondes… Et les déesses semblent l’avoir entendu car Warguere vient l’informer avec une grimace de colère qu’on lèvera le camp sur-le-champ et à quitter la plaine Hyrule. Link, étonné par ses demandes exaucées, commence à prendre courage.

Le petit groupe quitte alors le camp d’Angiflar pour aller chez l’armée de Niséro. Celui-ci dit à Link qu’Angiflar est décidé à aller vers l’ouest, vers le village riche non loin du désert des Gerudos. Cela suffit à Link pour rapporter ces faits à Zelda et compagnie. En quittant les parages, Link émet une triste pensée à la cité livrée au sac.

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dur de l'attendre aussi longtemps.
dans ma GC dès sa sortie.
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temps que je sache ce que c'est.
mais pour l'instant il n'est pas.

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