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Parle en français stp. (07/10/2007 - 20:57)
MeCarana, fervent défenseur de la langue de Molière, prie Goddot d'user d'un parler correct.

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Chapitre 50 : Le seigneur goron

Le camp comprend un bâtiment central, qui avait du être une ferme, et des tentes montées autour du bâtiment à une distance respectable de celui-ci. En deça des tentes, des palissades en bois ont été construites. A l’évidence, ces palissades ne servent pas à pérenniser la vie et la défense du camp mais ils sont plutôt utilisés en vue d’une bataille. D’ailleurs, on n’a même pas songé à construire une solide porte en bois. Des solides chevaux ont du être transférés ailleurs car on ne les remarque pas. C’est en ces termes que construit le cerveau de l’historien Hérote. Le protégé de Link qui pâlit en s’approchant de plus en plus du bâtiment du fameux seigneur.

En se faufilant parmi les tentes et en escorte, Link et son compagnon croisent une grande majorité d’Hyliens, avec un grand groupe de Zoras et de Gorons. Un détail surprend Link : presque plusieurs Gorons sont bleus… Les soldats les regardent passer avec une indifférence mâtinée parfois d’une curiosité sur l’origine du jeune kokiri. L’escorte quitte la cité des tentes pour entrer dans le bâtiment central.

La salle du bâtiment court sur sa grande longueur et une courte largeur. On avait disposé de plusieurs chandelles fichées sur des lances, donnant ainsi à la salle l’aspect du jeu des ombres et de la lumière. Point de meuble, un siège confortable. Siège sur lequel est assis le seigneur en question. On pousse Link et Hérote à se posterner devant le Grand. Derrière le seigneur, un petit groupe de commandants militaires à qui on avait annoncé l’arrivée d’un poète. En voyant ce poète, quelques personnes ricanent sous cape. Leur chef reste impassible. Ses yeux se posent sur Link puis sur Hérote.

Le seigneur est goron bleu barbu. Il tient un drôle de sceptre en forme de parchemin roulé et dont les deux bouts sont taillés en hiboux. La masse du goron est impressionnante et peut rivaliser avec celle de Darunia, chef de la tribu des Gorons du Mont du Péril. Il se nomme Michivélis.

Après explications fournies à Michivélis et finissant de jeter un œil sur les parchemins jaunies en donnant l’impression qu’il sache lire (en réalité, il est également illettré), le seigneur goron déclare :

— Ainsi, vous êtes venus exprès sur mes terres pour me proposer vos services de poète ? Celui-ci (montrant du doigt Link) était votre garde au corps ?

Silence coupé par des signes de tête affirmatifs de la part des deux aventuriers.

— C’est d’accord. Je veux bien croire que vous n’êtes venus que pour chanter mes prouesses. C’est d’accord pourvu qu’on chante ma gloire partout et dépassant le roi. Mais… j’exige que vous me fassez un court poème de gloire.

Silence coupé par un mouvement du doigt de Michivélis porté de gauche à droite du cou. On comprend.

— Sinon… Vous serez empalé et vous servirez d’épouvantails à la tête de mon armée.

Une perle de goutte coule sur la tempe d’Hérote. Link n’est pas perturbé par l’avertissement. Il prouve qu’il est bien le Héros du Temps. Il ne sait pas pourquoi qu’il est sûr d’échapper vivant du camp de Michivélis. Il jette un coup d’œil à Hérote. L’historien tremble doucement. Michivélis ordonne un délai d’une heure pour préparer des extraits de poésie. Les soldats emmènent alors les deux compagnons dans une petite remise. On a évidemment pris soin de désarmer Link. On lui promet de les lui restituer qu’en cas de succès d’Hérote.

Endroit quelque part non loin du camp

Labroux frémit d’impatience. Ses mains étranglent une écorce d’un arbre. Il s’inquiete pour l’or. Humuys le rassure et le prie d’être patient. Cependant, il prie intérieurement que le destin leur offre une chance fortuite. Vœu exaucé : deux soldats envoyés en éclaireurs sont en train de rentrer au camp. Ils n’iront pas plus loin que le sabre de Labroux et la lance de Humuys. Exécution immédiate et froide. Ils n’ont qu’à prendre quelques vêtements trahissant l’appartenance au camp de Michivélis. Par expérience, Humuys sait que les deux soldats tués doivent être des éclaireurs, car ils ne portaient pas d’armes sinon des coutelas et une panoplie légère de protection. Humuys indique son plan : foncer vers le camp et jouer la comédie d’éclaireurs voulant donner des messages au seigneur Michivélis. Il faut donc être audacieux. Labroux est toujours inquiet mais devant l’assurance tranquille de Humuys, consent.

Ils courent alors à une allure éfrénée jusqu’à la porte. Humuys crie de laisser passer les éclaireurs de Michivélis. Un capitaine hurle alors aux autres gardes de laisser passer les « éclaireurs ». Humuys et Labroux dépassent la porte sans être arrêtés. Labroux dit : « On y est !… ». Ce à quoi son compagnon émet un rictus de suffisance : « Bien sûr ! Les dieux nous ont entendu ! ». Ils disparaissent derrière les tentes et ralentissent ensuite. Le capitaine qui les avait vu passer, se demande ce qui l’avait chiffonné chez les éclaireurs. Il hausse les épaules de résignation. Il aurait du se rappeller : les éclaireurs ne portent jamais d’autres armes à part les coutelas. Or, les deux faux soldats de Michivélis utilisent la lance et le sabre…

Remise du bâtiment central

Link ne dit rien devant le désespoir. Il encourage cependant à jouer les poètes. Hérote, s’obstinant à regarder vers le sol, ne dit rien pendant une minute puis dit :

— Je vous ai menti…

Le kokiri le regarde sans comprendre. Hérote poursuit :

— Je… En fait, je n’avais jamais l’intention de vous guider jusqu’à la cité royale. Enfin… Pas avant plusieurs jours… Je voulais être escorté par vous pendant plusieurs jours sans que vous me quittiez… Mon précédent escorteur n’a tenu que quatre jours… Je… Je ne sais pas me défendre mais j’avais terriblement besoin d’un guerrier qui me compagne…

Hérote émet un hocquet de désespoir avant d’ajouter :

— Voyez ! On n’a pas même pas tenu une journée !

Baissant la tête, il dit frénétiquement :

— Je… Je ne sais pas être poète !… Je ne suis pas un propagandiste !… Nous sommes morts…

Link, loin d’être mécontent du mensonge, sourit. Je comprends sa passion. Comment lui en vouloir ? J’avais le pressentiment sans me l’avouer qu’il me conduisait loin de l’objectif que je m’étais posé. Mais cette fois, je vais nous sortir de cette prison et je l’obligerai à me conduire jusqu’à la cité. Il me devra bien ! Pourtant, le kokiri n’a aucune idée de persuader Hérote à se surpasser et à sortir du guêpier. Comme s’il était envoûté par un dieu, Link explique soudain à Hérote les raisons de se transformer en chanteur-poète : entrer dans l’histoire au lieu de rester passif à observer les événements, sauver la peau de Link et la sienne propre, survivre pour pouvoir continuer à raconter les événements d’Hyrule… Le tout dans une jolie rhétorique que les maîtres n’auraient pas renié. Hérote, convaincu par les arguments, se met alors à fouiller sa saccoche et à se mettre à écrire. Il dit :

— Heu… Je me… rappelle des principes de poésie que j’ai lus ailleurs… Merci…

Link est surpris à son tour par les paroles qu’il avait prononcées sans le vouloir. Il se demande s’il les avait vraiment prononcés. Il est étonné plusieurs fois de sa capacité à être orateur.

Une heure plus tard, chez Michivélis

Il fait face aux mines impassibles et silencieuses des dignitaires militaires de Michivélis. C’est également le cas de leur seigneur. Hérote se râcle la gorge avant de se lancer. Il doit conquérir les mauvais cœurs de ses interlocuteurs, Michivélis en tête.

Link était resté emprisonné dans la remise en attendant l’issue de l’épreuve de Hérote. Il reste serein, nullement anxieux.

L’épreuve en question était terminée depuis un quart d’heure. Hérote ose lorgner vers Michivélis. Le goron bleu ne dit mot. Soudain, il éclate de rire. Les dignitaires, tels des lèches-bottes, l’imitent. Michivélis se lève et répond à son prisonnier :

— Tu m’as bien charmé avec ta poésie ! Tu es digne de ton talent. Dorénavant, tu parcouras ma province en chantant mes louanges et mes exploits.

Hérote, plein d’émotions d’avoir réussi à surmonter l’épreuve, reste bloqué dans son mutisme. Il s’incline toutefois pour marquer sa soumission. Il sort ensuite dehors. On vient de délivrer et de restituer la panoplie d’armes à Link. Le héros sait que son compagnon avait réussi à en juger par son sourire éclatant. Il répète : « Link !… C’est… C’est comme si j’avais surpassé tout Hyrule !… » ou encore : « Ceci est le plus grand jour de ma vie ». Il fanfaronne en gros mais cela reste compréhensible au regard du fil de la vie qui restait à Hérote. Tout à coup, un éclaireur, cette fois à cheval, galope vers le bâtiment en criant l’alerte : « Alerte ! L’ennemi est à nos portes ! »

Il se fait un remue-ménage, un choc d’armes, des pas rapides, des cris, des ordres. Le goron Michivélis sort en donnant des consignes d’ordre de bataille. Les ordres donnés, il se tourne en pointant du doigt Hérote et souriant : « Vous le chanteur ! J’allais vous oublier ! Qu’il nous accompagne ! Je veux qu’il témoigne de ma victoire ! Qu’on procure un cheval à Hérote et à son compagnon ! Je vous garantirai un joli spectacle. » Et de finir dans des rires. Hérote piaffe de joie : quelle aubaine à être près d’un champ de bataille sans être interpellé ! Link devient méfiant : Je me demande ce qu’attend Michivélis de nous ? Ils vont se battre ?…

Les préparatifs faites, le héros et son nouvel ami quittent à cheval le camp en compagnie des rangs des soldats gorons, zoras ou hyliens. Cachés dans une tente et regardant dehors, Humuys et Labroux ricanent. Ils savent qu’ils vont profiter de la bataille pour dépouiller Hérote. A condition bien sûr que Link soit éloigné et que l’historien soit démuni de protection…

Champ de bataille

Ils sont là sur une grande motte, devant la large plaine abordée par une forêt et un petit marécage. Hérote ouvre ses bras devant la vue qui surplombe la plaine d’une exclamation : « Que ne peut-on rêver pareille spectacle ? » Link n’est pas enthousiasmé par les futures tueries si ce sont bien le cas des cadavres qu’il avait aperçus tout à l’heure. De plus, sans se demander comment, ni pourquoi, il a l’impression malaisée que l’ennemi pourrait parvenir jusqu’à eux. Des gardes amènent le même siège du bâtiment. Michivélis ricane avant de s’asseoir : « Voici la bataille auquel vous allez chanter. Ah ! Ah ! Ah ! » Derrière Michivélis, un autre goron bleu qui lui ressemble un peu… Hérote s’asseoit sur l’herbe en posant ses feuilles sur ses genoux en attendant d’observer le déroulement de la bataille.

Devant le groupe de Link, des rangées de lanciers, d’archers, quelques cavaliers sont en place. Ils donnent ainsi l’impression d’être vaincus aussi facilement. Très loin de ces bandes, l’ennemi avance sur la plaine…

La bataille vient de commencer…

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